Ce direct est fini. Merci d’avoir suivi cette folle semaine politique avec nous.

L’Alliance pour le logement, qui rassemble dix organisations professionnelles du secteur, demande ce vendredi que soient conservées dans le futur projet de budget 2025 les mesures pour le logement qui faisaient consensus avant la chute du gouvernement Barnier : généraliser le prêt à taux zéro à tout le territoire pour les primo-accédants, une baisse de 200 millions d’euros de la réduction de loyer de solidarité, une aide de 200 millions d’euros pour financer des travaux de rénovation de logements sociaux, une enveloppe de 2,3 milliards d’euros pour les aides à la rénovation énergétique MaPrimeRénov', et, enfin, une exonération temporaire et plafonnée de certains droits de succession.

Mécontents contre la censure et ses conséquences sur le secteur agricole, des personnes ont emmuré la permanence de député de François Hollande à Tulle en Corrèze. « Il est sur un territoire rural. S’il ne veut pas défendre ses agriculteurs, son territoire, il n’a pas besoin d’une permanence en Corrèze », a critiqué Emmanuel Lissajoux, président de la branche départementale du syndicat agricole FNSEA.

Plus de 60 associations, ONG, syndicats, mutuelles et fondations réunies au sein du collectif « Pacte du pouvoir de vivre » ont appelé ce vendredi le prochain gouvernement à travailler avec le Parlement pour « partager un socle de priorités » afin de répondre à l'urgence sociale et écologique.

Parmi les priorités que ce groupe, fondé en 2019 après les gilets jaunes, veut voir partagées par les responsables politiques figurent « le pouvoir de vivre dignement: salaire, logement, biens de première nécessité, minima sociaux, transports, emploi ». La CFDT, ATD Quart Monde, la Fage (syndicat étudiant), Oxfam ou encore le Secours catholique figurent parmi les signataires.

Marine Le Pen a affirmé ce vendredi qu'elle serait tout à fait capable de voter à nouveau la censure d'un gouvernement si ce lui ci ne répondait pas aux demandes de son parti, le Rassemblement nationak, dans un entretien accordé au Figaro. « Que personne ne pense que j'aurais dorénavant les mains liées. Je peux tout à fait voter à nouveau une motion de censure », a-t-elle averti.

Bernard Cazeneuve a été interrogé par LCI lors d'un déplacement dans l'Eure au sujet d'une possible nomination de François Bayrou, dirigeant du Modem, à Matignon. « Bien sûr qu'il ferait un bon Premier ministre. Il a toutes les qualités pour ça », a répondu l'ancien chef du gouvernement sous François Hollande. Pour lui, François Bayrou « a une expérience politique incontestable », ayant « exercé des responsabilités dans l'appareil d'État ».

La censure du gouvernement de Michel Barnier ne « pénalisera pas la France » dans la négociation des possibilités de pêche dans l'Union européenne, qui se tient la semaine prochaine à Bruxelles, a affirmé ce vendredi le ministère de la Pêche, Fabrice Loher.

« Fabrice Loher participera au Conseil TAC (totaux admissibles de capture), et quotas en début de semaine en tant que ministre d'un gouvernement démissionnaire », a précisé son entourage.

L'ancien ministre de l'Agriculture et actuel maire du Mans fait partie des socialistes hostiles au rapprochement du PS avec LFI au sein de la Nupes puis du Nouveau front populaire.

On vous explique ici:

Le président s'est aussi « engagé » à « appeler dès aujourd'hui » LFI, les Ecologistes et le Parti communiste « pour leur proposer d'entrer en discussions » également avec ces formations, a précisé Olivier Faure, qui avait déploré avant l'entretien que ses alliés de gauche au sein du Nouveau Front populaire ne soient pas consultés.

Emmanuel Macron « n'a posé aucun préalable sur aucun sujet » lors des consultations en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre, et n'a « absolument pas » demandé aux socialistes de se détacher de La France insoumise, a déclaré vendredi le patron du PS Olivier Faure.

A l'issue d'une réunion des dirigeants du Parti socialiste avec le chef de l'Etat à l'Elysée, il a affirmé à la presse que ses troupes ne participeraient « en aucun cas à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite ».

« Nous étions venus demander au président de la République un Premier ministre de gauche, une méthode nouvelle, celle du compromis. Et nous nous en sommes tenus à cela », a complété à ses côtés le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud.

«Seul un Premier ministre de gauche est en mesure aujourd'hui de garantir cette orientation » nouvelle, a affirmé le patron du PS, se disant « étonné » et « inquiet » que le chef de l'Etat « n'ait pas encore appelé ni les communistes ni les écologistes qui ont pourtant fait part de leur volonté de participer à une démarche constructive ». Quelques heures plus tôt, Olivier Faure s'était dit prêt à discuter avec le camp présidentiel et la droite sur la base « de concessions réciproques ».

Et pour Matignon ? Toujours selon ce sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, Bernard Cazeneuve (32 %) et Bruno Retailleau (31 %) « sont au coude-à-coude en étant les moins mal placées dans l’opinion ».

Thierry Breton ou François Villeroy de Galhau, feraient en revanche « de "mauvais" Premiers ministres pour plus des trois-quarts de nos concitoyens ».

6 Français sur 10 demandent la démission d’Emmanuel Macron, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. C’est 5 points de plus qu’en septembre dernier. Pour 52 % des personnes interrogées, la motion de censure votée jeudi et la démission du gouvernement sont « une bonne chose pour la France ».

