Hausse du prix de l’énergie : Marine Le Pen veut imposer « gré ou de force » le sujet à l’Assemblée nationale
COUP DE FORCE La guerre en Ukraine n'est pas la seule cause de cette crise selon la députée du Pas-de-Calais
« Rationnements, restrictions, délestages, pénuries. » Le tableau de la France de cet hiver dressé par Marine Le Pen est bien sombre. La présidente du Rassemblement national a promis ce dimanche d’imposer de « gré ou de force » l’actuelle crise de l’énergie au programme du Parlement, lors d’une visite dans son fief d' Hénin-Beaumont. Mettant en avant les difficultés à s’approvisionner en gaz et à produire de l’électricité, elle a regretté que le Parlement ait rejeté sa proposition de session extraordinaire sur l’énergie.
« C’est un sujet essentiel immédiat mais on nous met, nous députés, au chômage technique », a-t-elle souligné. Elle a fustigé le « gadget » que constitue selon elle le Conseil national de refondation (CNR), constitué jeudi par Emmanuel Macron et « quelques-uns de ses copains pour faire mine de s’intéresser au sujet ».
Chauffage, piscines, éclairage, déplacements : avertissant que « tout ce qui nous apparaît comme des évidences puisse être remis en question », elle a pointé du doigt une « épuisante et humiliante régression du pays », conséquence « d’erreurs politiques anciennes » plutôt que de la guerre en Ukraine.