
Le virus Zika, qui provoque notamment des malformations sur les fœtus, pourrait bientôt être dépisté plus rapidement et à moindre coût.
Des chercheurs de l’université de Harvard (Etats-Unis) ont en effet conçu un test permettant de le détecter « à des concentrations beaucoup plus faibles qu’auparavant », dans le sang et la salive, expliquent les scientifiques dans leur étude, publiée vendredi dans le journal Cell.
A quick, cheap and versatile test for #Zika from the Collins' lab at @MIT: https://t.co/xwzvFmiwG6 pic.twitter.com/ISgcP20LfK
— Cell at CellPress (@CellCellPress) May 6, 2016
« Un simple changement de couleur »
Car si deux tests ont déjà été approuvés par le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC), ils confondent parfois le Zika avec des virus similaires, comme le virus du Nil occidental ou la dengue. En outre, les dépistages actuels nécessitent des équipements spécifiques, disponibles seulement dans les zones urbaines.
Avec ce nouvel outil de diagnostic, qui peut être lyophilisé et stocké pendant un an, le résultat s’affiche « par un simple changement de couleur, si bien que même un œil peu entraîné peut facilement savoir si le virus Zika est présent ou non dans l’échantillon », précisent les chercheurs, qui l’ont testé avec succès sur des singes.
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D’après eux, le test pourrait coûter seulement un dollar par personne et être disponible dans les prochains mois. Un pas de plus pour mieux comprendre et contrer l’épidémie de ce virus transmis par le moustique Aedes.