Ligue 1: Kamil Grosicki, le «super-sub» polonais du Stade Rennais

Il n’a pas encore l’aura d’un David Fairclough ou d’un Ole Gunnar Solskjær, mais plus ça va, et plus Kamil Grosicki se forge une réputation de « super-sub ».

Il inaugure la Goal Line Technology

Inventé au milieu des années 70 en l’honneur de l’attaquant de Liverpool précité, le terme désigne un joueur remplaçant (« sub » = « substitute ») ayant la faculté de faire basculer une partie, dès lors qu’il entre en jeu.

Certes, la réalisation de Grosicki contre Nice (1-4), le 18 octobre, compta pour du beurre. Mais face à Montpellier (1-0), le 15 août, ou à Lorient (1-1), samedi, l’ailier rouge et noir a su réellement se montrer décisif, y ajoutant même une touche historique.

Il joue, mais pas trop quand même

L'international polonais est désormais nanti de trois buts en Ligue 1, tous inscrits, donc, en sortie de banc. De quoi conforter l’idée que l’intéressé n’est « rentable » que durant les deuxièmes moitiés de match. C’est du moins ce que pense Philippe Montanier, lequel ne l’a titularisé qu’à deux reprises, cette saison : contre Toulouse (3-1), le 29 août, et face à Troyes (1-1), le 26 septembre.

Même si Kamil Grosicki est le seul membre de l’effectif bretillien à avoir participé à toutes les rencontres de championnat, la situation n’est pas forcément idéale pour un élément dont l’objectif, à l’issue de l’exercice, est l’Euro 2016 avec l’« Aigle blanc » (surnom de sa sélection).

Il devrait démarrer face au PSG

Revenu en équipe de Pologne après sa fracture du bras gauche en novembre 2014, le (pour l’instant) joker de luxe sait que seul un temps de jeu conséquent lui permettra d’être de la compétition continentale.

À suivre la « logique » de Montanier, qui le fait débuter toutes les quatre journées, Grosicki devrait d’ailleurs entamer la réception du PSG, vendredi. Surtout avec les absences de Paul-Georges Ntep (convalescent) et Giovanni Sio (sans doute suspendu à la suite de son carton rouge à Lorient)...