Jean Sarkozy annonce qu'il renonce à la présidence de l'Epad
MEDIAS Il était l'invité du JT de France 2...
Jean Sarkozy a annoncé qu'il renonçait à la présidence de l'Epad, ce jeudi soir sur le plateau du journal de 20 heures de France 2. Il se présentera au conseil d'administration de l'Epad, mais ne se présentera pas à la présidence, a-t-il déclaré ce jeudi soir.
«Ma candidature était légitime»
«Je ne veux pas d'une victoire qui porte un tel soupçon de favoritisme. J'ai pris seul ma décision et je l'assume seul», a-t-il lâché. Interrogé sur ceux qui ont pu le conseiller par David Pujadas, Jean Sarkozy a répondu: «Est-ce que j'en ai parlé au Président? Non. Est-ce que j'en ai parlé à mon père? Oui.»
Mais «ma candidature était pleinement légitime parce que je suis conseiller général», a-t-il tenu à souligner.
«Je fais un choix de raison»
«Ce n'est pas évident pour moi de venir devant vous, mais j'assume mes responsabilités», a-t-il poursuivi. «On ne fait pas de la politique tout seul, on fait de la politique parce qu'on aime les gens». Le fils du président de la République évoque une épreuve plutôt qu'un échec. «Je fais un choix de raison. Ma passion pour la politique est inaltérée, parce qu'elle est inaltérable».
«Une campagne de manipulation et de désinformation»
Concernant la polémique suscitée par sa candidature, qui a duré une quinzaine de jours sans faiblir, notamment sur les réseaux sociaux, Jean Sarkozy a dit que c'était «une campagne de manipulation et de désinformation». «Je ne suis pas sourd, ni aveugle. Et pour autant je souhaite défendre mes convictions», a-t-il conclu, assurant qu'il «n'y a aucune amertume chez moi».
Le fils cadet du chef de l'Etat pourrait, tout de même, être élu vendredi à Nanterre administrateur de l'Epad par la majorité UMP-NC du conseil général des Hauts-de-Seine, étape précédant l'élection à la présidence de l'Epad, prévue le 4 décembre. Interrogé sur une possible candidature à la tête du conseil général des Hauts-de-Seine, Jean Sarkozy a éludé en assurant qu'il était trop tôt pour y penser.
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Le président du MoDem François Bayrou avait pour sa part qualifié d'«abus de pouvoir énorme» cette candidature. Et à droite aussi, des élus avaient fait part de leur scepticisme. La candidature de Jean Sarkozy est «légitime» mais «pas opportune», avait lâché Pierre Cardo, député UMP des Yvelines.
Le président du MoDem François Bayrou avait pour sa part qualifié d'«abus de pouvoir énorme» cette candidature. Et à droite aussi, des élus avaient fait part de leur scepticisme. La candidature de Jean Sarkozy est «légitime» mais «pas opportune», avait lâché Pierre Cardo, député UMP des Yvelines.
Le président du MoDem François Bayrou avait pour sa part qualifié d'«abus de pouvoir énorme» cette candidature. Et à droite aussi, des élus avaient fait part de leur scepticisme. La candidature de Jean Sarkozy est «légitime» mais «pas opportune», avait lâché Pierre Cardo, député UMP des Yvelines.
Le président du MoDem François Bayrou avait pour sa part qualifié d'«abus de pouvoir énorme» cette candidature. Et à droite aussi, des élus avaient fait part de leur scepticisme. La candidature de Jean Sarkozy est «légitime» mais «pas opportune», avait lâché Pierre Cardo, député UMP des Yvelines.
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