13h19 : S'il avait été tuteur d'Alexandre Benalla, serait-il intervenu lors de l'échange de coups? demande l'un des sénateurs. Le fonctionnaire de police refuse de «juger» l'action de ses collègues mais tient à rappeler: «Place de la Contrescarpe, on était dans une ambiance relativement difficile avec des gens qui vous répètent »flic, porc, assassin«, qui nous jetaient des bouteilles, des cendriers».
13h14 : Le commissaire de police explique qu'il est fréquent qu'un observateur porte un casque et selon lui «il n'est pas choquant qu'un observateur porte le brassard» pour être identifié par les fonctionnaires de CRS ou gendarmes mobiles.
13h11 : «Je n'ai jamais vu un observateur parler à la radio et Monsieur Benalla n'a pas parlé à la radio le 1er mai , c'est impossible. C'est un réseau extrêmement hierarchisé, avec des indicatifs traçables».
13h07 : Maxence Creusat explique avoir été informé de la présence d'Alexandre Benalla par ses collègues: «Au café, ce contrôleur général a dit, en présence du major en charge de l'accompagnement de Monsieur Benalla, qu'il serait observateur lors des manifestations du 1er mai».
13h01 : En 2017, Maxence Creusat avait répondu aux questions de 20Minutes dans une interview sur le maintien de l'ordre
12h57 : Maxence Creusat affirme qu'il ne peut pas répondre à cette question: « Je ne travaille pas là-bas, je n’en ai pas le niveau hiérarchique (...) et je ne suis pas dans la bulle de protection du GSPR. Mon réseau radio ne capte pas le réseau radio du GSPR, je ne sais pas ce qu'ils se disent entre eux»
12h56 : Jean-Pierre Sueur demande à Maxence Creusat s'il était informé de tensions entre Alexandre Benall et le GSPR, en charge de la sécurité du Président.
12h55 : «Le 2 mai, il y a un nouvel événement qui devient important: celui de la vidéo» , ajoute le jeune commissaire
12h53 : Selon le commissaire, ce sont les services de renseignement qui ont indiqué aux policiers de la DOPC de la présence d'individus place de la contrescarpe pour un «cortège sauvage»
12h51 : Le co-rapporteur pose une question relative aux faits du 1er mai. «Moi le 1er au soir c'est pas Monsieur Benalla le sujet. Le sujet, c'est que j'ai passé des heures à faire du maintien de l'ordre (...) face à 1.200 black blocs dans une atmosphère extrêmement dégradée»
12h49 : Les sénateurs interrogent Maxence Creusat sur les instructions que pouvait donner Alexandre Benalla aux policiers : «Parfois les déplacements peuvent être un petit peu sensibles (...) parfois la différence entre une instruction et une demande, ca peut être une intonation dans la voix. Quand il y a une situation difficile, les propos peuvent être directs. Mon autorité, c'est le préfet de police. M. Benalla (...) représente aussi une autorité, et quand il exprime une demande on se met en mesure d'executer cette demande», poursuit le commissaire de police.
12h47 : «Je ne commenterai les propos que j'ai moi-même tenu» dit Maxence Creusat à Jean-Pierre Sueur (PS), qui l'interrogeais sur une phrase extraite de sa garde à vue et qui a été publiée dans la presse.
12h47 : «Je ne commenterai les propos que j'ai moi-même tenu» dit Maxence Creusat à Jean-Pierre Sueur (PS), qui l'interrogeais sur une phrase extraite de sa garde à vue et qui a été publiée dans la presse.
12h45 : «Aucun commissaire de la DOPC n'est venu me voir pour me dire 'j'ai une difficulté'» avec Alexandre Benalla
12h44 : «Je n'ai pas eu de copinage avec lui», assure le commissaire de police
12h39 : «J'ai rencontré monsieur Benalla une dizaine de fois dans le cadre des déplacements du président de la République», précise le fonctionnaire de police, pas dans le cadre des manifestations du 1er mai
12h38 : «Je me considère comme un commissaire de police honnête», ajoute Maxence Creusat, visiblement ému
12h37 : «Je n'ai pas le numéro de téléphone avec Monsieur Benalla et je n'entretiens avec lui que des relations strictement professionnelles»
12h36 : Maxence Creusat explique avoir rencontré Alexandre Benalla une dizaine de fois dans le cadre de ses missions. «Il était en charge de l'organisation et de la coordination des services sur les déplacements du président».
