Présidence de l'UMP: Christian Estrosi rallie François Fillon

POLITIQUE Le député-maire de Nice abandonne sa candidature pour soutenir l'ancien premier ministre...

Nicolas Bégasse, avec Reuters
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François Fillon et Christian Estrosi à Nice (Alpes-Maritimes), le 4 mai 2012.
François Fillon et Christian Estrosi à Nice (Alpes-Maritimes), le 4 mai 2012. — BEBERT BRUNO/SIPA

Le député-maire de Nice Christian Estrosi a annoncé ce mardi soutenir François Fillon comme candidat à la présidence de l’UMP. Déniant un «ralliement, mot qu'il déteste», le député-maire de Nice,  qui envisageait d'être lui-même candidat, a salué la «loyauté» de  l'ancien Premier ministre envers Nicolas Sarkozy et affirmé qu'il était  le mieux à même de favoriser «une vague bleue» aux élections municipales  de 2014.

«C'est un élu de terrain sur lequel je compte beaucoup pour engager  (...) la reconquête des territoires», a déclaré pour sa part François  Fillon lors d'une conférence de presse à son siège de campagne, à Paris,  aux côtés de Christian Estrosi.

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Au début du mois d’août, Christian Estrosi revendiquait 3.000 parrainages sur les 8.000 requis pour espérer devenir le nouveau secrétaire général du parti d’opposition. «Je vois qu'aujourd'hui, il y a une vague avec l'envie d'écrire une autre histoire que la seule histoire Copé-Fillon», déclarait-il alors.

La fédération UMP des Alpes-Maritimes, que dirigent Christian  Estrosi et Michèle Tabarot, choisie avec Luc Chatel pour le «ticket»  rival de Jean-François Copé, est la troisième en termes de  militants (12.500 en 2011) après Paris et les Hauts-de-Seine.

Christian Estrosi, 57 ans, qui fut le ministre de l'Industrie de  François Fillon de juin 2009 à novembre 2010, confère en outre à  l'ex-Premier ministre une caution sarkozyste opportune. On ignore pour l'heure quelle sera la place du maire de Nice dans le  dispositif Fillon, dont le ticket est officiellement constitué avec  Eric Ciotti, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez. François Fillon a  assuré qu'il jouerait «un rôle très important dans la campagne».