Université Bretagne-Loire: Une grande fac de l’ouest, à quoi ça sert?

EDUCATION Le nouveau président de la future entité va être élu lundi…

C. A.
Illustration de l'université Rennes 2, membre de l'université Bretagne Loire.
Illustration de l'université Rennes 2, membre de l'université Bretagne Loire. — C. Allain / APEI / 20 Minutes

Alors que les universités françaises se battent pour intégrer les prestigieux classements mondiaux, la tendance est au rassemblement pour exister au niveau international. L’ouest n’échappe à la règle et envisage sérieusement de rayonner avec son appellation « Université Bretagne Loire » , dont le président sera élu lundi.

Sept universités, quinze écoles…

Créée en janvier, cette entité regroupe au total sept universités (Rennes, Nantes, Brest, Angers…), quinze écoles et cinq organismes de recherche. Mais alors que les deux facs rennaises n’ont pas réussi à fusionner, que peut-on attendre d’une telle entité ? 20 Minutes fait le point.

« La complémentarité de nos territoires, de nos métropoles, de nos établissements et structures de recherche va nous permettre de construire une grande région de la connaissance et de l’innovation, visible et reconnue en Europe et à l’international », avait déclaré Olivier Laboux, président de l’université de Nantes. En clair, l’entité devra fédérer et unir ses forces pour mieux rayonner dans le monde et se faire connaître.

La seule solution pour rayonner ?

Avec ses 160.000 étudiants et 13.000 enseignants-chercheurs, l’université Bretagne Loire est devenue une Comue, ou Communauté d’universités et établissements. Si certains jugent le projet trop vaste et incohérent, d’autres assurent que c’est la seule solution pour rayonner. Aujourd’hui, elle se présente comme une plateforme regroupant toutes les offres de formations des différents sites. Il y a des doublons, mais c’est assumé, et l’offre est ainsi plus complète.


L’entité pourra certainement mieux se faire connaître maintenant qu’elle a emménagé dans ses nouveaux locaux. Basé à Rennes, le siège est établi dans la toute nouvelle Cité internationale, construite pour accueillir des enseignants-chercheurs du monde entier.

La nouvelle entité ne changera rien pour les étudiants inscrits à Rennes, Brest, Nantes, Vannes et compagnie, qui resteront élèves de leur propre fac ou école. L’université espère surtout pouvoir se positionner sur la recherche à l’international afin d’attirer les meilleurs éléments. Un vaste chantier.