Municipales 2026 à Toulouse : Le maire Jean-Luc Moudenc déjà candidat à sa succession

Un temps d’avance Libre de tout parti, Jean-Luc Moudenc briguera en 2026 un troisième mandat consécutif de maire de la Ville rose

Hélène Ménal
Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, est candidat à sa succession en 2026.
Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, est candidat à sa succession en 2026. — Lionel Bonaventure
  • A peine au milieu de son deuxième mandat, Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, annonce qu’il en briguera un troisième.
  • Démissionnaire des Républicains, il ne compte pas adhérer à un autre mouvement.
  • Et il désigne déjà LFI comme son principal adversaire dans la bataille du Capitole.

Il est sans parti mais pas sans horizon. Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, a confirmé sans ambages ce mardi qu’il sera candidat à sa succession lors des municipales 2026. Celui qui a quitté Les Républicains en novembre 2022 parce qu’il redoutait leur « droitisation » briguera donc un troisième mandat consécutif sans forcément chercher un nouveau port d’attache politique.

Alors que son « ami » Edouard Philippe est attendu dans la Ville rose ce mardi soir, l’édile a tué dans l’œuf toute spéculation quant à son ralliement au parti de l’ancien Premier ministre. « Je veux rester libre », dit-il. « La priorité va à l’action municipale » a aussi assuré Jean-Luc Moudenc qui faisait ce mardi son « bilan de mi-mandat » et a vanté son « équipe, d’un pluralisme politique qui n’est pas courant ».

Des verts « alibi » et un PS « à genoux »

« Nous démontrons que le progrès est possible sans choisir les extrêmes, qui promettent tout et n’importe quoi, certains dans l’outrance et la destruction », ajoute le déjà candidat qui promet qu’il « présentera un bilan écologique aux Toulousains d’une ampleur qu’aucune équipe n’a présenté jusqu’ici ». Avec notamment le chantier, qui sera bien avancé en 2026, de la troisième ligne de métro apte à « retirer 90.000 véhicules par jour de la rocade ».

Jean-Luc Moudenc préfère donc cette fois prendre son élan plutôt que de jouer le suspense comme la dernière fois. Il fait même par avance de La France insoumise son principal adversaire dans la prochaine bataille du Capitole, en n’oubliant pas de semer la zizanie à gauche. « L’opposition municipale a changé de nature, analyse-t-il. Elle est dominée par LFI, avec un alibi vert qui sert de paravent et un Parti socialiste qui s’est mis à genoux ».

Décidément, la saison des hostilités commence tôt.