12h08 : Quel rôle a joué Maxence Creusat dans l'affaire Benalla?C'est ce commissaire de police qui a échangé, le soir des révélations du Monde, Le 18 juillet avec Laurent Simonin, Jean-Yves Hunault, chargé de relations entre la PP et l'Elysée, et Alexandre Benalla. Ces échanges aboutissent à la remise d'images de vidéosurveillance de l'incident au collaborateur de l'Elysée. Le résultat de «copinages malsains», dira le préfet Delpuech.
Le 19 juillet, Maxence Creusat se présente devant Alain Gibelin et confesse avoir fait une «grosse connerie». Le préfet signale les faits au parquet. D'abord suspendus, MM. Creusat, Simonin et Hunault seront placés en garde à vue puis mis en examen notamment pour «violation du secret professionnel»
12h03 : Maxence Creusat, commissaire de police à la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris mis en examen notamment pour « violation du secret professionnel » devrait être entendu à partir de 12h15
11h18 : L'audition de François Xavier-Lauch est terminée. Les sénateurs vont entendre Eric Bio-Farina (général de gendarmerie et commandant militaire de la présidence de la République) dans quelques instants. Puis Maxence Creusat, mis en examen dans cette affaire, et commissaire de police à la DOPC.
11h18 : L'audition de François Xavier-Lauch est terminée. Les sénateurs vont entendre Eric Bio-Farina (général de gendarmerie et commandant militaire de la présidence de la République) dans quelques instants. Puis Maxime Creusat, mis en examen dans cette affaire, et commissaire de police à la DOPC.
10h57 : Comme le directeur de cabinet, le chef de cabinet refuse de communiquer le salaire d'Alexandre Benalla.
10h51 : François Grosdidier (LR) hausse le ton . Il cite les différentes ITW d'Alexandre Benalla qui reconnaissait quelques problèmes relationnels. Le chef de cabinet lui a expliqué que tout se passait bien. Il demande également des précisions sur le salaire du chargé de mission.
10h43 : Le point sur l'affaire en vidéo pour tout comprendre
10h37 : «Monsieur Benalla ne m'a pas demandé l'autorisation pour être observateur le 1er mai» dit François-Xavier Lauch , qui était en déplacement en Nouvelle-Calédonie avec Emmanuel Macron au moment des faits.
10h35 : Jean-Pierre Sueur (PS) interroge maintenant le chef de cabinet sur la voiture d'Alexandre Benalla , qui était équipée de moyens détenus par la police habituellement. Un «véhicule de service» qui équipe quelques collaborateurs de l'Elysée répond François-Xavier Lauch.
10h32 : «C’est Patrick Strozda qui a été en contact avec la préfecture sur ce sujet là (…) il a demandé d’analyser cette demande dans les règles de droit. Cette demande de port d’armes fondée sur des questions de sécurité n’a pas transité par mes mains»
10h31 : Le président de la commission des Lois précise que le préfet de police avait justifié l’octroi du port d’armes à Alexandre Benalla en s’appuyant sur les « missions de sécurité » du chargé de mission
10h24 : «Je peux vous assurer que Monsieur Benalla n'a pas exercé de mission de police»
10h22 : Le chef de cabinet a expliqué qu'Alexandre Benalla n'exercait aucune mission de police. Jean-Pierre Sueur demande: «à aucun moment il n'a exercé de mission de police sous votre autorité»?
10h21 : Jean-Pierre Sueur (PS) réagit avant de formuler sa première question. « Cette autorisation n’a pas lieu d’être ».
10h20 : Le chef de cabinet a suscité un peu plus tôt un brouhaha en expliquant que le «président de la république l'avait autorisé à se rendre devant les sénateurs».
