Réforme des retraites : Dans son dernier album, Jul ajoute son grain de sel au débat

ÇA DÉNONCE Dans un de ses derniers morceaux, le rappeur marseillais estime que le gouvernement ne « respecte pas le peuple »

20 Minutes avec agence
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Avec une seule petite phrase, le rappeur marseillais a clairement indiqué de quel côté il était dans le débat autour de la nouvelle réforme des retraites.
Avec une seule petite phrase, le rappeur marseillais a clairement indiqué de quel côté il était dans le débat autour de la nouvelle réforme des retraites. — NIVIERE/SIPA

Jul a dévoilé ce vendredi son 28e album, C’est quand qu’il s’éteint. Parmi la vingtaine de titres que contient l’opus, un titre en particulier contient des paroles à destination du gouvernement, rapporte le HuffPost.

En effet, le deuxième morceau L’entraînement fait référence à la situation politique actuelle en France et à la réforme des retraites, très contestée par les Français. « J’ai son odeur sur les vêtements. J’l’aime de fou, mais complètement, chante le rappeur en parlant de sa femme, avant d’enchaîner sur un tout autre sujet. Soixante-quatre ans la retraite, il respecte pas l’peuple le gouvernement. »



Jul cité à l’Assemblée nationale

Le clip du morceau a été dévoilé mardi, quelques jours avant la sortie officielle de l’album. Il a été tourné pendant la célébration des 30 ans de la victoire de l’OM en Ligue des champions.

Un autre morceau de Jul s’était déjà invité dans le débat sur la réforme des retraites. En effet, à l’Assemblée nationale, le député LFI François Piquemal avait déclaré « personne peut soulever des palettes » pour parler de la pénibilité au travail, une référence explicite au titre Alors la zone du rappeur marseillais.



En mars dernier, c’était le rappeur SCH qui avait dénoncé sur Twitter le maintien de la réforme des retraites par le gouvernement et le passage de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. « Le gouvernement n’a rien à faire de la voix du peuple, avait dénoncé le chanteur. L’utilisation du 49.3 en est bien bel et bien la preuve. »