Législatives 2022: LFI dévoile 324 investis sur 360, suspense sur la circonscription de Mélenchon à Marseille
STRATEGIE Le leader de La France insoumise a indiqué qu'il se préparait «plutôt à l'idée d'être Premier ministre que de nouveau député»
On connaît 90 % des candidats LFI. La France insoumise a publié mardi soir une liste de 324 premiers candidats investis pour les législatives au sein de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), laissant le suspens sur la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, celle de Jean-Luc Mélenchon, qui doit prochainement dire s’il se représente. Ce dernier, qui a souligné dimanche qu’il se préparait « plutôt à l’idée d’être Premier ministre qu’à l’idée d’être de nouveau député », sera présent jeudi soir à un « apéro » de l’Union populaire à Marseille.
Au total, au sein de la Nupes, la nouvelle alliance à gauche regroupant LFI, EELV, PS et PCF pour les législatives de juin, LFI aura 360 circonscriptions. Le reste des noms devrait être dévoilé dans les prochains jours.
Beaucoup de sortants
Parmi ceux dévoilés mardi soir, se trouvent notamment la quasi totalité des députés sortants : la patronne des députés LFI Mathilde Panot (1er circonscription du Val-de-Marne), Clémentine Autain (11e de Seine-Saint-Denis), Alexis Corbière (7e de Seine-Saint-Denis), Bastien Lachaud (6e de Seine-Saint-Denis), Eric Coquerel (1ere de Seine-Saint-Denis), François Ruffin (1ere de la Somme), Danièle Obono (17eme de Paris), Adrien Quatennens (1ere du Nord) Ugo Bernalicis (2eme du Nord), Caroline Fiat (6e de Meurthe-et-Moselle), Bénédicte Taurine (1ere de l’Ariège), Michel Larive (2e de l’Ariège), ou encore Loïc Prud’homme (3e de Gironde).
Parmi les nouveaux venus, de nombreuses figures de LFI, comme la secrétaire générale du mouvement Clémence Guétté (2e du Val-de-Marne), le coordinateur des élections Paul Vannier (5e du Val-d’Oise), l’avocate Raquel Garido (5e de Seine-Saint-Denis), la conseillère de Paris Danielle Simonnet (15e de Paris), la conseillère régionale d’Ile-de-France Sophia Chikirou (6e de Paris), la secrétaire nationale du Parti de gauche Sarah Legrain (16e de Paris), le responsable numérique de Jean-Luc Mélenchon Antoine Leaument (10e de l’Essonne).
Taha Bouhafs jette l’éponge
La liste compte aussi l’ex-porte-parole de l’ONG Attac Aurélie Trouvé (9e de Seine-Saint-Denis), qui avait pris la présidence du Parlement de l’union populaire pendant la campagne présidentielle, L’écologiste Claire Lejeune (7e de l’Essonne), l’ex-porte-parole de Sandrine Rousseau à la primaire des écologistes Thomas Portes (3e de Seine-Saint-Denis), mais aussi la porte-parole des femmes de chambres qui avaient fait 22 mois de grève pour de meilleures conditions de travail à l’hôtel Ibis des Batignolles Rachel Kéké (7e du Val-de-Marne), le journaliste et fondateur de la Révolution Écologique pour le Vivant (REV) Aymeric Caron (18e de Paris), l’avocate Caroline Mecary (7e de Paris), ou l’humoriste Gérald Dahan (3e de Charente-Maritime).
Mardi matin, le journaliste Taha Bouhafs a annoncé son retrait à Vénissieux, dans le Rhône, indiquant avoir « sous-estimé la puissance de ce système quand il veut vous broyer ». L’ancien candidat communiste à la présidentielle Fabien Roussel avait notamment demandé à la France Insoumise de « revoir cette candidature », estimant par ailleurs que Michèle Picard, la maire PCF de Vénissieux, était plus légitime localement que le journaliste.