Emmanuel Macron « a acheté son élection », estime Marine Le Pen
OPPOSITION Marine Le Pen réagissait à une déclaration de Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics : « nous sommes passés du quoi qu’il en coûte à combien ça coûte »
La patronne des députés Rassemblement national Marine Le Pen a estimé dimanche sur BFMTV qu’Emmanuel Macron avait « acheté son élection » grâce au « quoiqu’il en coûte » durant l’épidémie de Covid-19 et qu’il y mettait fin malgré l’inflation.
« Emmanuel Macron a acheté son élection par le quoi qu’il en coûte et aujourd’hui il dit + maintenant que je suis élu, on va couper les robinets + », a jugé la finaliste de la présidentielle.
Une ristourne « provisoire »
Elle réagissait à une déclaration de Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, dans Le Parisien samedi : « nous sommes passés du quoi qu’il en coûte à combien ça coûte ». « M. Attal est là pour habituer les Français à ce que les mesures d’aide au pouvoir d’achat s’arrêtent », a-t-elle tancé.
Interrogée sur ce thème, la députée RN du Pas-de-Calais a évoqué la ristourne « provisoire » des 18 centimes à la pompe, quand elle propose « des mesures structurelles ».
Une « taxe sur les super-profits »
Parmi celles-ci, une « TVA à 0 % sur un panier de 100 produits de première nécessité » ou encore la baisse de la TVA de « 20 à 5,5 % » sur le « carburant, le fioul et l’électricité », qu’elle veut financer par une « taxe sur les super-profits ».
« Nous avons déposé un amendement en commission des Finances sur ce sujet », a-t-elle indiqué, alors que les députés vont examiner cette semaine dans diverses commissions le projet de loi sur le pouvoir d’achat, avant son passage dans l’hémicycle à compter du 18 juillet. Marine Le Pen a par ailleurs déclaré que les députés RN voteraient en faveur d’une défiscalisation plus poussée des heures supplémentaires, mesure à laquelle le ministre de l’Économie s’est dit ouvert.