Elisabeth Borne félicite Yaël Braun-Pivet, nouvelle présidente de l'Assemblée nationale

ELECTIONS Revivez en live avec nous les dernières infos politiques entre le séisme provoqué par les élections législatives 2022, les tractations dans l'Hémicycle et le retour du Covid-19

Marion Pignot
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Yaël Braun-Pivet, nouvelle présidente de l'Assemblée nationale et première femme élue au perchoir
Yaël Braun-Pivet, nouvelle présidente de l'Assemblée nationale et première femme élue au perchoir — Michel Euler/AP/SIPA

L’ESSENTIEL

  • Le chef de l’Etat a confirmé samedi sa « confiance » en la Première ministre Elisabeth Borne et lui a confié, cette semaine, la mission de sonder si un « accord de gouvernement » est possible. 
  • Au retour d'Emmanuel Macron, jeudi, des sommets du G7 en Allemagne et de l’Otan en Espagne, Elisabeth Borne devra faire des propositions « pour une feuille de route » et « pour la composition d’un nouveau gouvernement d’action » qui sera mis en place « dans les premiers jours du mois de juillet », a indiqué le chef de l'Etat.
  • La grande favorite pour devenir la première femme présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a été élue plus vite que prévue grâce au retrait du RN.

A VOIR

A LIRE

 

21h30 : Ce live est maintenant terminé. Merci d'avoir suivi cette journée d'élection historique. On se retrouve demain, même heure même endroit... sur 20minutes.fr pour suivre en direct les réactions à l'élection de Yaël Braun-Pivet et la fin de semaine chargée à l'Assemblée.
21h25 : On a passé la journée à l’Assemblée nationale

Le compte-rendu maison de cette folle journée à l'Assemblée, by Rachel, qui avait posé ses crampons dans la surface des Quatre colonnes. Jamais signalée hors-jeu bravo à elle

 

20h20 : Jean-Luc Mélenchon pense qu’il y a une « alliance tacite » entre majorité et le RN

Le chef de file de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) aux législatives écrit sur son blog qu’Elisabeth Borne ne peut éviter la motion de censure « qu’au prix d’une abstention du groupe RN ou du LR ou des deux. Autrement dit, d’une alliance tacite avec ceux contre lesquels ces gens-là prétendaient protéger le pays. Pitoyable fin de règne ».

19h55 : Prochaine bataille jeudi pour la commission des finances ?

En se retirant dés le second tour pour faire preuve de bonne foi républicaine, en quelque sorte, le RN fourbit ses armes pour le seul poste qui l'intéresse vraiment. Celui de président de la commission des finances.« Nous pensons que nous devons avoir la présidence de la commission des finances », a soutenu Laurent Jacobelli, député RN de la Moselle, mardi sur La Chaîne parlementaire. Pour lui, « il y aurait danger » à ce qu’elle revienne à M. Coquerel, « un anticapitaliste et un anti-entreprises notoire, qui va se servir de la commission des finances comme d’un gigantesque moyen de contrôle de la fiscalité de chacun ». Le candidat déclaré du RN est Jean-Philippe Tanguy, « quelqu’un de raisonnable, [un homme] de dossiers, qui pourra faire consensus autour de sa candidature ». 

19h35 : Elisabeth Borne félicite sa nouvelle alliée à l'Assemblée

 

«Toutes mes félicitations et tous mes vœux de réussite, chère Yaël Braun-Pivet, première présidente de l'Assemblée nationale, a écrit sur Twitter la première ministre Élisabeth Borne. Je sais que tu auras à cœur de garantir dans cette Assemblée le respect du pluralisme et le dialogue, au service de nos concitoyens.»

19h20 : Vous voulez en savoir plus sur le 4e personnage de l'Etat ?

 

19h10 : « Qu'il est long et sinueux le chemin de l'égalité des hommes et des femmes »

La nouvelle boss du game commence par quelques pensées pour ses prédécesseurs, dont Richard Ferrand et Claude Bartolone. Puis elle se place (forcément) dans la lignée de toutes les femmes qui l'ont précédé dans un Hémicylce qui leur a été longtemps hostile. « Ce chemin fut tracé par des personnes remarquables qui sont l'honneur de la France ». Jeanne Deroin, première candidate aux législatives de 1849, la regrettée Marielle de Sarnez, Simone Veil évidemment, qui avait ardemment défendu dans ces lieux la légalisation de l'IVG. La référence à l'actualité est cousue de fil blanc : «L'histoire menace toujours de se dérouler à rebours. Nous devrons veiller à ce que ce droit reste inaliénable à jamais». Un mot aussi pour le travail qui l'attend : «L'espoir de nous voir sortir des querelles stériles pour avancer ensemble au service des Français. Je serai la garante d'un dialogue exigeant».

18h50 : FUMEE BLANCHE. Yaël Braun Pivet nouvelle présidente de l'Assemblée

On est spoilés par Olivier Véran, qui doit avoir hâte d'annoncer des bonnes nouvelles. Le Ministre des relations avec le Parlement pose son petit ego dans la place, lui qui va devoir être la cheville ouvrière des majorités à construire ces prochains mois. Victoire de la successeuse de Richard Ferran avec 242 votes, qui reçoit une standing ovation de l'AN.

 

18h40 : CINQ MINUTES AVANT LE VERDICT

Pendant que le dénoomé José Gonzalez s'enfonce bien comme il faut devant la presse. A deux doigts de nous parler de sa nostalgie pour l'OAS. Et Karl Olive, le député Larem très proche de Macron, qui ne veut pas commenter, refusant de rentrer «dans de la chicaillerie». On part sur de grosses bases (non)


 

18h20 : Mélenchon bougon

L'ancien candidat à la rpésidentielle qui s'engouffre dans la brèche créée par le retrait du RN. Alors certes, Jean-Luc, mais dans les faits, l'extrême droite nous permet surtout d'aller manger plus tôt, parce que la candidate LREM aurait gagné au bout du bout


 

18h : Le discours du Doyen passe mal à gauche

Moment « gênant », député « heurté », « dégoût » : plusieurs élus de la coalition de gauche Nupes ont fustigé mardi la référence à l’Algérie française dans le discours inaugural du doyen RN de l’Assemblée nationale José Gonzalez, en ouverture de la nouvelle législature.

