Législatives 2022 : Jean-Michel Blanquer éliminé dès le premier tour dans le Loiret
ELECTIONS L’ancien ministre de l’Education nationale est arrivé en troisième position avec 18,89 % des suffrages
Le parachute de Jean-Michel Blanquer ne s’est pas ouvert. L’ancien ministre de l’Education nationale d’Emmanuel Macron, qui tentait sa chance dans la 4ème circonscription du Loiret, a été éliminé dès le premier tour des élections législatives.
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Jean-Michel Blanquer est arrivé en troisième position ce dimanche avec 18,89 % des suffrages. Il arrive de peu derrière Bruno Nottin, candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (19,43 %) et Thomas Ménagé, du Rassemblement national, qui arrive en tête avec 31,45 %.
Seulement 189 voix séparent l’ancien ministre du candidat de la Nupes, le privant de l’accession au second tour. La quatrième circonscription du Loiret, centrée sur le Gâtinais, était laissée vacante par le député sortant Jean-Pierre Door (LR). Âgé de 80 ans, ce dernier avait décidé de ne pas se présenter après quatre mandats consécutifs. Jean-Michel Blanquer, « parachuté », n’a pas renversé la tendance à Montargis, dans une circonscription qui avait massivement voté en faveur de Marine Le Pen lors des deux tours de la présidentielle.
Attaqué sur son bilan à l’Education nationale
L’ancien ministre a connu une campagne chahutée, où il a été constamment attaqué sur son bilan à l’Education nationale, et même aspergé de crème chantilly sur un marché par deux professeurs en colère. Il a notamment axé sa campagne sur ses connexions parisiennes, en mettant en avant sa volonté d’attirer un établissement d’enseignement supérieur à Montargis. L’argument n’a manifestement pas porté dans une circonscription en grande partie périurbaine, en pointe dans le mouvement des « gilets jaunes ».
« Il y a une volonté de détruire et il y a un danger de l’extrême-gauche comme il y a un danger de l’extrême droite », a dit à la presse Jean-Michel Blanquer depuis Montargis, la sous-préfecture du Loiret où il briguait un mandat de député. Il a appelé à un "rebond démocratique qui suppose d’avoir des partis de gouvernement mieux élus, avec plus de voix au second tour qu’au premier tour".
Un autre candidat est resté à quai. Le LR Ariel Lévy n’a pas su non plus convaincre les Montargois. Le successeur annoncé de Jean-Pierre Door n’a rassemblé que 6,69 % des voix, dans la droite ligne du premier tour de la présidentielle. La quatrième circonscription n’avait en effet placé Valérie Pécresse qu’en cinquième position, avec 5,2 % des voix.