Le mauvais temps du mois de juillet pèse plus sur votre moral que sur votre santé
CLIMAT «20 Minutes» fait un premier bilan santé de cette météo anormalement maussade…
L’été se fait attendre dans l’Hexagone mais la déprime, elle, est bien là. Ce mois de juillet 2014, gris, pluvieux et frais pèse sur la santé et le moral des Français.
Pas d’épidémies importantes
Du côté des salles d’attente, toutefois, le trafic n’explose pas cette année. «La hausse reste relative même s’il y en a plus que ne le voudrait le calendrier, constate le docteur Jacques Battistoni, médecin généraliste et membre du syndicat des médecins généralistes. Et jusqu’à présent les Français se déplacent pour des symptômes pathologiques normalement liés au froid. Bronchite, fièvre, mal de gorge, nez qui coule, sinusite car les gens ne pensent pas forcément à se couvrir», poursuit-il. A part l’angine d’été, un «classique», le docteur note l’absence d’épidémies importantes, caractéristique de la période estivale, que le mauvais temps n’a pas modifiée.
«Il ne faut pas croire que le mauvais temps joue la santé, l’origine des maladies reste complexe à comprendre. La pluie fait en revanche davantage ressortir les rhumatismes», note le médecin. Des symptômes à guérir grâce au soleil. «C’est pour cela que les cures ont lieu dans le Sud de la France», précise-t-il.
Alors faut-il aller consulter après ces quelques semaines de grisaille en cas de sensation physique de moins bien. «Cela n’est pas nécessaire, on peut partir en vacances sans se soucier», assure le professionnel. Pour lui l le risque de déprime est davantage à prendre au sérieux. «Il ne faut pas s’inquiéter de pathologies du mois de juillet mais plutôt de ceux qui n’ont pas le moral et leur assurer que cela va s’arranger», affirme Jacques Battistoni. Et de conseiller. «Pour le moral il y aura une amélioration quand il y aura du soleil. Le simple fait de s’aérer, d’avoir chaud suffit à rendre positif.»