Dans une brève allocution, l’élu des Bouches-du-Rhône, pied-noir né à Oran, a évoqué sa terre natale à laquelle il a été « arraché ». « J’ai laissé là-bas une partie de ma France », à l’indépendance de l’Algérie en 1962, a-t-il affirmé, s’interrompant un instant sous le coup de son émotion.

L’écologiste Julien Bayou s’est dit « heurté », même si le doyen a été « prudent et a évoqué son cas personnel ». « C’est vraiment problématique. Nous, on n’a pas applaudi ».

« C’était assez gênant », a aussi jugé le socialiste Olivier Faure devant la presse. « Nous, les rapatriés d’Algérie (…) on a laissé là-bas une partie de la France qu’on aimait. C’était important de dire qu’on a aimé la France de là-bas et qu’on aime la France d’ici. Nous sommes de vrais patriotes », a justifié José Gonzalez, 79 ans, au micro de LCP. Le règlement prévoit que le doyen d’âge préside la première séance.


 

17h40 : TUTULUTUTUTU CHANGEMENT DE LIVEUR

Alors que le RN se retire du jeu pour le 2e tour, ce qui devrait assurer l'élection de Braun-Pivet plus tôt que prévu. Ca parle déjà coup politique sur LCP, en mode «Le RN la joue grand prince pour avoir la commission des finances jeudi». L'impression d'être devant l'Equipe du soir quand ça parle du mercato parisien, je vibre. 

17h32 : Analyse RGV

 

17h16 : Et c’est reparti pour un tour, toujours en commençant par la lettre « E »
17h15 : Le second scrutin est ouvert, il sera clos à 18h15

Sachant que le candidat Sébastien Chenu s'est désisté

17h12 : Il n'y a pas de majorité, il y aura un second tour de scrutin

Aucun candidat n'a recueilli la majorité absolue, soit 277 voix. Un deuxième tour doit être organisé. Nathalie Bassire (divers droite) a obtenu 18 voix, Yaël Braun-Pivet (Renaissance) 238, Sébastien Chenu (RN) 90 voix, Annie Genevard (LR) 61 et Fatiha Keloua-Hachi (Nupes) 146 voix. 

16h58 : Cambadélis se voit refuser une procédure de « plaider-coupable »

L’ancien premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis s’est vu refuser mardi une procédure de plaider-coupable qui lui aurait évité un procès dans une affaire de détournement de frais de mandat parlementaire pour un montant total de 114.000 euros.

A l’issue de l’audience, l’avocat de Jean-Christophe Cambadélis a déclaré à l’AFP qu’il allait réfléchir à l’opportunité de faire appel de ce refus d’homologation. S’il ne le faisait pas, cela ouvrirait la voie à un procès devant le tribunal correctionnel.

16h58 : Cambadélis se voit refuser une procédure de « plaider-coupable »

L’ancien premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis s’est vu refuser mardi une procédure de plaider-coupable qui lui aurait évité un procès dans une affaire de détournement de frais de mandat parlementaire pour un montant total de 114.000 euros.

A l’issue de l’audience, l’avocat de Jean-Christophe Cambadélis a déclaré à l’AFP qu’il allait réfléchir à l’opportunité de faire appel de ce refus d’homologation. S’il ne le faisait pas, cela ouvrirait la voie à un procès devant le tribunal correctionnel.

16h56 : « L’Assemblée va redevenir le cœur battant de la République »

Selon Olivier Faure, « l’Assemblée va redevenir le cœur battant de la République ». Au micro de LCP, le député PS de la 11e circonscription de Seine-et-Marne, a ajouté qu’il espère que Yaël Braun-Pivet ne sera pas « que le garde-chiourme d’une majorité relative ».

16h52 : L'Etat fautif de ne pas avoir fait de stocks suffisants de masques

L'Etat a commis une faute en ne maintenant pas un stock suffisant de masques chirurgicaux avant l'épidémie de Covid-19, puis en laissant penser que leur port était inutile, a estimé mardi le tribunal administratif de Paris.

16h50 : Les coups de pouce contre l'inflation

Elle court, elle court, inflation… Selon les derniers chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), elle devrait atteindre les 7 % en septembre. Et pour faire face à l’inévitable hausse des prix, le gouvernement Borne présentera le 6 juillet prochain un projet de loi pour améliorer le pouvoir d’achat des Français. Plafonnement des loyers, « bouclier tarifaire », prime Macron ou redevance télé supprimée… 20 Minutes fait l’inventaire des mesures dévoilées par le gouvernement pour aider les ménages à faire face à l’inflation. Tout vous sera dit ici :

 

16h30 : Vote jeudi pour les finances

Les membres de la commission des finances voteront jeudi matin à huis clos et à bulletins secrets pour l’attribution du poste convoité de président de la commission des finances à l’Assemblée nationale. Cette fonction stratégique est dévolue à un député d’un groupe d’opposition.

Elu de Seine-Saint-Denis, Eric Coquerel (LFI) affrontera notamment le RN Jean-Philippe Tanguy (Somme), ainsi que la LR Véronique Louwagie (Orne). Numériquement, l’alliance de gauche Nupes (LFI, PS, EELV, PCF) paraît favorite grâce à son candidat commun.

« Je pense que j’ai de bonnes chances et moi, notamment, je ne pense pas que des Républicains souhaitent forcément faire la courte échelle au RN », a confié Eric Coquerel au micro de BFMTV.

La bataille est aussi âpre que le poste convoité. La commission des finances, qui examine tous les projets de budget avant leur examen dans l’Hémicycle, passe pour l’une des plus puissantes et prestigieuses de l’Assemblée nationale.

16h16 : Le résultat du vote sera connu vers 17 heures, annonce José Gonzalez
16h15 : Le scrutin est clos, les scrutateurs vont procéder au dépouillement
16h09 : Il reste cinq minutes avant la fin du scrutin, annonce José Gonzalez
16h07 : Pendant ce temps Olivia Grégoire tweete

 

15h51 : Allez, Eric Woerth a voté… on en est à la lettre « W »
15h43 : Vous avez les bases ?

Si la majorité absolue des suffrages exprimés n'a pas été obtenue aux deux premiers tours de scrutin, la majorité relative suffit au troisième tour, ce qui devrait garantir sauf accident l'élection de Yaël Braun-Pivet, ex-présidente de la commission des lois de l'Assemblée et éphémère ministre des Outre-Mer.

