Rennes: Le Crous s'adapte aux exigences d'étudiants toujours plus pressés

UNIVERSITE Une cafétéria d'un nouveau genre a vu le jour à Villejean...

Camille Allain
— 
Isabelle est serveuse à la nouvelle cafétéria du Crous de Villejean, à Rennes.
Isabelle est serveuse à la nouvelle cafétéria du Crous de Villejean, à Rennes. — C. Allain / APEI / 20 Minutes

Le Métronome. Si son nom n’a pas changé, son design a, lui, bien évolué. Construit en 1967, le restaurant universitaire de Villejean situé à deux pas de l’université Rennes 2 vient de subir un important lifting de son rez-de-chaussée pour laisser place à une cafétéria flambant neuve, inaugurée ce vendredi.

Au-delà de l’esthétique, le projet porté par le Crous avait surtout pour ambition de mieux coller aux exigences des étudiants. « Le temps du déjeuner s’est considérablement réduit. Aujourd’hui, on voit que les étudiants ont des modes de consommation plus nomades. Ils profitent de la pause déjeuner pour faire autre chose », explique Christelle Nihouarn, responsable marketing .

Pour le centre régional, , le défi était clair. Il fallait trouver une solution pour optimiser le nombre de passages aux caisses des cafétérias, prises d’assaut le midi. La solution a été trouvée avec l’ouverture d’un espace libre-service, où les étudiants peuvent choisir leur sandwich ou salade. « Il y a moins d’attente en caisse. Et puis ça permet aux gens qui le souhaitent de prendre leur temps pour choisir », assure Isabelle, serveuse chargée de la cafétéria.

Ici, 1.700 repas sont servis en moyenne chaque jour. Un chiffre qui flirte parfois avec les 3.000 repas les grands jours. Au total en 2015, 1,8 millions de repas ont été servis rien qu'à Rennes par le Crous. Mais contrairement aux cafétérias, les restaurants universitaires « assis » voient, eux, , alors même que les effectifs de deux facs rennaises continuent d’exploser.

Rennes encore, puis Brest et Lorient

Fort de son succès rennais, le Crous a pour ambition d’adapter un maximum de cafétérias en self-service en Bretagne. D’abord dans le bâtiment Ereve, au cœur de Rennes 2, puis à Brest et Lorient, d’ici 2018.