« Un élan rassembleur » pour Carole Delga aux « Rencontres de la Gauche », sans les Verts et les Insoumis…
A gauche toute Carole Delga a souhaité exprimer son envie d’un rassemblement « positif et rassurant » de la gauche
- Ce week-end, Carole Delga, présidente PS de la région Occitanie a organisé « Les Rencontres de la Gauche ».
- Quelque 2.500 personnes étaient présentes ce samedi et dimanche à Bram dans l’Aude.
- L’élue PS a exprimé sa volonté d’une gauche rassemblée et vouloir créer un collectif positif.
La présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga, qui organisait à Bram dans l’Aude ce week-end les « Rencontres de la Gauche » espère à travers elles incarner un « rassemblement positif et rassurant » à l’opposé d’une gauche de « l’invective » ou « donneuse de leçons ».
Il s’agit d'« avoir un élan rassembleur parce que face aux défis que nous avons, au défi social et au défi climatique, on ne peut y arriver que si on crée un élan collectif positif », a expliqué Carole Delga à la presse lors de ce rendez-vous dont la troisième édition a réuni quelque 2.500 personnes samedi et dimanche.
« C’est par un rassemblement positif et rassurant » que la gauche parviendra à gagner, a-t-elle dit, fustigeant la « gauche de l’invective, la gauche hostile » dans une allusion claire à La France insoumise ou la « gauche donneuse de leçons » qui condamne « celles et ceux qui prennent leurs voitures parce qu’ils n’ont pas le choix » et se plaint des barbecues, dans une référence à Europe Ecologie-Les Verts.
Pas de LFI ni EELV représentés…
À Bram, LFI n’était pas représentée, ni EELV dont une députée européenne, Karima Delli, devait initialement participer à une table ronde mais a finalement annulé, en raison du soutien de Carole Delga au projet contesté d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres.
Le porte-parole du PCF et nouveau sénateur de Paris Ian Brossat avait, lui, fait le déplacement, estimant que « la gauche a intérêt à dialoguer pour avancer ensemble ».
« Il faut sortir des oukazes, des invectives auxquelles on a parfois assisté ces dernières semaines », a-t-il dit à l’AFP, après une table ronde à laquelle participaient également Guillaume Lacroix, président du Parti radical de Gauche (PRG) ou Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, premier secrétaire délégué du PS et principal opposant à Olivier Faure.
Interrogée sur la présidentielle de 2027, Carole Delga qui se veut l’incarnation d’une gauche « populaire » et « vaillante » et à qui certains prêtent des ambitions nationales, a répondu : « Pour 2027, le chemin passe dans tous les cas par l’Occitanie parce que c’est une région qui pèse à gauche et qui concentre l’ensemble des problématiques des Français, elle illustre cette France qui se sent loin de tout, qui se sent reléguée, souvent déclassée ».