Syrie: Fabius estime que «Bachar al-Assad ne mériterait pas d'être sur la Terre»»

SYRIE Le ministre français des Affaires étrangères a aussi estimé que «le régime syrien devait être abattu et rapidement»...

20 Minutes avec AFP
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Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, qui a visité jeudi un camps de réfugiés syriens à la frontière turque, a déclaré que "le régime syrien doit être abattu et rapidement", dénonçant "les exactions" de Damas contre les populations civiles.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, qui a visité jeudi un camps de réfugiés syriens à la frontière turque, a déclaré que "le régime syrien doit être abattu et rapidement", dénonçant "les exactions" de Damas contre les populations civiles. — Anwar Amro afp.com

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius,  qui a visité jeudi un camps de réfugiés syriens à la frontière turque, a  déclaré que «le régime syrien devait être abattu et rapidement»,  dénonçant «les exactions» de Damas contre les populations civiles.

«Après avoir entendu les témoignages bouleversants des personnes ici  (...) quand on entend ça et je suis conscient de la force de ce que je  suis en train de dire: M. Bachar al-Assad ne mériterait pas d'être sur  la Terre», a-t-il dit aux journalistes.

«Opération de  destruction d'un peuple»

Le ministre français, qui achève en Turquie une tournée régionale qui  l'a mené au Liban et en Jordanie avant la Turquie, et axée sur la crise  syrienne et le flot de réfugiés qu'elle a engendré sur les pays  limitrophes, a accusé le président syrien de mener une «opération de  destruction d'un peuple». Laurent Fabius a rencontré des réfugiés du camp de conteneurs turcs qui  abrite 12.000 personnes, expliquant que ceux-ci avaient demandé l'aide  de la France pour mettre un terme à la répression du régime syrien et  demandé notamment que l'on livre des armes aux rebelles.

Il ne s'est pas engagé sur ce dernier point mais a affirmé qu'«on ne  pouvait pas accepter que Bachar, même s'il avait beaucoup reculé et  perdu du terrain, continue ses exactions».

La Turquie, qui partage une longue frontière avec la Syrie et qui est  très critique envers le régime de Damas, abrite sur son sol près de  70.000 régugiés, un chiffre en hausse annnoncé jeudi de source  diplomatique turque.