11h30 : Fin du live, la suite sur le site
Ce live est maintenant terminé. Mais nous poursuivons sur le sujet avec de papiers à venir. Merci de nous avoir suivi !
CRISE DE L HOPITAL Retrouvez les annonces par le Premier ministre ce mercredi 20 novembre pour aider l'hôpital public à sortir de la crise
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L’ESSENTIEL
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11h30 : Fin du live, la suite sur le site
Ce live est maintenant terminé. Mais nous poursuivons sur le sujet avec de papiers à venir. Merci de nous avoir suivi !
11h15: Une autre prime annoncée par Agnès Buzyn pour valoriser la qualité des soins des soignants
«Les hôpitaux auront à leur main des enveloppes pour valoriser, selon des critères qu’ils auront eux-mêmes définis, l’engagement et l’investissement des personnels. Cela représentera en moyenne une prime annuelle d’environ 300 euros. Cette prime pourrait concerner à terme jusqu’à 600 000 personnels. Cette prime n’obéira pas à des critères financiers, mais à des critères de qualité des soins et de prise en charge, au niveau de chaque service». Voilà des précisions du dossier de presse sur ce plan.
11h13: Quels angles morts?
De quoi n'a-t-on pas parlé? D'effectifs supplémentaires, d'ouvertures de lits dans les services, d'augmentations de salaires. Trois revendications du collectif Inter-Urgences, qui mène la grève depuis mars. Le gouvernement mise sur les primes pour les moins bien payés et pas sur une augmentation de salaire.
11h10 : Fin de l’intervention d’Edouard Philippe et Agnès Buzyn : quelles sont les annonces principales ?
On se résume ! Le Premier ministre et la ministre de la Santé ont annoncé :
L’Etat va reprendre 10 milliards d’euros de la dette des hôpitaux sur trois ans afin d’aider à « moderniser les hôpitaux actuels ».
Une enveloppe de 150 millions d’euros pour l’achat de matériel à la main des équipes.
11h04 : Sur la prime de 800 euros pour certains paramédicaux
Sur la prime de 800 euros par an pour les aides-soignants et infirmières qui touchent moins de 1.900 euros par mois et vivent en IDF, c’est 66 euros par mois. Suffisant ? « C’est une prime qui reconnaît qu’il y a une spécificité de l’IDF qui s’ajoute à d’autres primes, assure Agnès Buzyn. Au-delà de ce montant fixe pour tous les salaires de moins de 1.900 euros, il y a des budgets par exemple pour s’engager dans un protocole de coopération. »
11h03 : Quel est le montant de ce plan ?
«Le montant global c'est 1,5 milliards d'euros sur trois ans, plus la reprise de dette», précise Edouard Philippe.
«Plus 150 millions d'euros pour la gestion du quotidien à la main des équipes», complète Agnès Buzyn.
11h02 : Une étude hôpital par hôpital pour la reprise de la dette partielle
Pourquoi 10 milliards ? « Il faudra regarder hôpital par hôpital les conditions de la reprise de cette dette, le rythme aussi. »
10h58: Sur la reprise de la dette, des critiques anticipées
Sur la reprise de la dette (10 milliards sur 30), le Premier ministre anticipe des critiques d'un creusement de la dette. «Mon objectif n'est pas d'augmenter la dette française mais d'en maîtriser le niveau. Pendant des années, des gouvernements ont considéré qu'on pouvait faire "comme si". »
10h56: L'ONDAM va passer à 2,4% assure Edouard Philippe
Alors qu'il devait être de 2,1% dans le PLFSS actuellement au Parlement. Mais la progression « tendancielle » des dépenses, elle, est de 4,4 %.
10h55: «redonner de l'oxygène aux soignants»
Une mission de réflexion est confiée au prefesseur Olivier Claris. «L'idée de ce plan c'est de redonner de l'oxygène aux soignants. Nous avons montré que nous sommes prêts à mettre les moyens. Nous croyons à l'hôpital public, au dévouement des soignants», conclut le Premier ministre avant de répondre à quelques questions.
10h53: Les crédits gelés débloqués
Par ailleurs, Edouard Philippe a ajouté que «l'intégralité» des 400 millions d'euros de crédits gelés en début d'année serait «débloquée dans les prochaines jours».
10h50 : La dette sera reprise à hauteur de 10 milliards d'euros
L’investissement hospitalier a été divisé par deux alors que la dette était multipliée par deux. « L’une des causes de la crise actuelle et nous voulons y mettre un terme, assure Edouard Philippe. Dès 2020 un programme massif de reprise de dette de 10 milliards d’euros sur trois ans. » Rappellons que la dette de l’hôpital s’élève à 30 milliards. Cette reprise de dette permettra aux hôpitaux de retrouver les moyens de réinvestir pour moderniser les hôpitaux, redonner les marges de manoeuvre nécessaire pour travailler dans des conditions satisfaisantes. »
10h50: 150 millions d'euros pour le matériel
Pour acheter du matériel, 150 millions d'euros en plus.