15h32 : On rappelle le nom des candidats au perchoir

Quatre femmes et un homme sont en course pour le perchoir, soit le poste de président de l'Assemblée nationale. Parmi eux : Nathalie Bassire (DVD), Yaël Braun-Pivet (LaREM), Sébastien Chenu (RN), Annie Genevard (LR) Fatiha Keloua-Hachi (Nupes).

15h27 : Le gouvernement flippe pour Yaël Braun-Pivet

 

15h27 : Le gouvernement flippe pour Yaël Braun-Pivet

 

15h25 : Allez, on en est au « L »

 

15h22 : La Nupes dévoile ses candidats et candidates aux postes de l'Assemblée

Dans une déclaration, la Nupes, qui s'est regroupée ce mardi matin, a acté que Fatiha Keloua-Achi serait candidate à la présidence de l'Assemblée nationale, Eric Coquerel à la présidence de la commission des finances, tandis que Virginie Rabault et Caroline Fiat brigueront toutes deux le rôle de vice-présidente.


 

15h13 : Le vote pour l’élection du ou de la présidente commencera par la lettre « E »

Chaque député est amené à voter par ordre alphabétique afin d’élire le ou la prochain.e président de l’Assemblée. José Gonzalez vient de tirer la lettre « E ». Les députés dont le nom de famille commence par cette lettre vont donc voter chacun leur tour avant de passer à la lettre « F ». Avant eux, les six députés les plus jeunes qui ont voté.

Chacun d'entre eux devrait se relayer afin de veiller symboliquement à ce que tous les députés votent pour le nouveau président. Tematai le Gayic (21 ans), le plus jeune, a commencé. Il reste à côté de l'urne pendant que les députés défilent pour voter. Sa mère a fait spécialement le déplacement depuis Tahiti :


 

15h13 : Le vote pour l’élection du ou de la présidente commencera par la lettre « E »

Chaque député est amené à voter par ordre alphabétique afin d’élire le ou la prochain.e président de l’Assemblée. José Gonzalez vient de tirer la lettre « E ». Les députés dont le nom de famille commence par cette lettre vont donc voter chacun leur tour avant de passer à la lettre « F ». Avant eux, les six députés les plus jeunes qui ont voté.

15h16 : Les scrutateurs ont été désignés

José Gonzalez a procédé au titrage au sort des élus désignés en tant que scrutateurs pour l'élection du ou de la présidente de l'Assemblée nationale. Les six députés les plus jeunes sont chargés d’être les premiers à voter.

15h15 : Les députés siègent par ordre alphabétique

On vous le rappelle pour cette première séance, les députés ne sont pas assis en fonction de leur groupe politique, mais par ordre alphabétique.

15h04 : José Gonzalez félicite tous les élus, nouveaux et réélus

José Gonzalez félicite les députés sous les applaudissements de l’Assemblée. Très ému, il adresse une pensée « toute particulière » pour ceux qui l’ont précédé. Il dit espérer que l’Hémicycle devienne un « lieu d’espoir ». Le député RN critique ensuite la « brutalité » des modalités du scrutin des législatives.

Le député RN évoque son histoire personnelle, enfant né en Algérie et contraint d’arriver à Marseille en 1962, à l’âge de 19 ans. Evoquant son « âme à jamais meurtrie par le sentiment d’abandon », l’élu a marqué une courte pause, marquée par l’émotion à l’évocation de « ses amis restés là-bas ». Un silence évincé par les applaudissements d’une partie des députés.

Dans sa brève allocution, l’élu des Bouches-du-Rhône a également salué un « symbole d’unité française » avec la réunion de tous les députés, et évoqué l’Algérie, sa terre natale à laquelle il a été « arraché ». « J’ai laissé là-bas une partie de ma France », a-t-il affirmé, devant s’interrompre un instant en raison de son émotion.

15 heures : Les députés sont entrés au palais Bourbon, la séance a commencé
14h59 : Roussel rate la photo de famille

 

14h52 : « Nous allons avoir une très bonne présidente »

« Nous allons avoir une très bonne présidente », a affirmé le président du groupe Horizons

Laurent Marcangeli, saluant ainsi la candidature de Yaël Braun-Pivet, à la présidence de l’Assemblée nationale.


 

14h31 : En direct des Quatre colonnes

 

14h29 : Notre journaliste politique enchaîne les tweets

Rachel Garrat-Valcarel est à l'Assemblée nationale et vous fait vivre en direct la bataille pour le perchoir.


 

14h20 : José Gonzalez fait part de son « grand honneur »

Il vient de s’exprimer sur BFMTV. José Gonzalez, député du Rassemblement national et doyen de l’Assemblée nationale, a fait part de son « grand honneur ». « C’est aussi un grand plaisir d’offrir à Marine Le Pen un député de plus dans le cadre de notre groupe et de lui offrir le doyen qui va présider cette séance », a glissé celui qui dirigera la séance de ce jour. José Gonzalez a souligné qu’il allait « présider en tant que doyen mais pas en tant que représentant du Rassemblement national ».


« J’ai eu des conseils mais pas de consignes, comme ne pas engager de questions polémiques, ce n’est pas le moment », a-t-il encore confié, soulignant que son discours avait été soumis à Marine Le Pen.

13h45 : Allez quelques chiffres sur l'Assemblée
  • La nouvelle assemblée est encore loin de la parité, avec 37,26 % de femmes. Avec 215 femmes, contre 224 élues en 2017, l’Hémicycle est un peu moins féminisé qu’il ne l’était lors de la précédente législature (38,8 %).
  • Autre chiffre marquant de cet Hémicycle remanié : la moyenne d’âge est de 48,5 ans, proche de celle constatée à l’issue des législatives de 2017 (48,8 ans).
  • Les deux députés les plus jeunes ont 21 ans : il s’agit de Tematai Le Gayic, régionaliste élu dans la première circonscription de Polynésie française, qui devient le plus jeune député de l’Histoire de la Ve République. Et de Louis Boyard, élu Nupes-LFI dans la 3e circonscription du Val-de-Marne.
  • Quant au plus âgé, il s’agit de José Gonzalez, 79 ans, élu RN dans la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône.
  • Enfin, du point de vue des catégories socioprofessionnelles, ce sont les cadres de la fonction publique qui sont les plus représentés (75 députés), devant les cadres administratifs et commerciaux d’entreprise (66), les professions libérales (58), les professions intermédiaires (55) et les artisans, commerçants et chefs d’entreprise (49). A noter que parmi les 577 députés élus, un peu moins de la moitié (275) occupaient déjà un siège au Palais-Bourbon lors de la précédente législature.
13h15 : Mais, au fait, quel sera le rôle des groupes à l'Assemblée ?
Graphique montrant le rôle des groupes parlementaires à l'Assemblée nationale.
Graphique montrant le rôle des groupes parlementaires à l'Assemblée nationale. - LAURENCE SAUBADU, EMMANUELLE MICHEL / AFP
13 heures : La promesse de Dupond-Moretti

Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a assuré mardi que le « quoi qu’il en coûte » subsistera pour le budget de l’aide aux victimes, en réponse à la demande de son doublement formulée lors des assises de France victimes. « Le quoi qu’il en coûte subsiste sur ces matières humaines. Il y aura de quoi abonder dans le prochain budget », a promis le ministre, soulignant que le budget de l’aide aux victimes a déjà connu une augmentation « historique » de près de 40 %, de 2020 à 2022, pour passer à 40 millions d’euros.

« Soyez assurés que le gouvernement maintiendra le cap avec la même détermination en dépit du contexte économique dégradé que nous connaissons tous », a-t-il ajouté lors d’un discours prononcé à Nevers lors des assises de France victimes, premier réseau d’aide aux victimes avec 132 associations et 1.600 salariés.

12h35 : Un 10e groupe lancé à l’Assemblée nationale

Un 10e groupe politique a été lancé mardi à l’Assemblée nationale, regroupant notamment des élus d’outre-mer, des nationalistes corses et des centristes, s’inscrivant dans l’opposition, a annoncé son co-président Bertrand Pancher. Avec 15 membres -le nombre minimum pour constituer un groupe- il s’intitule « Libertés, indépendance, outre-mer, territoires ». La dénomination « UTiles » (Ultramarins, territoires, insularités, liberté, égalité et solidarités) avait auparavant été évoquée.


 

12h08 : On rappelle l'agenda du jour

On vous l'a déjà dit ce matin à 8h22 mais voici un petit rappel de l'ordre du jour à l'Assemblée cet après-midi : à 15 heures débutera officiellement la XVIe législature à l'Assemblée nationale. La séance sera présidée par le doyen, soit José Gonzalez (RN) âgé de 79 ans. Aura lieu ensuite l'élection du président ou de la présidente de l'Assemblée. Pour rappel Yaël Braun-Pivet est en lice.

Les groupes auront ensuite jusqu'à 18 heures pour remettre au Secrétariat général de la Présidence leur composition ainsi que la liste des députés qui s'apparentent à eux. A noter que pour la première séance de cette XVIe législature, les députés seront assis dans l'Hémicycle par ordre alphabétique, ce qui devrait donner lieu à des voisinages étonnants.

12h02 : Eric Coquerel candidat pour la présidence de la commission des finances

L'Insoumis Eric Coquerel a été choisi mardi comme candidat commun de la coalition de gauche Nupes pour le poste convoité de président de la commission des finances à l'Assemblée nationale, a appris l'AFP de sources parlementaires.

Les membres de la commission des finances voteront jeudi matin à huis clos et à bulletins secrets pour l'attribution de cette fonction clé, dévolue à un député d'un groupe d'opposition.

Elu de Seine-Saint-Denis, Eric Coquerel (LFI) affrontera notamment le RN Jean-Philippe Tanguy (Somme), ainsi qu'un prétendant LR, peut-être Véronique Louwagie (Orne).

11h52 : La popularité du duo Macron-Borne en chute libre

Emmanuel Macron et Elisabeth Borne perdent respectivement 6 et 10 points de popularité, au baromètre mensuel Odoxa Mascaret pour Public Sénat, LCP et la presse régionale. Jean-Luc Mélenchon y remonte, lui, de 36% au niveau des opinions positives tandis que Marine Le Pen, est en tête de ce classement avec 40% d'opinions favorables, contre 11% en 2011. 

11h35 : « Pas de coalition », martèle Olivier Marleix

« On a redit qu'on était un groupe d'opposition, pas de coalition. On essaie d'avoir des échanges les plus utiles possibles aux Français ; c'est leur message: pas de majorité absolue pour le Président pour le contraindre au dialogue avec les autres formations représentées à l'Assemblée nationale », a fait savoir ce matin Olivier Marleix, président du groupe LR à l'Assemblée, à la sortie de sa rencontre avec Elisabeth Borne.

11h33 : Pas de coup de blues pour Schiappa

Marlène Schiappa assure n'avoir pas eu de coup de blues après avoir quitté le gouvernement. « J'ai retrouvé des amis », a-t-elle confié ce matin sur France 2.

11h20 : « Damien Abad est totalement innocent », assure son avocatMe Benoît Chabert était l’invité de BFMTV ce mardi matin et au lendemain d’un dépôt de plainte contre le ministre Damien Abad, il a assuré que les accusations concernant son client étaient fausses : « Il est innocent, totalement innocent, les faits énoncés dans un article de presse, même pas dans la plainte, sont faux, et il les conteste de façon ferme. »Me Benoît Chabert a également confirmé qu’une plainte pour dénonciation calomnieuse allait être déposée dans la journée par ses soins.
11h17 : « Je pense que Damien Abad doit démissionner »

Interrogée ce matin par Sud Radio sur le cas Damien Abad, ministre des Solidarités visé par une nouvelle plainte pour viol, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI, a répondu en citant d’Elisabeth Borne : « 22 mai : "je peux vous assurer que s’il y a de nouveaux éléments, si la justice est à nouveau saisie, on tirera toutes les conséquences de cette décision". Donc si on écoute Madame Borne, oui bien sûr Damien Abad doit démissionner. »

11h15 : Elisabeth Borne qui « n’impose pas vraiment son style »

« Elisabeth Borne est là pour appliquer la politique d’Emmanuel Macron. J’ai pas l’impression qu’elle impose vraiment son style », a affirmé sur Sud Radio ce matin, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée.


