Qui a dit: Les casseurs «sont des sarkozystes militants»?
INDICE Il n’a jamais eu la langue dans sa poche...
C’est Jean-Luc Mélenchon, le leader du Parti de gauche (PG), très en verve actuellement. A l’issue d’une conférence de presse du PG ce jeudi matin, l’eurodéputé a lancé: «Qui casse aujourd'hui est un sarkozyste militant! (...) Ceux qui jettent des pierres, incendient, cassent des vitrines sont des sarkozystes militants, ils n'ont peut-être pas leur carte (...) mais la seule et unique personne à qui ils rendent service, c'est le président Sarkozy».
«Nous les regardons avec dégoût», a ajouté le patron du Parti de gauche, qui a appelé «la police républicaine à faire preuve du plus grand sang froid» et «à ne pas se laisser entraîner dans des escalades qui ne serviraient que les violents».
Interrogations sur l’identité des casseurs
Il a également repris certaines informations qui circulent à intervalle régulière, lorsqu’un conflit se durcit: les casseurs seraient des policiers. «Il y a des moments où on trouve que certains groupes ont un comportement un peu étrange: nous voyons des gens qui cinq minutes jettent des pierres et la minute d'après, ont un brassard...», a-t-il argué. «Il y a des photos et on a dit à nos amis de photographier et filmer beaucoup et de tout mettre sur les réseaux sociaux, c'est la meilleure des protections», a-t-il recommandé, soulignant qu'il n'y a «aucune espèce de complaisance du Front de gauche et de ceux en lutte avec les violents». «C'est deux mondes, ce sont les chevau-légers du sarkozysme qui viennent agresser le mouvement social en cassant», a encore insisté Jean-Luc Mélenchon.
A ses côtés, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, s’est également interrogé: «On voit devant certains quartiers ou certains lycées une présence policière totalement démesurée» et il y a «quelques éléments dont on aimerait bien savoir d'où ils sortent et par qui ils sont organisés, parce que tout ça ne semble pas relever de la génération spontanée», a-t-il ajouté.