Malgré une météo capricieuse, les touristes n’ont pas boudé la Bretagne cet été
TOURISME La Bretagne reste toujours l’une des destinations préférées des Français…
- Le nombre de nuitées devrait avoisiner les 90 millions cet été dans la région.
- Le printemps radieux avait parfaitement lancé la saison.
- Les professionnels ont assisté au retour de la clientèle allemande et espagnole.
On a beaucoup parlé de la météo pourrie cet été sur une grande partie de la France. C’était aussi le cas en Bretagne même si la situation était assez contrastée suivant le lieu où l’on se trouvait. En dépit de ces aléas climatiques, avec un thermomètre qui a joué au yoyo tout l’été, les touristes sont restés fidèles à la région.
Avec près de 9 millions de nuitées enregistrées sur la saison, la Bretagne reste ainsi la quatrième région préférée des Français pour les vacances d’été, derrière Paris, Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Occitanie. « Après une année 2016 compliquée, marquée par un climat social pesant en France et la menace d’attentats, nous renouons avec une croissance importante », se réjouit Anne Gallo, vice-présidente de la région Bretagne en charge du tourisme.
Le retour en force des Allemands et des Espagnols
Pour compenser un mois de juillet assez triste, tant au niveau de la météo que des réservations, les professionnels du tourisme ont pu compter sur un début de saison assez exceptionnel. « Les ponts ont boosté la fréquentation dans la région. Pour le week-end de l’Ascension par exemple, il y avait autant de monde qu’au 15 août », indique Jessica Viscart du Comité régional du tourisme.
Durant ce printemps radieux, les professionnels ont aussi assisté au retour de la clientèle étrangère qui s’était faite plutôt rare ces derniers temps. Cette tendance s’est confirmée pendant l’été « avec une forte hausse des Allemands et des Espagnols », précise Anne Gallo. La Bretagne a ainsi profité du succès outre-Rhin des livres et de la série télévisée Commissaire Dupin, dont les intrigues se déroulent en Bretagne.
« Les Espagnols sont quant à eux attirés par la richesse de notre patrimoine urbain et religieux », souligne Jessiva Viscart. Première clientèle étrangère en Bretagne, les Britanniques se sont par contre fait plus discrets cet été. La faute au Brexit bien sûr, mais aussi « à une baisse d’attractivité plus générale de la France et de la Bretagne », assure Anne Gallo.