 

11h11 : Estrosi et le pass vaccinal, acte 2

Contrairement à ce qu'il a annoncé hier au conseil métropolitain de Nice Côte d'Azur, Christian Estrosi a déclaré ce matin sur CNews ne pas avoir d'informations concernant le retour du pass vaccinal au 1er août. Et pour la suite, c'est ci-dessous :


 

11h03 : A propos de l’IVG, « attention aux lois de pulsion »

« Il n’y a pas de danger aujourd’hui en France » menaçant le droit à l’IVG, a estimé mardi le président LR du Sénat, exhortant ceux souhaitant inscrire son respect dans la Constitution à faire « attention aux lois de pulsion » en réaction à l’actualité.

Après que la très conservatrice Cour suprême a enterré vendredi un arrêt qui garantissait ce droit aux Américaines depuis près d’un demi-siècle, la nouvelle présidente du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé, a annoncé déposer « une proposition de loi constitutionnelle pour inscrire le respect de l’IVG dans notre Constitution ».


« Est-ce qu’elle (l’IVG) est menacée en France ? La réponse est non. Est-ce qu’il faut la renforcer en la constitutionnalisant ? Ne touchons à la Constitution que d’une main tremblante », a soutenu Gérard Larcher sur LCI. « C’est un sujet grave et on ne transpose pas automatiquement (…) Attention aux lois de pulsion, trois jours après » une actualité, « donnons-nous le temps d’examiner les choses », a-t-il exhorté.

11h01 : C'est pas faux

 

11h01 : C'est pas faux

 

10h55 : « Un vrai élan » assez irrépressible en faveur des femmes

Une observatrice des scrutins présidentiel et législatif constate au sein de la majorité « un vrai élan » assez irrépressible en faveur des femmes, dans un Palais Bourbon qui a accueilli en 2016 pour la première fois un buste d’Olympe de Gouges, féministe guillotinée sous la Terreur. Laurence Rossignol, ancienne ministre socialiste des Droits des femmes, reprend Simone de Beauvoir : « il suffira donc d’une crise… pour qu’on laisse les femmes monter au feu ». Pour la députée sortante de la majorité Valérie Petit également, il s’agit du « Glass Cliff Effect » ou effet « falaise de verre », soit « la surreprésentation des femmes dans les postes de pouvoir en période de crise aigüe ».


 

La féminisation de l’Assemblée, avec un record de quelque 39 % de députés femmes en 2017, a cependant eu « beaucoup d’effets », relevait Yaël Braun-Pivet auprès de l’AFP il y a quelques semaines : « De facto, certains comportements sexistes ont disparu et les femmes prennent davantage la parole ». Or la proportion de députées a légèrement reflué avec les dernières élections législatives, passant à 37 %.

A noter que deux autres femmes président des groupes d’opposition, Mathilde Panot (LFI) et Marine Le Pen (RN). Cyrielle Chatelain codirige le groupe écologiste. La majorité espère atteindre cette semaine la parité à d’autres postes clés au Palais Bourbon.

10h54 : Trois femmes puissantes

Fraîchement choisies par la majorité pour les plus hautes fonctions à l’Assemblée, Aurore Bergé et Yaël Braun-Pivet forment, avec Elisabeth Borne à Matignon, un trio de femmes au pouvoir, un tel alignement constituant une première, encore à l’épreuve.

Bien que fragilisée après les législatives, Elisabeth Borne, deuxième femme à la tête d’un gouvernement après Edith Cresson il y a trente ans, a été « confirmée » samedi par Emmanuel Macron « dans la durée ». Aurore Bergé, elle, a été élue mercredi dernier à 35 ans présidente des députés Renaissance (ex-LREM). C’est la première fois sous la Ve République qu’une femme devient patronne du groupe majoritaire à l’Assemblée.

Autre première : la présidence de l’institution doit revenir mardi à une femme également, Yaël Braun-Pivet, via un vote de l’ensemble des députés. Elle succèdera à Richard Ferrand, un proche d’Emmanuel Macron défait dans les urnes.

10h53 : Une femme à la tête d'un Parlement, une première

Yaël Braun-Pivet, la présidente de la Commission d'enquête de l'Assemblée nationale, le 26 juillet 2018. - BERTRAND GUAY / AFP

L'accession prévue mardi d'une femme, Yaël Braun-Pivet, à la présidence de l'Assemblée nationale, sera une première en France, contrairement à nombre de pays où cette fonction s'est féminisée plus tôt. Parmi les derniers pays ayant porté pour la première fois une femme à la présidence de leur Parlement ou d'une de ses Chambres, figurent l'Andorre, le Bélarus, l'Indonésie, la Kazakhstan, le Malawi, la République démocratique du Congo et le Togo en 2019, l'Azerbaïdjan et Kiribati en 2020. La Française Simone Veil est devenue en 1979 la première femme élue à la présidence du Parlement européen basé à Strasbourg.

Globalement, au 1er janvier 2022, les femmes représentaient environ 22% des présidents de parlement, contre 20,9% il y a un an, selon les données compilées par l'Union interparlementaire (UIP), l'organisation mondiale des parlements des Etats souverains, basée à Genève.

10h51 : Une femme à la tête de l’Assemblée ? « Il était temps »Yaël Braun-Pivet est fortement pressentie pour remplacer Richard Ferrand au Perchoir de l’Assemblée nationale. Et une femme, présidente de l’Assemblée, « Iil était temps » selon Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée entre 2002 et 2007. « J’ai longtemps milité pour ça », a-t-il affirmé ce mardi sur BFMTV l’ex-ministre de l’Intérieur.
10h43 : Le point Olivier Faure

 

10h40 : Le patron du Medef veut contourner les blocages politiques

Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a invité mardi les syndicats de salariés et les organisations patronales à trouver des « consensus » pour contourner une éventuelle paralysie politique liée à la fragmentation de la nouvelle Assemblée nationale.

« On ne peut pas rester cinq ans immobiles, les partenaires sociaux doivent aussi former des majorités, des majorités de circonstance », a estimé le patron de la première organisation patronale sur RMC/BFM TV.


Alors qu’aucun parti n’a dépassé le seuil fatidique des 289 députés lors des élections législatives du 19 juin, « on voit bien qu’on va avoir du mal à trouver une majorité à l’Assemblée nationale », a anticipé Geoffroy Roux de Bézieux.

