C'est la fin de ce direct. Merci d'avoir suivi cette journée politique avec nous.

Emmanuel Macron s’est exprimé ce jeudi soir à la télévision après la censure du gouvernement Barnier. Pas de successeur pour Michel Barnier à l'horizon, mais le président nommera bientôt un nouveau Premier ministre chargé de former un « gouvernement d’intérêt général ».

Emmanuel Macron a aussi critiqué les oppositions, parlant d’un « front antirépublicain », et a appelé à « un cap clair » pour la nation, faisant une comparaison avec la reconstruction de Notre-Dame de Paris. L'essentiel de son intervention est à retrouver dans notre récap.

Selon BFM, Emmanuel Macron va recevoir, vendredi, à l’Elysée, les présidents des différents groupes à l’Assemblée nationale ainsi que les chefs du PS, du centre et de la droite républicaine.

Emmanuel Macron est « la cause du problème » politique en France et « s’en ira par la force des événements », a assuré le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sur TF1.

« C’est lui qui fiche la pagaille c’est lui bloque tout et ne veut entendre personne », a dit Jean-Luc Mélenchon, en estimant que « dans un mois ou dans deux mois peut être, le Rassemblement national finira par se dire qu’il n’y a pas d’autre solution » que le départ d’Emmanuel Macron de l’Elysée, que les Insoumis appellent de leurs vœux depuis l’été.

La députée macroniste Agnès Pannier-Runacher, sur X, se félicite que « le président de la République a fixé un cap clair pour le pays ».

Reprenant l’expression du chef de l’Etat, elle appelle les « forces républicaines » à se montrer « à la hauteur de la situation ».

Sur X, la députée LFI et vice-présidente de l’Assemblée nationale, Clémence Guetté, pointe « l’arrogance » d’Emmanuel Macron qui, selon elle, « insulte tout le monde, s’exonère de son bilan et n’annonce rien ». Elle conclut par « il doit partir ».

Le député écologiste Alexis Corbière est « sidéré » des propos du chef de l’Etat et dénonce sa responsabilité dans la situation actuelle.

Il prévient d’une « combine gouvernementale fumeuse pour fracturer [son] camp » et insiste pour que le « NFP reste uni ».

Si Marine le Pen n’a pas encore réagi directement aux propos d’Emmanuel Macron, elle prévient tout de même que le RN s’opposera « à un Premier ministre de Gauche ».

« Il n’y aura pas de Premier ministre issu du Nouveau Front populaire, et j’espère qu’Emmanuel Macron en nommera un qui sera capable de parler avec tout le monde », a-t-elle déclaré sur X.

La patronne d’EELV concède tout de même « une bonne nouvelle » dans l’allocution du chef de l’Etat : « le Président de République n’a pas nommé à la va-vite un Premier ministre encore plus à droite ».

Puis le tacle : « Sur tout le reste, c’est simple : rien n’allait. Et puis ce niveau de mépris ! »

On n’a pas appris grand-chose de cette courte allocution, hormis que le président de la République reconnaît que sa décision de dissoudre l’Assemblée n’a « pas été comprise » et qu’il en assume « la responsabilité ».

Samedi, devant le monde, nous allons célébrer la réouverture de Notre-Dame. Ce chantier que l'on croyait impossible, nous l'avons fait. Comme nous avons réussi les JO.

C'est parce qu'il y avait une volonté, pour une cause plus grande que nous tous.

Nous avons 30 mois pour que le gouvernement puisse agir. Ils doivent être 30 moins d'actions utiles pour le pays en partant du réel.

En début d’année, le gouvernement préparera un nouveau budget. C’est nécessaire si l’on veut permettre au pays d’investir.

Je nommerai dans les prochains jours un Premier ministre d'intérêt général représentant toutes les forces politiques d'un arc de gouvernement qui puisse participer ou, à tout le moins, qui s'engage à ne pas le censurer.

Sa priorité sera le budget, une loi spéciale sera déposée mi-décembre. Cette loi temporaire permettra, comme c'est prévu par notre Constitution, la continuité des services publics et de la vie du pays. Elle appliquera pour 2025 les choix de 2024

Ils ne pensent qu'à l'élection présidentielle, avec cynisme, et préfèrent le chaos.

Le monde et l'europe avancent, la France a besoin d'un gouvernement. Vous m'avez confié un mandat de 5 ans et je l'exercerai.

Michel Barnier était susceptible de rassembler une majorité. J’ai laissé le 1er ministre gouverner. Et il a été censuré comme cela n’a jamais été fait. L'extrême droite et l'extrême gauche se sont unies dans un front anti-républicain.

Je n’assumerai jamais l’irresponsabilité des autres. Ils ont choisi le désordre à la veille des fêtes.

J'ai pris acte de la démission de Michel Barnier. Il s'est Montré à la hauteur.

Sur France Info, le député (PS) de l’Essonne, Jérôme Guedj, se félicite qu’Emmanuel Macron ne se précipite pas pour donner un nom de Premier ministre : « J’espère que cette intervention sera un discours de la méthode pour sortir de cette crise », insiste l’élu.

Pour lui, le président de la République doit « prendre le temps de construire une stabilité », et cela passe par la consultation de « tous les groupes politiques ».

Le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau s'est dit « prêt à continuer et terminer son travail à Beauvau » dans une interview données au Figaro. Il pose toutefois des conditions, et refuserait par exemple de travailler avec « un Premier ministre de gauche », jugent le « mélenchonisme » comme « la gauche la plus archaïque d'Europe ».

Samedi, devant le monde, nous allons célébrer la réouverture de Notre-Dame. Ce chantier que l'on croyait impossible, nous l'avons fait. Comme nous avons réussi les JO.