10h47: 1,5 milliards d'euros en plus pour l'Assurance maladie
Nous allons augmenter le budget de l'Assurance maladie d'1,5 milliards d'euros. Je précise que ces sommes viennent en plus de la trajectoire budgétaire. Cette augmentation sera proposée dès la semaine prochaine dans le PLFSS.
10h46: Pertinence des soins
Remise à plat pour un plan avant la fin du 1e semestre 2020, annonce la ministre Agnès Buzyn. Qui redonne la parole au Premier ministre sur les moyens.
10h44: Faciliter les démarches et lutte contre intérim
Le principe du «dites le nous une seule fois» pour soulager les soignants. Choc de simplification pour le recrutement: le concours de PH supprimé notamment.
Sur la question des intérimaires, la ministre annonce des contrôles. Les acteurs seront infirmés via les comptables publics pour les détails de ce contrôle. La ministre souhaite un encadrement de l'intérim.
10h40 : 2e chantier : la gouvernance au sein des hôpitaux
La ministre souhaite plus de délégations de tâches. « Il faut donner plus de liberté aux professionnels au quotidien. Par exemple pour un pharmacien à dépister une angine ou à une infirmière d’adapter un traitement. Des mesures qui nécessitent des protocoles de coopération. Je souhaite que nous permettions aux établissements de mettre en œuvre directement de telles coopérations. »
Par ici un papier sur la délégation de tâches des infirmiers.
10h38: Une prime de 100 euros nets mensuels pour aides-soignants
Deux chantiers sur six mois: d'abord «revoir les statuts de médecins à l'hôpital, plus adaptés aux aspirations des nouveaux médecins». Reconnaître les qualités de management, d'enseignement de ces médecins. Améliorer les CHU qui ont des qualités pour la recherche.
10h35 : Une prime de 800 euros mensuels pour les aides soignants et infirmiers qui gagnent moins de 1.900 euros qui vivent en IDF
Agnès Buzyn prend la parole pour préciser ces annonces.
Augmentation d’une prime d’exercice territorial pour les médecins qui exercent sur plusieurs hôpitaux. Zoom sur les soignants qui vivent dans la région parisienne. «Nous prévoyons d’attribuer une prime annuelle de 800 euros par an aux 40.000 infirmiers et aides-soignants qui gagnent moins de 1.900 euros mensuels.»
10h35 : Trois objectifs forts : attractivité, processus de décision et moyens supplémentaires
Le premier ministre liste les trois objectifs avant de donner la parole à la ministre de la Santé.
Attractivité en récompensant l’engagement des soignants.
Déverrouiller le fonctionnement des hôpitaux, donc lutter contre des décisions bureaucratiques.
Dégager des moyens supplémentaires.
10h32: Des réformes en cours, mais qui prennent du temps
Moyens et réorganisation. Voilà les deux axes de Ma Santé 2022 et du plan de refondation des urgences. Mais aussi de la suppression du numerus clausus et la refonde des études. «Beaucoup de ces réformes prendront du temps à produire ses effets.» Edouard Philippe salue les efforts de la ministre de la Santé, mais reconnaît qu'il y a une question de rapidité des résultats.
10h30 : « Nous avons entendu leur colère, leur épuisement, leur désarroi. »
« Nous avons entendu leur colère, leur épuisement, leur désarroi. Nous ne cherchons aucune excuse mais nous héritons d’une situation qui vient de loin.
Le Premier ministre pointe le numerus clausus trop bas. «On ne peut pas renforcer l'hôpital sans réfléchir à l'organisation des soins en France. Dans tous les échanges que nous avons eu ce matin, il m'a semblé noter une convergence de vues.»
10h27: Edouard Philippe prend la parole: «Ma santé 2022 ne peut pas être l'unique réponse.»
«Les personnels soignants n'en peuvent plus, prévient le Premier ministre. Le plan ma Santé 2022 a été salué par les acteurs du secteur comme par les patients. Dans toute la France, les soignants nous disent que l'hôpital décroche. Et que Ma santé 2022 ne peut pas être l'unique réponse.»
10h23: C'est quoi la vie d'une infirmière? Charline raconte dans un livre et dans ce papier son quotidien d'infirmière libérale
Le Premier ministre a un peu de retard... En attendant, on vous propose d'écouter la parole des premières concernées. Charline, une infirmière connue sur la Toile, avait sorti un livre sur son quotidien. «On apprend auprès de ceux qu'on soigne», raconte-t-elle à 20 Minutes. A lire par ici.