10h12 : Gérard Larcher souligne les « vraies différences »

Interrogé sur les propos de Gérald Darmanin (voir notre post de 9h29), Gérard Larcher a au contraire fait valoir sur LCI de « vraies différences » entre LR et la majorité présidentielle : « par exemple notre conception sur la dépense publique » et « la vision de la gouvernance » du pays, en particulier « la décentralisation ».

« On a une ligne d’opposition claire », mais « responsable, qui doit être attentive aux intérêts du pays », ce qui « n’empêche pas de se rejoindre sur un certain nombre de textes », a-t-il ajouté, réitérant la position définie par LR au lendemain des législatives. « Nous ne choisissons pas la voie des blocages, ce qui veut dire que texte par texte, nous devons trouver ensemble une nouvelle méthode pour imaginer les relations entre l’exécutif et le parlement », a-t-il encore souligné.


Dans cette « révolution culturelle », il a souhaité que le parlement soit informé par l’exécutif de la teneur des textes à venir « en amont même du dépôt au Conseil des ministres ». Mais « ni pacte de gouvernement, ni coalition » et il n’est « pas question » de voir un LR au gouvernement, a-t-il insisté.

10h05 : Augmentation générale pour les fonctionnaires dès le 1er juillet

Le salaire des 5,7 millions d’agents publics va être revalorisé de 3,5 % dès le 1er juillet, a annoncé mardi le ministère de la Fonction publique. Ces 3,5 %, qui constituent selon le ministère la plus forte hausse en pourcentage depuis trente-sep ans, « s’additionnent » à l’augmentation moyenne d’1,5 % constatée chaque année sur les traitements des fonctionnaires et contractuels. Ils représentent, de même source, un coût total de 7,5 milliards d’euros réparti entre l’Etat et les collectivités.

10h01 : Gérald Darmanin présente ses excuses sur RTL

Un mois après les incidents qui ont entaché la finale de la Ligue des champions au Stade de France, le ministre de l'Intérieur a estimé ce matin sur RTL que «ce qui n'a pas marché au Stade de France, c'est la lutte contre la délinquance». La suite (dont les excuses) c'est ci-dessous : 


 

10 heures : La désinformation électorale a eu des « effets limités »

Les tentatives de désinformation et de manipulation lors de la période électorale française en 2022 ont été nombreuses sur les réseaux sociaux mais leurs effets pour remettre en cause la sincérité du scrutin sont restés limités, selon une étude publiée mardi. « On a eu de la chance en 2022 » car les contenus « problématiques » observés en ligne sont restés cantonnés à certaines « communautés », a déclaré Théophile Lenoir, chercheur-associé à l’Institut Montaigne et co-directeur de l’étude.

La mobilisation des pouvoirs publics sur les questions de désinformation, l'influence des médias traditionnels sur l'agenda médiatique et les réseaux de vérification mis en place par plusieurs médias (dont l'AFP) avec des plateformes ont notamment participé à la résilience du système informationnel français, selon le rapport. Cependant, le développement des discours qui remettent en cause la validité des sondages, le comptage des voix ou contestent la légitimité de la réélection d'Emmanuel Macron, inquiète les chercheurs.

9h41 : Les soignants du CHU de Bordeaux appelés à la grève illimitée

Les soignants du CHU de Bordeaux, l’un des plus gros de France, sont appelés à une grève illimitée par leurs syndicats qui réclament des embauches et des augmentations de salaires avant un été qui s’annonce « très compliqué ». « C’est la première fois qu’une grève illimitée est organisée l’été. On est au point de non-retour », a expliqué Alain Es Sebbar, secrétaire de la CGT de l’hôpital Pellegrin, l’un des trois établissements du CHU, premier employeur de Nouvelle-Aquitaine avec plus de 14.000 salariés.

Citant en vrac « le point d’indice gelé », les « primes aléatoires », le « manque de recrutement », la « fermeture des services et des lits », « l’externalisation galopante », le « rappel illégal sur repos et congés », les syndicats FO, CGT et Sud Santé demandent des embauches, alors que le manque de bras a déjà poussé la direction à filtrer l’accès aux urgences à partir de 17 heures, depuis la fin mai.

9h41 : Les soignants du CHU de Bordeaux appelés à la grève illimitée

Les soignants du CHU de Bordeaux, l’un des plus gros de France, sont appelés à une grève illimitée par leurs syndicats qui réclament des embauches et des augmentations de salaires avant un été qui s’annonce « très compliqué ». « C’est la première fois qu’une grève illimitée est organisée l’été. On est au point de non-retour », a expliqué Alain Es Sebbar, secrétaire de la CGT de l’hôpital Pellegrin, l’un des trois établissements du CHU, premier employeur de Nouvelle-Aquitaine avec plus de 14.000 salariés.

Citant en vrac « le point d’indice gelé », les « primes aléatoires », le « manque de recrutement », la « fermeture des services et des lits », « l’externalisation galopante », le « rappel illégal sur repos et congés », les syndicats FO, CGT et Sud Santé demandent des embauches, alors que le manque de bras a déjà poussé la direction à filtrer l’accès aux urgences à partir de 17 heures, depuis la fin mai.

9h39 : Vers une session extraordinaire du parlement

Un décret du chef de l’Etat convoquant le parlement en session extraordinaire et fixant les textes qui seront examinés est attendu « dans les prochaines heures », précise la lettre de Elisabeth Borne, évoquant les mesures en faveur du pouvoir d’achat et le projet de loi de finance rectificative.

9h37 : France télé en grève

Les syndicats de France Télévisions et Radio France appellent à la grève, mardi 28 juin, pour demander le maintien des financements de l'audiovisuel public, après la suppression annoncée de la redevance.


 

9h37 : France télé en grève

Les syndicats de France Télévisions et Radio France appellent à la grève, mardi 28 juin, pour demander le maintien des financements de l'audiovisuel public, après la suppression annoncée de la redevance.


 

9h29 : La majorité présidentielle est « d’accord sur l’essentiel » avec LR

La majorité présidentielle, en quête de soutiens à l’Assemblée faute de majorité absolue à l’issue des législatives, est « d’accord sur l’essentiel » avec les députés Les Républicains, dont « le groupe est le moins éloigné de nous », a estimé mardi Gérald Darmanin, ex-LR.