C'est parce qu'il y avait une volonté, pour une cause plus grande que nous tous.

Nous avons 30 mois pour que le gouvernement puisse agir. Ils doivent être 30 moins d'actions utiles pour le pays en partant du réel.

En début d’année, le gouvernement préparera un nouveau budget. C’est nécessaire si l’on veut permettre au pays d’investir.

Je nommerai dans les prochains jours un Premier ministre d'intérêt général représentant toutes les forces politiques d'un arc de gouvernement qui puisse participer ou, à tout le moins, qui s'engage à ne pas le censurer.

Sa priorité sera le budget, une loi spéciale sera déposée mi-décembre. Cette loi temporaire permettra, comme c'est prévu par notre Constitution, la continuité des services publics et de la vie du pays. Elle appliquera pour 2025 les choix de 2024

Ils ne pensent qu'à l'élection présidentielle, avec cynisme, et préfèrent le chaos.

Le monde et l'europe avancent, la France a besoin d'un gouvernement. Vous m'avez confié un mandat de 5 ans et je l'exercerai.

Michel Barnier était susceptible de rassembler une majorité. J’ai laissé le 1er ministre gouverner. Et il a été censuré comme cela n’a jamais été fait. L'extrême droite et l'extrême gauche se sont unies dans un front anti-républicain.

Je n’assumerai jamais l’irresponsabilité des autres. Ils ont choisi le désordre à la veille des fêtes.

J'ai pris acte de la démission de Michel Barnier. Il s'est Montré à la hauteur.

«Le Premier ministre a remis ce jour la démission de son gouvernement au président de la République qui en a pris acte », indique ce jeudi l'Elysée dans un communiqué.

« Michel Barnier assure, avec les membres du gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement », poursuit le texte, alors qu'Emmanuel Macron doit s'exprimer ce soir à 20 heures lors d'une allocution télévisée.

Emmanuel Macron déjeune jeudi à l'Élysée avec François Bayrou, dont le nom circule pour prendre la succession de Michel Barnier à Matignon, a-t-on appris de source proche du dirigeant du MoDem, confirmant une information de RTL et du Parisien. Le nom du président du MoDem, allié du chef de l'Etat depuis 2017, circule pour le poste de Premier ministre, de même que celui du ministre des Armées Sébastien Lecornu.

Michel Barnier, qui devait remettre la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron au lendemain d'une motion de censure historique à l'Assemblée nationale, a quitté jeudi l'Elysée après un entretien d'une heure avec le chef de l'Etat, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le président a raccompagné sur le perron le Premier ministre renversé par les députés. Michel Barnier s'est ensuite encore attardé plusieurs minutes pour discuter avec le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler avant de partir en voiture.

Michel Barnier est arrivé jeudi matin à l’Élysée pour remettre la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron, après avoir été renversé la veille par les députés, a constaté un journaliste de l’AFP.

Conformément à l’article 50 de la Constitution, après l’adoption d’une motion de censure par l’Assemblée nationale, « le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement ». Emmanuel Macron s’adressera aux Français jeudi à 20 heures dans une allocution solennelle.

«Si Emmanuel Macron ne nomme pas un Premier ministre issu du NFP, on censurera automatiquement le gouvernement », a déclaré sur LCI Mathilde Panot. « Nous ne sommes pas d’accord avec le fait que la politique macroniste continue, elle a été battue trois fois dans les urnes et encore sévèrement hier », a déclaré la députée LFI du Val-de-Marne.

L'ancien ministre Sébastien Lecornu est, par ailleurs, cité parmi les favoris pour Matignon. « Je ne suis candidat à rien », insiste-il ce jeudi.

Les Républicains ne « feront pas tomber » le futur gouvernement même s'ils décidaient de ne pas y participer, a indiqué jeudi leur chef de file à l'Assemblée Laurent Wauquiez sur France 2.

« On ne sera pas dans le blocage, on ne sera pas dans la stratégie du pire (...), on ne fera pas tomber le gouvernement, on ne fera pas ce qu'a fait Marine Le Pen », a déclaré Laurent Wauquiez qui conditionne la participation de LR à un futur gouvernement en fonction des priorités qui seront mises sur la table.

L'agence de notation Moody's estime que la chute du gouvernement de Michel Barnier, balayé mercredi soir par une motion de censure, « réduit la probabilité d'une consolidation des finances publiques » de la France et « aggrave l'impasse politique du pays ».

« Cet événement est négatif pour le crédit", soit la note du pays, indique l'agence mondiale dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi, quelques heures après le vote par les députés de la censure du gouvernement, une première en France depuis 1962, et alors que la deuxième économie de la zone euro est épinglée par Bruxelles pour son déficit excessif.

Michel Barnier est attendu jeudi à 10 heures à l'Elysée pour présenter la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron, a déclaré la présidence à l'AFP.

Conformément à l'article 50 de la Constitution, après l'adoption d'une motion de censure par les députés, « le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement ».

Immédiatement après la censure, la cheffe des députés de La France insoumise, Mathilde Panot, a réclamé mercredi « des présidentielles anticipées ». « Même avec un Barnier tous les trois mois, Macron ne tiendra pas trois ans », a renchéri Jean-Luc Mélenchon.

Au lendemain d’une censure historique, Michel Barnier va présenter ce jeudi sa démission à Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat s’exprimera un peu plus tard, à 20 heures. Alors qu’il avait appelé mardi à « ne pas faire peur », il devra ce soir se montrer convaincant pour rassurer. Une mission d’autant plus ardue que sa popularité est au plus bas depuis son arrivée au pouvoir en 2017, ou depuis la crise des gilets jaunes l’année suivante, selon les baromètres.