Réforme des retraites : Après celle d’Éric Ciotti à Nice, la permanence d’un autre député LR caillassée à Antibes
PLAINTE Une vitre de la permanence d’Éric Pauget a été brisée à Antibes. L’élu LR ne fait pas partie des dix-neuf députés du parti à avoir voté pour la motion de censure contre la réforme des retraites. Un local a également été vandalisé à Amiens
- Le député des Alpes-Maritimes Éric Pauget a retrouvé sa permanence d’Antibes caillassée ce mardi matin, « après le vote » de la motion de censure transpartisane déposée contre la réforme des retraites.
- Il ne fait pas partie des dix-neuf parlementaires LR, sur 61, à s’être prononcé pour.
- « Nous ne céderons pas aux intimidations », a réaffirmé ce mardi Éric Ciotti, dont le local avait été également vandalisé pendant le week-end.
Il ne fait pas partie des dix-neuf parlementaires LR à s’être prononcés pour la motion de censure transpartisane déposée contre la réforme des retraites. Certains ont-ils voulu le lui faire payer ? Le député des Alpes-Maritimes Éric Pauget a retrouvé sa permanence d’Antibes caillassée ce mardi matin, « après le vote », a-t-il fait savoir sur Twitter, annonçant le dépôt d’une plainte.
« S’attaquer à un élu, c’est s’attaquer à notre État de droit. L’ordre, le droit et le respect de chacun doivent prévaloir dans notre nation », a-t-il également réagi, « condamnant fermement ces violences et la pression sur les élus ».
« Nous ne céderons pas aux intimidations »
Dimanche, Éric Ciotti, le patron du parti Les Républicains, avait lui-même découvert son local de Nice endommagé et tagué. Une inscription laissée à côté d’une vitre brisée prévenait : « La motion ou le pavé ». « Nous ne céderons pas aux intimidations », a-t-il réaffirmé ce mardi, apportant tout son « soutien » à son collègue d’Antibes.
Favorable à la réforme des retraites, Éric Ciotti avait assuré la semaine dernière que son parti s’opposerait à toute motion de censure. Dix-neuf députés LR, sur 61, ont pourtant approuvé celle portée par le groupe Liot, finalement rejetée à neuf voix près. « Notre famille politique, dans un esprit de cohérence, de responsabilité, a refusé de s’associer à un chaos inévitable si les motions de censure avaient été adoptées », a-t-il réagi, malgré un désaccord plus qu’évident au sein du parti.
A Amiens, la permanence du parti Les Républicains a également été vandalisée lundi soir lors d’une manifestation contre l’adoption de la réforme après le recours à l’article 49.3 de la Constitution. « Ils ont pris des poubelles et explosé notre devanture », a expliqué à l’AFP Jean-Marc Albert, secrétaire départemental adjoint. « Puis ils ont déversé plein de choses », a-t-il ajouté, précisant qu’une plainte devrait être déposée ce mardi.