Ligue 1. Stade Rennais: Ludovic, c'est de la Baal
FOOTBALL Le latéral gauche réussit un bon début de saison avec les Rouge et Noir...
Depuis Cyril Jeunechamp, les supporters du Stade Rennais se languissent de retrouver un arrière gauche digne de ce nom.
En dix ans, Erik Edman, Carlos Bocanegra, Kévin Théophile-Catherine, Chris Mavinga et Cheikh M’Bengue (pour ne citer que les plus assidûs au poste) auront tour à tour succédé à l’aboyeur nîmois (milieu de formation…), sans pouvoir le faire oublier. Si certains desdits héritiers méritent toutefois la mention « passable » (voire « bien »), la grosse déception provient du dernier d’entre eux (2013-2015).
Didot s'est trompé...
« C’est un joueur énorme, beaucoup plus fort que Mavinga », assurait pourtant l’ancien Rennais Étienne Didot, quand son ex-partenaire toulousain M’Bengue débarqua en Ille-et-Vilaine. Deux saisons plus tard, l’international sénégalais, proche de la sortie cet été, n’aura pas convaincu grand monde. Alors, le SRFC a enrôlé Ludovic Baal.
Inamovible à Lens (2011-2015), le Guyanais, formé comme… attaquant au Mans, traduit déjà les paroles de son arrivée en actes. « Mon but est de jouer le plus possible, d’apporter ma pierre à l’édifice et de donner un plus à ce groupe. » Le plus en question réside à la fois dans sa solidité défensive et son apport offensif, d’ailleurs salué par ses nouveaux coéquipiers.
« Les joueurs savent quels ballons je veux. Je connais leurs qualités, comme celles notamment de Ludovic, qui est un très bon centreur », déclare ainsi Giovanni Sio, à la conclusion de ses deux passes décisives (à Bastia et contre Toulouse - but csc dans ce cas précis).
Des recrues efficaces
À l’image des autres recrues rennaises aperçues lors des cinq premières journées de Ligue 1 (Sio, Mendes, Sylla, Zeffane), le latéral semble donc figurer dans la catégorie « bonnes pioches ». Mais c’est à la fin du Baal qu’on paye les musiciens…