Rennes gère plutôt bienson portefeuille
Selon l'institut Montaigne, qui a passé au crible les finances publiques des dix plus grandes villes françaises, la situation de Rennes et de son agglomération « est globalement saine et solide ». Très dépensière jusqu'à présent, la capitale bretonne a mis un frein à ses dépenses qui ont baissé de 1, 5 % depuis 2008, avec notamment une réduction significative des investissements qui ont reculé de 16, 7 % sur ce mandat. Dans le même temps, les recettes fiscales de la ville se sont envolées avec des impôts locaux en hausse de 23, 9 %. En repli de 9, 7 % et qualifiée de « globalement sûre » par l'institut Montaigne, la dette de la ville atteint 726 € par habitant en 2012, soit 33 % de moins que la moyenne des villes comparables. Dans ce paysage assez flatteur pour l'équipe municipale en place, l'institut pointe toutefois l'importante augmentation des charges de personnel (+9, 6 % depuis 2008) qui pourrait selon lui « rigidifier le budget de la ville pour l'avenir ». J. G.