Médecins: Négociations en cours autour de la consultation à 25 euros

MEDECINS La convention quinquennale qui régit, entre autres, le tarif à payer par les patients chez leur médecin généraliste, doit être signée mercredi. En théorie…

20 Minutes avec agences
Illustration: visite chez le médecin généraliste.
Illustration: visite chez le médecin généraliste. — Baleydier/SIPA

La consultation chez le généraliste à 25 euros, ce n’est pas encore pour tout de suite. Après trois jours de négociations, l’Assurance maladie a en effet proposé aux médecins libéraux une revalorisation en deux temps du prix à payer par les patients.

Celui-ci passerait de 23 à 24 euros au 1er avril 2017, puis à 25 euros au 1er décembre. Le seuil des 25 euros serait atteint plus tôt que la date initialement prévue, avril 2018. Mais les syndicats de médecins réclament une application en une seule fois.

Une réunion à l’Elysée est prévue

« En l’état, on ne signe pas », a annoncé Claude Leicher, du syndicat MG France, premier chez les généralistes. Le texte doit pourtant théoriquement être ratifié par les différents acteurs mercredi. Une réunion à l’Elysée est prévue la veille entre le syndicat et un conseiller de François Hollande.

La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), syndicat majoritaire chez l’ensemble des médecins (généralistes et spécialistes), refuse également le projet en l’état, mais laisse la porte ouverte à des ajustements « si dans le cadre de l’architecture de l’enveloppe proposée, des éléments peuvent permettre une signature », a précisé le président de la CSMF, Jean-Paul Ortiz.

Le responsable du syndicat estime que, après application de l’ensemble des mesures proposées, la somme totale mise sur la table par l’Assurance maladie atteint désormais entre « 910 et 920 millions d’euros ».

Un budget bien plus important que celui de la convention 2015, qui s’élevait à 663,6 millions d’euros, a tenu à souligner l’Assurance-maladie. Si le projet d’accord n’est pas validé d’ici au 26 août, un règlement arbitral, moins avantageux, sera confié au haut fonctionnaire Bertrand Fragonard.