« On est d’accord sur la sécurité, on est d’accord sur les finances publiques et l’économie, sur le pouvoir d’achat de nos concitoyens, pour qu’il y ait des baisses d’impôts », a listé sur RTL le ministre de l’Intérieur.

9h24 : Les Français n'ont toujours pas le moral

Le moral des ménages en France a poursuivi en juin sa baisse pour le sixième mois consécutif, les ménages affichant leur pessimisme sur leur situation financière et l'évolution du niveau de vie, a rapporté ce mardi l'Insee.

L'indicateur qui synthétise la confiance des ménages perd trois points et tombe à 82, bien en dessous de la moyenne de longue période qui est de 100, et perdant trois points sur un mois, précise l'Institut national de la statistique.

9h20 : Gouvernement et opposition préparent la bataille sur le pouvoir d'achat

Face à l’envolée des prix, l’exécutif est déjà dans l’urgence. Préoccupation numéro 1 des Français lors des campagnes présidentielle et législatives, le pouvoir d’achat devrait être au cœur du premier projet de loi défendu par le nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne. Il sera présenté le 6 juillet en Conseil des ministres avec un budget rectificatif, avant de faire son entrée à l’Assemblée nationale. Mais sans majorité absolue, comment la coalition présidentielle peut-elle faire voter ce texte ? Pour préparer l’homérique bataille à venir dans l’Hémicycle, les macronistes et leurs opposants avancent déjà leurs pions.

La suite c'est ici, vace notre journaliste politique Thibaut Le Gal : 

 

9 heures : Des « négligences fautives » dans le scandale du chlordécone

Pour la première fois, un tribunal a jugé l’Etat français coupable de « négligences fautives » « négligences fautives » dans le dossier de ce pesticide qui empoisonne les Antilles.

 

8h58 : Quels candidats renaissance aux postes clés ?

Le groupe Renaissance a dévoilé les noms de ses candidats aux postes clés : Sacha Houlié a été choisi pour candidater à la présidence de la commission des Lois, Guillaume Kasbarian pour la présidence de la commission des Affaires économiques, Fadila Khattabi pour la présidence de la commission des Affaires sociales, Pieyre-Alexandre Anglade pour la présidence de la commission des Affaires européennes, Jean-Marc Zulesi pour la présidence de la commission du Développement durable et de l'aménagement du territoire.

Marie Guevenoux a été choisie pour un poste de questeur. Rémy Rebeyrotte a été choisi pour candidater au poste de secrétaire de l'Assemblée. Bérangère Couillard se présente pour prendre la tête de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre femmes et hommes, Nicolas Metzdorf pour celle de la délégation parlementaire aux Outre-mer. Stéphanie Rist se présente pour devenir rapporteure générale de la commission des Affaires sociales. A suivre...

8h55 : Avec le débat sur l’IVG, le RN en plein inconfort

Malgré une façade désormais un brin plus libérale sur les questions de société, Marine Le Pen doit aussi composer au sein du RN, et de son groupe de députés désormais pléthorique, avec des cathos tradis, pas tous partis chez Zemmour. La suite c'est avec notre journaliste politique Rachel Garrat-Valcarcel


 

8h47 : Le retour du masque dans les transports

La ministre de la Santé a recommandé ce lundi aux Français de remettre le masque dans les transports en commun face à la reprise épidémique. Brigitte Bourguignon a évoqué le « devoir citoyen », consistant à « se protéger soi-même, face à un variant très transmissible », mais aussi à « protéger les autres et notamment les plus fragiles ».

 

8h43 : Que dit la plaignante ?

Mi-juin, Mediapart avait publié, sous le prénom d’emprunt « Laëtitia ». le témoignage de la femme qui vient de porter plainte contre Julien Abad. En 2010, elle était alors présidente d’une fédération du mouvement de jeunesse du Nouveau centre, dont Julien Abad, député européen, était le président national.

Le soir des faits, selon son récit, Damien Abad lui a « offert un verre » au fond duquel elle a vu « quelque chose » : méfiante, elle est allée recracher sa gorgée aux toilettes. Toujours selon ses dires, Julien Abad l’attendait derrière la porte et tout est allé « très vite » : l’eurodéputé l’aurait « poussée dans une pièce en face » puis aurait tenté de la contraindre à une fellation. « J’avais peur, j’étais sidérée. Je me suis débattue, je l’ai frappé dans le ventre », raconte-t-elle. « Laëtitia » dit avoir finalement pu « se défaire » de son agresseur présumé et sortir de la pièce grâce à l’irruption d’un convive.

8h42 : Damien Abad va déposer plainte pour dénonciation calomnieuse

« Une nouvelle fois, je conteste avec la plus grande fermeté toute accusation de tentative de viol ou d’agression sexuelle », affirme Damien Abad dans une déclaration écrite transmise à la presse. « Je ne laisserai pas ces accusations mensongères et scandaleuses sans réponse. Dès ce jour, j’ai demandé à mes avocats de déposer une plainte en dénonciation calomnieuse ».

8h41 : Le ministre Damien Abad visé par une plainte pour tentative de viol

Une plainte pour tentative de viol a été déposée lundi contre le ministre des Solidarités, Damien Abad, a indiqué le parquet de Paris, confirmant une information de Mediapart.

Cette plainte est « actuellement en cours d’analyse », a précisé le parquet. Selon Mediapart, elle a été déposée par une « élue centriste », qui accuse le ministre d’avoir tenté de la violer lors d’une fête organisée chez lui, à Paris, au premier semestre 2010.

8h40 : Mais au fait c'est quoi la commission des finances ?

Seul un député de l’opposition peut présider cette commission, qui donne accès à des documents du fisc et permet d’organiser les débats sur le budget ...


 

8h37 : Le secret fiscal peut-il être divulgué par la commission des finances ?

