Pandémies: La Banque mondiale crée un fonds d'urgence pour protéger les pays pauvres

MONDE D’un montant de 500 millions de dollars, il devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année…

20 Minutes avec agences
Un membre de la Croix-Rouge, en combinaison de protection, lors de l'épidémie du virus Ebola, le 5 janvier 2015 à Monrovia, au Liberia
Un membre de la Croix-Rouge, en combinaison de protection, lors de l'épidémie du virus Ebola, le 5 janvier 2015 à Monrovia, au Liberia — ZOOM DOSSO AFP

« On ne peut pas changer la vitesse d’un ouragan ou la force d’un tremblement de terre mais nous pouvons influer sur la propagation d’une épidémie en acheminant suffisamment d’argent au bon endroit et au bon moment. »

La Banque mondiale (BM), présidée par Jim Yong Kim, a annoncé samedi la mise en place d’un fonds d’urgence destiné aux pays pauvres en cas de pandémie.

500 millions de dollars

Opérationnel d’ici la fin de l’année, il permettra, via notamment des polices d’assurance, de débloquer 500 millions de dollars face à des épidémies comme Ebola ou le Sras (syndrome respiratoire aigu sévère), définies selon des critères précis.

Ces ressources, alimentées par les plus riches des Etats-membres de la Banque mondiale, seront ouvertes aux 77 pays les plus pauvres du globe, identifiés par la BM. Parmi les contributeurs, le Japon a déjà annoncé qu’il participerait à hauteur de 50 millions de dollars.

Des réserves flexibles en cash

Selon Jim Yong Kim, l’épidémie de virus Ebola qui a sévi dans trois pays d’Afrique de l’Ouest en 2014, a été un « réveil brutal » mettant au jour la lenteur du déblocage de l’aide internationale. « Il a fallu des mois pour acheminer les ressources substantielles et du soutien aux pays pendant que le nombre de victimes continuait de monter. »

La Banque mondiale a ajouté que des réserves complémentaires en cash, dont le montant n’a pas été précisé, seraient disponibles pour des épidémies comme celles du virus Zika, qui ne remplissent pas les conditions définies dans les contrats d’assurance.