Rennes : Des étudiants agressés près de l’université Rennes-1, l’extrême droite accusée
Agression L'agression se serait produite alors que les trois étudiants, deux hommes et une femme, arrachaient des affiches d'un groupuscule d'extrême droite
Les circonstances de l’agression sont encore floues. Dimanche 19 mars vers 23h50, trois étudiants, deux hommes et une femme, ont été agressés non loin de la station de métro Beaulieu, à Rennes. Roués de coups, les deux étudiants ont été blessés tandis que l'étudiante a réussi à prendre la fuite.
Ce mardi, le président de l’université de Rennes David Alis a apporté son soutien aux trois victimes, inscrits en cursus de philosophie. « L’université condamne avec une extrême fermeté ces actes intolérables et adresse son plein soutien aux trois étudiants. Nous saisissons la justice », a fait savoir l’établissement, qui précise qu’un des blessés a dû être hospitalisé.
Une enquête a été ouverte par la police. Pour l’heure, le contexte de cette agression n’est pas clairement déterminé. Dans un communiqué, le syndicat Solidaires n’hésite pas à accuser « des fascistes » et cible notamment l’organisation « L’Oriflamme », dont le logo aurait été retrouvé sur des affiches. Le syndicat explique que « cinq à sept individus cagoulés et armés » ont attaqué les étudiants qui décollaient leurs affiches. « Il ne s’agit pas d’une bagarre. Les étudiants ont tenté de fuir dès l’arrivée du groupe et ont été roués de coups sans opposer de résistance », assure Solidaires. « Nous contestons les accusations portées à notre encontre », répond un porte-parole de L'Oriflamme. Ce dernier assure que les militants « ont subi un contrôle de police aux abords du Roazhon Park au moment de ladite agression ».
Un nouveau mouvement à Rennes
L’Oriflamme est un nouveau mouvement né à Rennes après le départ de plusieurs membres du groupe d’extrême droite Action française. Il se présente comme un mouvement qui rassemble « tous ceux qui ont à cœur de sauver notre nation et notre civilisation ».