Jean Sarkozy annonce qu'il renonce à la présidence de l'Epad

MEDIAS Il était l'invité du JT de France 2...

M. D.
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Jean Sarkozy au JT de France 2 ce jeudi 22 octobre 2009, annonce qu'il renonce à la présidence de l'Epad
Jean Sarkozy au JT de France 2 ce jeudi 22 octobre 2009, annonce qu'il renonce à la présidence de l'Epad — dr

Jean Sarkozy a annoncé qu'il renonçait à la présidence de l'Epad, ce jeudi soir sur le plateau du journal de 20 heures de France 2. Il se présentera au conseil d'administration de l'Epad, mais ne se présentera pas à la présidence, a-t-il déclaré ce jeudi soir.


«Ma candidature était légitime»


«Je ne veux pas d'une victoire qui porte un tel soupçon de favoritisme. J'ai pris seul ma décision et je l'assume seul», a-t-il lâché. Interrogé sur ceux qui ont pu le conseiller par David Pujadas, Jean Sarkozy a répondu: «Est-ce que j'en ai parlé au Président? Non. Est-ce que j'en ai parlé à mon père? Oui.» 


Mais «ma candidature était pleinement légitime parce que je suis conseiller général», a-t-il tenu à souligner. 


«Je fais un choix de raison»


«Ce n'est pas évident pour moi de venir devant vous, mais j'assume mes responsabilités», a-t-il poursuivi. «On ne fait pas de la politique tout seul, on fait de la politique parce qu'on aime les gens». Le fils du président de la République évoque une épreuve plutôt qu'un échec. «Je fais un choix de raison. Ma passion pour la politique est inaltérée, parce qu'elle est inaltérable».


«Une campagne de manipulation et de désinformation»


Concernant la polémique suscitée par sa candidature, qui a duré une quinzaine de jours sans faiblir, notamment sur les réseaux sociaux, Jean Sarkozy a dit que c'était «une campagne de manipulation et de désinformation». «Je ne suis pas sourd, ni aveugle. Et pour autant je souhaite défendre mes convictions», a-t-il conclu, assurant qu'il «n'y a aucune amertume chez moi».


Le fils cadet du chef de l'Etat pourrait, tout de même, être élu vendredi à Nanterre administrateur de l'Epad par la majorité UMP-NC du conseil général des Hauts-de-Seine, étape précédant l'élection à la présidence de l'Epad, prévue le 4 décembre. Interrogé sur une possible candidature à la tête du conseil général des Hauts-de-Seine, Jean Sarkozy a éludé en assurant qu'il était trop tôt pour y penser.






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L'arrivée programmée de Jean Sarkozy à la tête du plus grand quartier d'affaires européen avait provoqué une vive émotion dans les milieux politiques, à gauche mais aussi à droite, ainsi que dans l'opinion publique. Des élus de gauche qui y ont vu du «népotisme». Le président lui-même était monté au créneau pour défendre son fils. A travers lui, «c'est moi qui suis visé», avait assuré Nicolas Sarkozy dans son interview au Figaro du 16 octobre.

Le président du MoDem François Bayrou avait pour sa part qualifié d'«abus de pouvoir énorme» cette candidature. Et à droite aussi, des élus avaient fait part de leur scepticisme. La candidature de Jean Sarkozy est «légitime» mais «pas opportune», avait lâché Pierre Cardo, député UMP des Yvelines.
une vive émotion dans les milieux politiques
L'arrivée programmée de Jean Sarkozy à la tête du plus grand quartier d'affaires européen avait provoqué une vive émotion dans les milieux politiques, à gauche mais aussi à droite, ainsi que dans l'opinion publique. Des élus de gauche qui y ont vu du «népotisme». Le président lui-même était monté au créneau pour défendre son fils. A travers lui, «c'est moi qui suis visé», avait assuré Nicolas Sarkozy dans son interview au Figaro du 16 octobre.

Le président du MoDem François Bayrou avait pour sa part qualifié d'«abus de pouvoir énorme» cette candidature. Et à droite aussi, des élus avaient fait part de leur scepticisme. La candidature de Jean Sarkozy est «légitime» mais «pas opportune», avait lâché Pierre Cardo, député UMP des Yvelines.
«c'est moi qui suis visé», avait assuré Nicolas Sarkozy
L'arrivée programmée de Jean Sarkozy à la tête du plus grand quartier d'affaires européen avait provoqué une vive émotion dans les milieux politiques, à gauche mais aussi à droite, ainsi que dans l'opinion publique. Des élus de gauche qui y ont vu du «népotisme». Le président lui-même était monté au créneau pour défendre son fils. A travers lui, «c'est moi qui suis visé», avait assuré Nicolas Sarkozy dans son interview au Figaro du 16 octobre.

Le président du MoDem François Bayrou avait pour sa part qualifié d'«abus de pouvoir énorme» cette candidature. Et à droite aussi, des élus avaient fait part de leur scepticisme. La candidature de Jean Sarkozy est «légitime» mais «pas opportune», avait lâché Pierre Cardo, député UMP des Yvelines.


L'arrivée programmée de Jean Sarkozy à la tête du plus grand quartier d'affaires européen avait provoqué une vive émotion dans les milieux politiques, à gauche mais aussi à droite, ainsi que dans l'opinion publique. Des élus de gauche qui y ont vu du «népotisme». Le président lui-même était monté au créneau pour défendre son fils. A travers lui, «c'est moi qui suis visé», avait assuré Nicolas Sarkozy dans son interview au Figaro du 16 octobre.

Le président du MoDem François Bayrou avait pour sa part qualifié d'«abus de pouvoir énorme» cette candidature. Et à droite aussi, des élus avaient fait part de leur scepticisme. La candidature de Jean Sarkozy est «légitime» mais «pas opportune», avait lâché Pierre Cardo, député UMP des Yvelines.

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