10h17 : Interrogé sur les relations entre les groupes chargés de la sécurité du Président, François Xavier Lauch rétorque : « Il y avait une meilleure coexistence à créer entre eux, notamment sur des choses très prosaïques comme le parc automobile ».
10h13 : Pour le chef de cabinet, la sanction appliquée à Alexandre Benalla a été entièrement respectée puisqu'à chaque fois que le chargé de mission a été apperçu sur des événements, il «ne s'agissait pas de déplacements officiels du président de la république».
10h12 : «J'ai demandé à Alexandre Benalla d'être le garant de l'arrivée de ce bus»
10h12 : François Xavier Lauch revient également sur la présence de Benalla dans le bus des Bleus.«J'ai participé moi-même à l'organisation de cet événement (...) dans des délais très contraints».
10h10 : Sur la présence d'Alexandre Benalla à Giverny aux côtés du couple Macron , le chef de cabinet la justifie en expliquant que c'était un déplacement privé.
10h05 : Le chef de cabinet assure qu'il a pris en charge personnellement l'organisation du dispositif de la panthéonisation du couple Veil (pendant lequel Alexandre Benalla a été aperçu). Le chargé de mission avait pour rôle de «synchroniser l'arrivée des cortèges», c'est tout, assure François Xavier Lauch.
10h03 : «Concrètement, M.Benalla ne pouvait plus, seul, préparer un déplacement du président de la République (...) je considère que cette mesure est très importante et c'est ce qui a été décidé par le chef de cabinet» explique François Xavier Lauch.
9h58 : Alexandre Benalla «n'a participé à aucune réunion préparatoire» et ses nouvelles missions lui ont été «notifiées oralement» explique François-Xavier Lauch à son retour à l'Elysée, le 23 mai.
9h57 : Le président de la commission demande des précisions sur les modalités de la rétrogradation d'Alexandre Benalla. «Vous faites état d’une rétrogradation, nous avons le texte de la sanction et lui ne le mentionne pas. Un document pose t’il par écrit cette rétrogradation ?», demande-t-il.
9h56 : «Je certifie qu'Alexandre Benalla n’a pas exercé ses missions pendant ses 15 jours de suspension», assure le chef de cabinet
9h54 (Petite pause suite à un problème technique) : (Petite pause suite à un problème technique) : François Xavier Lauch a terminé sa première intervention. Il a rappelé dans quel contexte il avait pris connaissance des images du 1er mai. Il était en déplacement avec Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie.
9h42 : Comme tous ses prédecesseurs, il tient à détailler ses fonctions au sein de la Présidence de la République.«Le premier métier du chef de cabinet, c'est de gérer l'agenda du Président de la République (...) j'ai également la charge d'organiser les déplacements du Président de la République», déclare le jeune diplômé de l'énarque, lunettes rondes et costume sombre.
9h41 : Il rappelle également que François Xavier Lauch, actuellement auditionné, était le supérieur hiérarchique d’Alexandre Benalla.
9h40 : Philippe Bas (LR), fait un point sur l’avancée des travaux de la commission. Il rappelle également que l’objectif des sénateurs est de « tenter de lever des contradictions qui nous sont apparues pour établir la réalité du fonctionnement d’un certain nombre de services ».
9h34 : François-Xavier Lauch est arrivé au Sénat
9h32 : La reprise de leurs travaux intervient après une journée, mardi, mouvementée.Mis en examen pour des violences contre un manifestant le 1er mai à Paris, Alexandre Benalla a expliqué dans un premier temps qu'il n'entendait pas être auditionné par cette commission qui tente d'établir quelle était l'étendue des fonctions de M. Benalla à l'Elysée.
En colère, le président LR de la commission, Philippe Bas, avait immédiatement répondu qu'il serait convoqué «prochainement» et qu'il était prêt à l'envoyer chercher «par huissier». Finalement, dans un communiqué transmis à l'AFP, l'ancien chargé de mission a annoncé qu'il serait donc «contraint» d'être entendu le 19 septembre prochain.
9h28 : Dans quelques minutes, les sénateurs de la commission des Lois entendront François-Xavier Lauch, le chef de cabinet d'Emmanuel Macron.