Préservatif: Le réflexe n’est pas systématique chez les jeunes

ETUDE Autre comportement à risque observé chez cette population : l’absence chez beaucoup de jeunes du recours régulier au dépistage du virus du sida...

20 Minutes avec agence
Illustration de préservatifs.
Illustration de préservatifs. — CARO FOTOS/SIPA

57 % des étudiants et 42 % des lycéens n’utiliseraient pas invariablement un préservatif lors d’une relation sexuelle. Chez les étudiants, la principale raison invoquée pour ne pas systématiquement privilégier un rapport sexuel protégé est la stabilité de la relation amoureuse établie avec la partenaire.

Ils sont ainsi 76 % à avancer cet argument. 16 % expliquent avoir moins de sensations en utilisant un préservatif et 10 % indiquent que le recours à ce moyen de contraception les gêne.


Pas de dépistage régulier du sida

C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par Opinion Way pour la mutuelle étudiante Smerep et remis sur la table dans le cadre du Sidaction, qui aura lieu cette année du 24 au 26 mars. L’étude a été menée en avril et mai 2016 et met en avant les risques que n’hésitent pas à prendre les jeunes face à au sida et à d’autres maladies sexuellement transmissibles.

Ainsi, en plus de négliger l’utilisation du préservatif, les étudiants et lycéens français ne sont pas non plus adeptes du dépistage régulier du VIH. 56 % des lycéens et 43 % des étudiants n’effectuent aucun examen quand ils changent de partenaire.

C’est la sensation de ne pas avoir besoin d’être testé qui explique la tendance, pour 70 % des jeunes concernés. Mais aussi, pour 26 % des étudiants interrogés, le manque d’information quant à la marche à suivre pour se faire dépister.