Présidentielle 2027 : Pour Jean-Luc Mélenchon, « ce sont les circonstances qui font une bonne candidature »
rendez-vous dans cinq ans ? Invité au journal de 20 Heures sur TF1, le leader de La France insoumise ne ferme pas la porte à une nouvelle tentative
Jamais trois sans quatre ? Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui avait échoué de peu aux portes du second tour en 2022, a laissé ce mercredi la porte ouverte à une candidature potentielle à la présidentielle de 2027, estimant sur TF1 que ce sont les circonstances qui en décideraient.
« Ce sont les circonstances qui font une bonne candidature », a déclaré Jean-Luc Mélenchon, invité du journal de 20 Heures, estimant avoir « porté brillamment » jusqu’ici le programme d’une gauche de rupture. « Je n’ai pas la vanité de me projeter cinq ans plus loin », a-t-il également déclaré.
« Faites mieux ! » en librairie
En janvier, le triple candidat à l’élection présidentielle avait déclaré ne pas être « candidat à (sa) succession ». « Ce sont les circonstances qui font les candidatures », avait-il cependant déjà prudemment noté.
L’ancien député des Bouches-du-Rhône s’est lancé dans une tournée médiatique à l’occasion de la sortie de son nouveau livre, Faites mieux ! (éditions Robert Laffont), qui paraît jeudi.
Le titre de l’ouvrage, vu par son auteur comme une « grille d’analyse globale », est une référence à son discours après sa défaite au premier tour en 2022, lorsqu’il s’était adressé aux jeunes et en leur disant : « Faites mieux ! ».
Quid de l’alliance de gauche ?
Interrogé sur l’état de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), mise à mal notamment par les multiples invectives entre les insoumis et leurs alliés de gauche, Jean-Luc Mélenchon a répondu : « Il faut qu’elle continue ».
L’alliance de gauche, également fragilisée par l’absence d’accords aux élections sénatoriales et européennes, « est le plus court chemin vers la victoire », a-t-il appuyé. Concernant le message de la députée LFI Sophia Chikirou, une de ses proches, qui avait déclaré qu'« il y a du Doriot dans Roussel », Jean-Luc Mélenchon a parlé d' « incident dérisoire ».
« Elle n’a pas dit que Roussel était (Jacques) Doriot », ancien communiste passé à la collaboration avec les nazis dans les années 1940, a-t-il assuré, alors que la prise de position de la députée a provoqué l’indignation à gauche en général et chez les communistes en particulier.