Ligue 1. Stade Rennais: Ludovic, c'est de la Baal

FOOTBALL Le latéral gauche réussit un bon début de saison avec les Rouge et Noir...

Jeremy Goujon
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Le défenseur rennais Ludovic Baal, ici en duel avec le Lyonnais Alexandre Lacazette.
Le défenseur rennais Ludovic Baal, ici en duel avec le Lyonnais Alexandre Lacazette. — J.-P. Ksiazek / AFP

Depuis Cyril Jeunechamp, les supporters du Stade Rennais se languissent de retrouver un arrière gauche digne de ce nom.

En dix ans, Erik Edman, Carlos Bocanegra, Kévin Théophile-Catherine, Chris Mavinga et Cheikh M’Bengue (pour ne citer que les plus assidûs au poste) auront tour à tour succédé à l’aboyeur nîmois (milieu de formation…), sans pouvoir le faire oublier. Si certains desdits héritiers méritent toutefois la mention « passable » (voire « bien »), la grosse déception provient du dernier d’entre eux (2013-2015).

Didot s'est trompé...

« C’est un joueur énorme, beaucoup plus fort que Mavinga », assurait pourtant l’ancien Rennais Étienne Didot, quand son ex-partenaire toulousain M’Bengue débarqua en Ille-et-Vilaine. Deux saisons plus tard, l’international sénégalais, proche de la sortie cet été, n’aura pas convaincu grand monde. Alors, le SRFC a enrôlé Ludovic Baal.



Inamovible à Lens (2011-2015), le Guyanais, formé comme… attaquant au Mans, traduit déjà les paroles de son arrivée en actes. « Mon but est de jouer le plus possible, d’apporter ma pierre à l’édifice et de donner un plus à ce groupe. » Le plus en question réside à la fois dans sa solidité défensive et son apport offensif, d’ailleurs salué par ses nouveaux coéquipiers.

« Les joueurs savent quels ballons je veux. Je connais leurs qualités, comme celles notamment de Ludovic, qui est un très bon centreur », déclare ainsi Giovanni Sio, à la conclusion de ses deux passes décisives (à Bastia et contre Toulouse - but csc dans ce cas précis).

Des recrues efficaces

À l’image des autres recrues rennaises aperçues lors des cinq premières journées de Ligue 1 (Sio, Mendes, Sylla, Zeffane), le latéral semble donc figurer dans la catégorie « bonnes pioches ». Mais c’est à la fin du Baal qu’on paye les musiciens…