10h19: Retour en vidéo sur 8 mois de mobilisation aux urgences
Depuis mars, certains paramédicaux sont en grève... même s'ils continuent à soigner. Retour en images sur cette mobilisation inédite qui est à l'origine de la manifestation de jeudi dernier.
10h15 : Question de timing…
Pourquoi cette réponse venant du Premier ministre ? A moins de trois semaines d’une grève illimitée contre sa réforme des retraites le 5 décembre, qui s'annonce très suivie, le président de la République a dit avoir « entendu la colère et l’indignation » de l’hôpital. Le gouvernement semble craindre une convergence entre soignants en colère et manifestants contre la réforme des retraites.
10h12: Christophe Prudhomme de l'AMUF, demande à nouveau des moyens sur BFM
«Nous avons aujourd'hui des infirmières, des aide-soignantes qui se reconvertissent. On demande surtout des moyens supplémentaires», plaide Christophe Prudhomme porte-parole de l'association des médecins urgentistes de France sur BFM-TV. «Les moyens c'est une augmentation de salaire, pas une prims pour certains.»
Les infirmières par exemple restent en moyenne 5 ans seulement aujourd'hui à l'hôpital public, nous rappelaient des infirmières qui manifestaient jeudi dernier.
10h08 : La question des moyens
Syndicats et collectifs réclament une augmentation d’au moins 4 % du budget des hôpitaux alors que le budget de la Sécu pour 2020, en cours d’examen au Parlement, ne prévoit qu’un peu plus de 2 %, soit 84,2 milliards pour les établissements publics et privés.
Les dirigeants des hôpitaux publics ont réclamé fin octobre une rallonge d’au moins 250 millions d’euros, certaines sources au sein de la majorité évoquant ces derniers jours un coup de pouce de l’ordre de 400 millions.
10h05 : Thomas Mesnier, député et ancien urgentiste parlait de l’attractivité de l’hôpital public à la radio
Sur France Info, Thomas Mesnier, député LREM et ancien urgentiste a insisté sur la question de l’attractivité des métiers de l’hôpital public, alors que le privé attire de plus en plus de soignants. Est-ce à dire qu’il y aurait une revalorisation des salaires en début de carrière ?
Garder les jeunes médecins à l’hôpital public plutôt que dans le privé, remplir les instituts de formation d'infirmiers et d'aides-soignants : « Il y a un enjeu très important d'attractivité de l’hôpital public auquel nous devons répondre. » @franceinfo pic.twitter.com/GlQSBVQyPL
— Thomas MESNIER (@MESNIERThomas) November 20, 2019
10h : La question de la reprise de la dette
Parmi les annonces, il devrait être question de la dette des hôpitaux publics, d’une hauteur de 30 milliards d’euros. Dimanche, Bercy confirmait qu’il était question que l’Etat reprenne la dette de l’hôpital public. Est-ce que cela concernera toute la dette ou une partie ? On en saura plus dans peu de temps. On vous explique ici ce que cela changerait.
9h58: Un troisième plan en quelques mois
Emmanuel Macron a demandé au gouvernement une «accélération» de Ma Santé 2022 pour «investir plus fortement». Ce nouveau plan semble être celui de la dernière change car les annonces de la ministre de la Santé Agnès Buzyn en juin et en septembre, chiffrées à 750 millions d'euros sur trois ans, n'avaient pas suffi à mettre fin à la grève inédite des urgences démarrée en mars.
9h56: Jeudi dernier, la grande manifestation des soignants
Jeudi dernier, les soignants, des chefs de service aux aides-soignants ont défilé dans les rues. Une mobilisation massive, suivie par un quart des médecins hospitaliers et plus d'un paramédical sur dix, qui a fait réagir le président. «La situation est encore plus grave que celle que nous avions analysée», Emmanuel Macron lui-même a fini par l'admettre lors de son allocution impromptue en marge d'un déplacement à Epernay (Marne) jeudi dernier, promettant des «décisions fortes» pour l'hôpital.
9h50: Retrouvez notre vidéo de la manifestation de jeudi dernier
9h45: Crise depuis huit mois
Depuis mars, certains paramédicaux dans les urgences de la France entière poursuivent un mouvement de grève. Le collectif Inter-Urgences, créé pendant ce mouvement inédit, réclame une augmentation de salaire de 300 euros mensuels, davantage d'effectifs dans les urgences et la réouverture de lits. En juin, puis en septembre, Agnès Buzyn a promis de nouveaux moyens. Sans succès, le mouvement de grève est toujours en cours.