Réactions politiques à l'intervention télévisée du président Sarkozy

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Manuel Valls, ex candidat à la primaire PS rallié à François Hollande: "J'ai vu un président de la République qui sous des airs de badinage sympathique était en campagne, mais qui n'était pas à hauteur de ses responsabilités".
Manuel Valls, ex candidat à la primaire PS rallié à François Hollande: "J'ai vu un président de la République qui sous des airs de badinage sympathique était en campagne, mais qui n'était pas à hauteur de ses responsabilités". — Joël Saget afp.com

Des réactions politiques à l'intervention sur TF1 et France 2 du président Nicolas Sarkozy:

- Valérie Pécresse, ministre du Budget, porte-parole du gouvernement: "Le président a tenu un discours de vérité et de responsabilité" (sur France 2)

- Manuel Valls, ex candidat à la primaire PS rallié à François Hollande: "J'ai vu un président de la République qui sous des airs de badinage sympathique était en campagne, mais qui n'était pas à hauteur de ses responsabilités". "J'ai entendu un extraordinaire aveu d'échec, un président de la République se défaussant totalement, en allant chercher des décisions prises en 1982 et 1983, comme si la droite n'avait jamais gouverné, et comme si lui n'avait aucune responsabilité". (sur France 2).

- Marine Le Pen candidate à la présidentielle et présidente du FN: "Chercher sept milliards? C'est exactement ce que l'on verse sans en recevoir un centime à l'Union européenne chaque année. Voilà sept milliards d'économie" (sur France 2)

- Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle: "C'est assez pitoyable, nous méritons mieux que de nous entendre dire: cela va mal, c'est de la faute des retraités, c'est de la faute des fonctionnaires, c'est de la faute de tout le monde, sauf de ce qu'il fait lui-même, et en particulier des accords qu'il conclut au niveau de l'Europe". (sur France 2)

- Jean-Pierre Chevènement président d'honneur du MRC, possible candidat à la présidentielle: "L'érosion de l'appareil productif français, insuffisamment soulignée d'ailleurs, n'est rapportés qu'aux réformes sociales de la gauche depuis 1981 mais jamais à la sur-évaluation de 50% de l'euro depuis 2005. Le chef de l'Etat évoque la crise de l'euro sans évoquer la politique de change. Il évacue le rôle de la BCE alors que ses propositions sur ce sujet ont été repoussées par Mme Merkel. M. Sarkozy ne parle que de converger avec l'Allemagne, ou d'intégration renforcée, pour mettre l'Europe toute entière à la diète" (à l'AFP).

- Rachida Dati, eurodéputée UMP: M. Sarkozy "a expliqué avec clarté et pédagogie aux Français la situation de la France et les enjeux européens. Alors que dans de nombreux pays d'Europe, les taux de chômage explosent, les pensions et les salaires baissent". Il "a toujours été déterminé à préserver notre modèle social, en particulier pour les Français les plus modestes". Il "a sauvé notre système de retraite fondé sur la solidarité (...) Nicolas Sarkozy, en homme d'Etat et de devoir vis-à-vis des Français, continuera à être mobilisé pour que la France maintienne son rang de grande puissance". "Je suis convaincue que les Français ont adhéré à la vision défendue par" M. Sarkozy, "à son langage de vérité et ont mesuré sa détermination à poursuivre son action pour les protéger dans cette crise mondiale". (communiqué)