Le secret fiscal est-il menacé ? Selon Eric Woerth, l’arrivée d’un député Nupes-La France insoumise à la présidence de la Commission des finances le laisse craindre. Dans Le Figaro, le 21 juin, l’ancien ministre du Budget a partagé son opinion sur la question : « Les Insoumis ont visiblement en tête de faire du contrôle fiscal », s’est-il inquiété. La suite de ce «fake off», c'est ci-dessous : 

 

8h35 : Retour vers le futur

En obtenant 245 députés à l’Assemblée nationale, les macronistes d’Ensemble ! ont perdu leur majorité absolue (fixée à 289 sièges sur 577) et devront donc « se contenter » d’une majorité relative. La dernière fois qu’un tel scénario s’est produit, c’était en 1988, sous le second septennat de François Mitterrand. Et le président d’alors avait tenu un discours dont se rapproche l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron, le 22 juin 2022... la suite c'est ci-dessous : 

 

8h32 : Les insoumis vont proposer une loi « d’urgence sociale »

Des mesures radicales « pour répondre à l’urgence sociale », disent-ils. Le groupe La France insoumise va déposer cette semaine à l’Assemblée une proposition de loi pour faire face à l’envolée des prix à cause de l’inflation, a indiqué ce vendredi le député LFI Manuel Bompard.

« Il faut mesurer la situation dans laquelle on est aujourd’hui, les prix qui s’envolent, des salaires qui sont trop bas. 85 % des salaires sont inférieurs au niveau du Smic [1.302,64 euros nets depuis le 1er mai 2022], c’est ça la réalité, c’est la pauvreté qui atteint des sommets, ce sont 8 millions de personnes qui ont besoin de l’aide alimentaire pour vivre, il faut répondre à cette situation », a-t-il expliqué sur France Info.

 

8h30 : Le Covid-19 de retour à l'agenda

A Matignon, le coronavirus fait son grand retour dans les premières pages des agendas. La Première ministre Elisabeth Borne réunit en effet ce mardi les préfets et directeurs d’ARS par visioconférence pour évoquer la situation épidémique du Covid-19, a-t-on appris lundi soir auprès de son entourage.

La réunion, qui débutera à 15 heures, permettra d’émettre une série de recommandations pour les prochaines semaines, précise l’entourage de la Première ministre.

 

8h26 : Qui dit quoi à qui et quand ?

FRANCE 2 - 7h38 - Olivier Marleix, président du groupe LR à l'Assemblée nationale

RTL - 7h40 - Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur

SUD RADIO - 8h15 - Mathilde Panot, députée LFI du Val de Marne et présidente du groupe LFI à l'AN

CNEWS - 8h15 - Christian Estrosi, maire de Nice

LCI - 08h30 - Gérard Larcher, président LR du Sénat

8h25 : Pourquoi Bruno Le Maire veut-il freiner les dépenses publiques ?

En pleine période d’inflation et de demande de soutien de l’Etat, le ministre de l’Economie a prôné lundi un freinage massif sur les dépenses publiques. Explications en infographies avec Jean-Loup Delmas, notre journaliste économie : 

 

8h22 : A l'agenda de l'Assemblée

Ce mardi à 15 heures débutera officiellement la 16e législature à l'Assemblée nationale. La séance sera présidée par le doyen, soit José Gonzalez (RN) âgé de 79 ans. Aura lieu ensuite l'élection du président ou de la présidente de l'Assemblée. Pour rappel Yaël Braun-Pivet est en lice.

Les groupes auront ensuite jusqu'à 18 heures pour remettre au Secrétariat général de la Présidence leur composition ainsi que la liste des députés qui s'apparentent à eux.

A noter que pour la première séance de cette XVIe législature, les députés seront assis dans l'Hémicycle par ordre alphabétique, ce qui devrait donner lieu à des voisinages étonnants.

8h17 : LFI et le RN exclus de tout projet de coalition

Mathilde Panot (LFI) devrait être reçue mercredi à 16 heures par Elisabeth Borne. cependant LFI et le RN ont d'ores et déjà été exclus de tout projet de coalition par Emmanuel Macron ne les considèrant pas comme des «partis de gouvernement».

8h15 : Les refus des partis d’opposition

Pour l’heure, les partis d’oppositions ont d’emblée tous exclu de rentrer dans le gouvernement. Elisabeth Borne dit donc pouvoir compter sur 252 députés, soit sept de plus que les 245 de la majorité présidentielle, mais loin des 289 nécessaires pour avoir une majorité absolue.

« Les Républicains ne seront ni dans la position de l’obstruction, ni dans celle de la compromission », a réaffirmé le député LR Julien Dives sur France info, précisant que son parti traiterait « cas par cas, texte par texte, projet par projet ».

8h12 : Borne ne renonce pas à un accord de gouvernement, précise son entourage
8h10 : Borne poursuit les tractations

La Première ministre Elisabeth Borne poursuit mardi ses tractations pour éviter les blocages en l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale, mais le camp Macron devrait toutefois parvenir à faire élire au perchoir Yaël Braun-Pivet, première femme à ce poste.

Après ses premières consultations avec les présidents de groupes de la majorité, Aurore Bergé (Renaissance), Jean-Paul Mattéi (Modem) et Laurent Marcangeli (Horizons), la Première ministre entre dans le dur mardi en rencontrant à tour de rôle les chefs des groupes LR, socialiste, communiste et écologiste de l'Assemblée. Dans une lettre qu'elle leur a adressée lundi, la Première ministre a expliqué prendre acte de leur refus "d'entrer dans une dynamique de construction de coalition ou d'accord global avec le groupe majoritaire" mais ajoute qu'elle souhaiterait cependant "approfondir notre discussion pour mieux identifier les points essentiels de convergences et de désaccords".

Dès 9 heures, elle recevra Olivier Marleix (LR), puis Boris Vallaud à 19 heures et Julien Bayou et Cyrielle Chatelain (EELV) à 20 heures.

Bonjour et bienvenue à toutes et à tous !

Ces élections législatives sous la Ve République ont connu des résultats historiques, marqués par l’explosion des scores du Rassemblement national et l’échec du parti présidentiel à obtenir une majorité absolue à l’Assemblée. 20 Minutes va donc continuer à suivre et à compiler pour vous en direct les événements de cette nouvelle journée politique. Cette semaine, Emmanuel Macron a confié une mission à Elisabeth Borne : sonder si un « accord de gouvernement » est possible. Un challenge qui s’annonce ardu alors que certains dans la majorité n’y croient pas eux-mêmes et que les oppositions ont déjà refusé de servir de « béquille ». Mais Elisabeth Borne doit aussi faire un point « Covid-19 » aujourd’hui, alors que la bataille pour le perchoir se joue à l’Assemblée nationale. Restés connectés avec nous pour ne rien louper de cette journée cruciale.