Le président de la République est perçu pour 46 % des sondés « comme le principal responsable de l’instabilité politique actuelle : il est jugé 10 fois plus responsable que Barnier et 4 fois plus que le NFP ou le RN ».

«La droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche qui a trahi Blum et Clemenceau », a déclaré sur X Bruno Retailleau. « Dans l’intérêt du pays, la droite peut accepter de faire des compromis, certainement pas des compromissions », a estimé le ministre de l'Intérieur démissionnaire.

Le président de la République a reçu en début de matinée et pendant 1h30 les dirigeants du camp macroniste (Renaissance, Modem, Horizons, Radicaux, UDI). Puis il attend à midi le chef des députés socialistes Boris Vallaud et son homologue du Sénat Patrick Kanner, ainsi que le chef du parti Olivier Faure. En début d’après-midi, ce sera au tour des dirigeants de LR.

«Je ne suis pas candidate à Matignon, je suis maire de Paris et je souhaite aller au bout de mon mandat », a déclaré sur France 2 Anne Hidalgo qui estime nécessaire de nommer au poste de Premier ministre « une personnalité de gauche, centre gauche ».

«On voit bien que par ces petits jeux, il cherche à diviser la gauche », a estimé sur BFMTV la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier. « Tout le monde cherche des solutions, sauf lui », a-t-elle déclaré, ajoutant que le président de la République, qui a « du mépris pour l'écologie » et « la justice sociale », « choisit ses interlocuteurs ».

Un total de 17,5 millions de téléspectateurs ont regardé jeudi soir à 20 heures l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron sur l’ensemble des chaînes qui la diffusaient, au lendemain d’une censure historique qui a renversé le gouvernement de Michel Barnier, selon des chiffres de Médiamétrie vendredi.

Cela représente 76,2 % de part d’audience (PDA), ce qui signifie que plus de 7 personnes sur 10 qui étaient devant la télévision à ce moment-là regardaient cette allocution de dix minutes.

Emmanuel Macron « n'a posé aucun préalable sur aucun sujet » lors des consultations en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre, et n'a « absolument pas » demandé aux socialistes de se détacher de La France insoumise, a déclaré vendredi le patron du PS Olivier Faure.

A l'issue d'une réunion des dirigeants du Parti socialiste avec le chef de l'Etat à l'Elysée, il a affirmé à la presse que ses troupes ne participeraient « en aucun cas à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite ».

« Nous étions venus demander au président de la République un Premier ministre de gauche, une méthode nouvelle, celle du compromis. Et nous nous en sommes tenus à cela », a complété à ses côtés le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud.

«Seul un Premier ministre de gauche est en mesure aujourd'hui de garantir cette orientation » nouvelle, a affirmé le patron du PS, se disant « étonné » et « inquiet » que le chef de l'Etat « n'ait pas encore appelé ni les communistes ni les écologistes qui ont pourtant fait part de leur volonté de participer à une démarche constructive ». Quelques heures plus tôt, Olivier Faure s'était dit prêt à discuter avec le camp présidentiel et la droite sur la base « de concessions réciproques ».

6 Français sur 10 demandent la démission d’Emmanuel Macron, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. C’est 5 points de plus qu’en septembre dernier. Pour 52 % des personnes interrogées, la motion de censure votée jeudi et la démission du gouvernement sont « une bonne chose pour la France ».

Le président de la République est perçu pour 46 % des sondés « comme le principal responsable de l’instabilité politique actuelle : il est jugé 10 fois plus responsable que Barnier et 4 fois plus que le NFP ou le RN ».

«La droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche qui a trahi Blum et Clemenceau », a déclaré sur X Bruno Retailleau. « Dans l’intérêt du pays, la droite peut accepter de faire des compromis, certainement pas des compromissions », a estimé le ministre de l'Intérieur démissionnaire.

Un total de 17,5 millions de téléspectateurs ont regardé jeudi soir à 20 heures l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron sur l’ensemble des chaînes qui la diffusaient, au lendemain d’une censure historique qui a renversé le gouvernement de Michel Barnier, selon des chiffres de Médiamétrie vendredi.

Cela représente 76,2 % de part d’audience (PDA), ce qui signifie que plus de 7 personnes sur 10 qui étaient devant la télévision à ce moment-là regardaient cette allocution de dix minutes.

Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure s’est dit prêt à discuter avec les macronistes et la droite sur la base « de concessions réciproques » en vue de la formation d’un nouveau gouvernement qui aurait un « contrat à durée déterminée ».

Olivier Faure, qui sera reçu vendredi à midi à l’Elysée, s’est dit prêt sur franceinfo à faire « des compromis sur tous les sujets », y compris les retraites. Il souhaite qu’Emmanuel Macron désigne « un préfigurateur » qui organiserait cette négociation entre forces politiques avant de nommer un Premier ministre.

Ce qui alimente forcément des spéculations sur une éventuelle tentative d'enfoncer un coin au sein de l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire.

Emmanuel Macron reçoit ce vendredi plusieurs dirigeants politiques allant du PS aux LR. Les dirigeants du camp macroniste (Renaissance, MoDem, Horizons, Radicaux, UDI) sont attendus en début de matinée, puis à midi le chef des députés socialistes Boris Vallaud et son homologue du Sénat Patrick Kanner, ainsi que le responsable du parti Olivier Faure. En début d’après-midi, ce sera au tour des dirigeants de LR.