Terminé
Nouveau Premier Ministre : Macron convie « l'ensemble des partis », hors LFI et RN, mardi à l'Elysée
Replay•Retrouvez les informations politiques de ce lundi 9 décembre 2024 alors qu’Emmanuel Macron poursuit ses consultations pour nommer un Premier ministreX.M., H.M.
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21h00
C'est la fin de ce live! Merci de l'avoir suivi
Un autre live consacré aux tractations en vue de la nomination d'un Premier ministre sera proposé dès mardi matin. Bonne soirée !
19h15
Macron convie « l'ensemble des partis », hors LFI et RN, mardi à 14 heures à l'Elysée
Emmanuel Macron a invité à des discussions mardi 14 heures à l'Elysée l'ensemble des partis disant se situer dans « une logique de compromis » dans le but de « constituer un gouvernement d'intérêt général », annonce ce lundi soir l'Elysée, excluant ainsi le Rassemblement national et La France insoumise.
« A l'issue de ses consultations menées depuis vendredi, le Président de la République a convié demain à 14h à l'Elysée l'ensemble des partis politiques ayant indiqué se placer dans une logique de compromis dans le but de constituer un gouvernement d'intérêt général ou de le rendre possible », a précisé la présidence. « L'objectif est d'avancer sur un accord concernant une méthode », a ajouté l'entourage du chef de l'Etat, alors que ce dernier avait promis en fin de semaine dernière un Premier ministre « dans les prochains jours ».
18h08
Retailleau milite pour garder son poste de ministre de l'Intérieur
Installé à Beauvau depuis à peine plus de deux mois, le sénateur de Vendée ne cache pas sa volonté de rester en poste pour récolter les fruits de ses mesures annoncées pour lutter contre la délinquance, le narcotrafic et l'immigration.
« Il y a un vrai moment Retailleau chez une partie des Français », reconnaît sur Sud Radio le directeur général de l'Ifop Frédéric Dabi, estimant qu'il a saisi l'occasion de son passage au ministère pour prendre la lumière et « créer quelque chose ».
Souvent présenté comme l'un des rares poids lourds de l'exécutif de Michel Barnier, le ministre démissionnaire, qui se rend mardi à Londres pour une réunion sur l'immigration, a récemment assuré devant les militants LR de Paris que les premiers résultats de sa politique sécuritaire se verraient « dans quelques mois ».
La censure de Michel Barnier a contrarié ses plans et son entourage prend à témoin les sondages favorables pour plaider pour son maintien à Beauvau.
16h07
Macron serait « dans le brouillard », selon un proche
«C'est le brouillard total pour le président. Il atterrit à peine » après Notre-Dame et « se sert des consultations pour gagner du temps », résume un proche cité par l'AFP
14h22
La fameuse réunion « transpartisane » serait une première depuis la dissolution
Si le chef de l’Etat concrétise cette proposition de réunion transpartisane, ce serait la première fois depuis la dissolution qu’Emmanuel Macron réunit plusieurs blocs politiques autour d’une même table. « On ne sait pas encore à qui exactement a été faite cette proposition et qui répondra favorablement », a expliqué Marine Tondelier. Mais « c’est un premier pas pour pouvoir travailler en confiance », a-t-elle estimé la patronne des écologistes.
« Nous, Ecologistes, serons à la table. J’imagine que les socialistes y seront, j’imagine que les communistes y seront. Je sais aussi que nous avons plus de poids dans cette discussion si les Insoumis viennent », a-t-elle aussi affirmé, alors que les dirigeants de LFI ont refusé de se rendre à l’Elysée.
14h02
Emmanuel Macron veut « s’extraire des griffes du RN et de LFI »
Selon Marine Tondelier, le président de la République a également indiqué que « la solution ne pourrait plus ou pas reposer sur un accord avec le Rassemblement national ». « Il a été très clair sur le fait que le Rassemblement national, pour lui, n’était pas dans le périmètre des partis qui souhaitaient discuter », a-t-elle ajouté.
Cela « correspond à ce qu’il pense, qu’il faut s’extraire des griffes du RN et de LFI », a pour sa part commenté un proche du président.
14h00
La fameuse réunion des forces politiques pourrait avoir lieu mardi
Emmanuel Macron a proposé lundi une « nouvelle méthode » pour construire le futur gouvernement, qui passerait par l’organisation d’une « réunion des différentes forces politiques pour échanger sur une plateforme programmatique », ont indiqué les responsables des Ecologistes, après une consultation à l’Elysée.
Selon la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, ces nouvelles discussions devraient avoir lieu dès mardi.
13h08
Emmanuel Macron propose une « réunion des différentes forces politiques »
Emmanuel Macron a proposé une « réunion des différentes forces politiques », ont indiqué les écologistes à leur sortie de l’Elysée.
12h33
Les députés Liot ouverts à « différentes sensibilités »
Les députés Liot (Liberté, Indépendants, Outre-mer, Territoires), reçu en premier à l’Elysée ce lundi matin, ont seulement demandé « quelque chose qui regroupe les différentes sensibilités », et surtout « que ça soit rapide, parce que le pays est dans une situation d’urgence », a résumé leur vice-président Christophe Naegelen.
11h37
Le communiste Fabien Roussel se veut constructif
«Nous voulons que les choses avancent […] Nous avons dit qu’il était préférable qu’il y ait un Premier ministre de gauche, sans donner de nom », indique le communiste Fabien Roussel à sa sortie de l’Elysée. « Nous avons mis en avant la question du pouvoir d'achat, la question des retraites, nous avons interpellé le président sur ces plans sociaux qui sont dévastateurs », ajoute-t-il.
11h30
« Plus de pilote dans l’avion » pour Marine Tondelier qui est arrivée à l’Elysée
Les Écologistes, conduits par leur secrétaire nationale, sont arrivés à l’Élysée. « On vient ce matin avec beaucoup de gravité parce qu’on voit qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion alors que la France vit une crise démocratique, politique, sociale, industrielle », a lancé Marine Tondelier. Pour, c’est à Emmanuel Macron « de proposer quelque chose qui ne soit pas juste la continuité de sa politique », estime-t-elle.
11h20
Le communiste Fabien Roussel prêt à négocier
Fabien Roussel, le chef de file des communistes, qui doit être reçu dans la matinée à l’Elysée, a déclaré au quotidien L’Humanité être « prêt à engager un dialogue » en vue notamment « d’obtenir un accord de non-censure ».
10h07
Jean-Noël Barrot s’enthousiasme pour Bayrou
Entre Modem, on se passe la pommade. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, applaudirait des deux mains si François Bayrou accédait à Matignon. Il « a toutes les qualités requises pour la fonction, et singulièrement dans le moment que notre pays traverse », a déclaré ce matin du France Info le vice-président du Modem, qui, si cette option se réalise, a toutes les chances de pouvoir rester au Quai d’Orsay.
08h55
Raphaël Glucksmann remet sur le tapis l’hypothèse Laurent Berger
Pour Matignon, « il faut une personnalité qui soit compatible avec la gauche », a jugé Raphaël Glucksmann sur France 2, évoquant la possibilité d’une « personnalité de la société civile » comme l’ancien leader de la CFDT Laurent Berger.
L’eurodéputé, chef du parti Place publique, espère ainsi « aller plus loin que le PS » et embarquer « aussi les communistes (et) les écologistes ». Ce que ne pourrait pas réussir François Bayrou, qui « enverrait le message de la continuité politique » quand « ce n’est pas ça qu’il faut ».
08h52
La gauche vraiment pas fan de l’hypothèse Bayrou
Le socialiste Boris Vallaud, l’écologiste Marine Tondelier et le social-démocrate Raphaël Glucksmann ont repoussé ce lundi l’hypothèse d’une nomination de François Bayrou à Matignon, rappelant que le centriste n’a « pas gagné les législatives » et incarne la « continuité politique » d’Emmanuel Macron. « La ligne politique de M. Bayrou n’a pas gagné les élections législatives » cet été, a souligné Marine Tondelier sur RTL, à quelques heures de son rendez-vous à l’Elysée pour discuter avec le chef de l’Etat de la formation d’un nouveau gouvernement.
Une ligne également défendue par Boris Vallaud : « Si ce n’est pas un Premier ministre de gauche, nous ne participerons pas à ce gouvernement », a affirmé le chef des députés PS au même moment sur France Inter.
08h23
Impôts, retraites… Ce que permet (ou pas) la loi spéciale
Cette loi spéciale, promise par Emmanuel Macron avant la mi-décembre, pourrait être portée par « le gouvernement démissionnaire ou par un nouveau gouvernement », a précisé le ministre démissionnaire du Budget.
Elle doit permettre d’éviter le « shutdown », à savoir une paralysie administrative, en reconduisant les crédits budgétaires de l’année 2024 pour l’année suivante. Elle servira aussi à prélever l’impôt à partir du 1er janvier 2025. « La loi spéciale ne peut pas indexer l’impôt sur le revenu à son barème sur l’inflation », a précisé le ministre évoquant une impossibilité constitutionnelle.
De leur côté, les retraites seront bien indexées « quoi qu’il arrive » par le Code de la Sécurité sociale, synonyme de revalorisation.
07h55
La loi spéciale pour la continuité du budget est « prête »
La loi spéciale est « prête » et peut être présentée « dès le prochain Conseil des ministres », assure ce lundi matin Laurent Saint-Martin, le ministre démissionnaire du budget. « Cela fait cinq jours que je suis au travail depuis la censure de ce gouvernement pour préparer cette loi spéciale qui pourrait être présentée dès le prochain Conseil des ministres, il suffit de le réunir pour qu’elle soit présentée », a-t-il déclaré sur TF1.
07h22
« Vous ne pouvez pas faire comme si on n’était pas là », prévient le RN
Le Rassemblement national reste à l’affût. n’est pas convié à l’Elysée. Mais son président Jordan Bardella demande déjà « à être reçu avec Marine Le Pen » par le futur Premier ministre « de manière à pouvoir exprimer très clairement (leurs) lignes rouges », qui n’ont « pas varié » : pouvoir d’achat, sécurité, immigration et scrutin proportionnel.
Arbitre de la censure du gouvernement Barnier, le RN prévient d’avance : « Vous ne pouvez pas faire comme si on n’était pas là ».
07h19
Les lignes rouges de Laurent Wauquiez
Laurent Wauquiez, le patron des Républicains, a rappelé ses « lignes rouges » dimanche dans le Figaro : « Ni LFI au gouvernement, ni le programme du Nouveau Front populaire ». Il a aussi affirmé qu’un Premier ministre socialiste est « une hypothèse pas crédible ».
6h50
Liot, les Ecologistes et le PCF attendus à l’Élysée
Emmanuel Macron reprend ce lundi matin ses consultations politiques à l’Elysée, cinq jours après la censure de Michel Barnier. Le chef de l’Etat s’apprête à recevoir tour à tour les députés indépendants du groupe Liot, puis les chefs des Ecologistes emmenés par Marine Tondelier, suivis des communistes autour de Fabien Roussel. Trois rencontres censées durer une heure chacune, à partir de 9 heures.