Nicolas Hulot, grève SNCF... Ce qu'il faut retenir de l'interview d'Edouard Philippe sur France 3
POLITIQUE Le Premier ministre était l'invité du 19/20h de France 3 ce jeudi soir...
- Edouard Philippe est l'invité de France 3 ce jeudi soir.
- Le Premier ministre a affirmé qu'il «soutiendrai(t) toujours» le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, qui a «parfaitement sa place» au gouvernement.
Un anniversaire chargé. Pour fêter sa première année à Matignon, Edouard Philippe s’est offert une semaine intense. Le Premier ministre était l’invité du 19/20h de France 3 ce jeudi soir et… n’a pas dit grand-chose de nouveau sur les sujets d’actualité. Grève à la SNCF, Nicolas Hulot, personnes âgées… 20 Minutes vous résume l’intervention du chef du gouvernement.
Les ministres au contact des Français
C’était l’opération pédagogie/communication du jour. Une trentaine de ministres s'est déplacée partout en France jeudi, lors de réunions publiques pour « répondre aux questions que les gens se posent » sur l’action gouvernementale.
« En matière d’explication, on n’en fait jamais trop. Cela fait un an que le gouvernement que je dirige a été nommé. Au bout d’un an, il est très sain d’aller au contact et expliquer ce que nous allons faire », a expliqué le Premier ministre. Les ministres seront-ils évalués comme le promettait Emmanuel Macron pendant la campagne ? « Vous imaginez bien que je ne vais pas les noter. On n’est pas dans le contexte d’une classe. Ce qui est important, c’est qu’à intervalles réguliers, chaque ministre s’interroge pour savoir s’il est bien en train de faire ce pour quoi il s’est engagé.
Nicolas Hulot sur le départ ?
Le ministre de la Transition écologique a indiqué ce mercredi qu’il ferait le point à l’été sur sa présence au gouvernement. « Nicolas Hulot a parfaitement sa place, il a une parole qui est forte, je le soutiens depuis le début, je le soutiendrai toujours », a commenté Edouard Philippe.
Grève SNCF : une rencontre avec les syndicats le 25 mai
Interrogé sur la fin de la grève à la SNCF, Edouard Philippe a évacué : « le plus tôt possible. Ceux qui l’ont conçue l’ont fait pour qu’elle ait un impact maximal sur les usagers », a-t-il répondu. Le Premier ministre a fait part de sa « fermeté totale », évoquant seulement des « discussions possibles », sur les négociations dans la branche ou les conditions de reprise de la dette.
Edouard Philippe a indiqué qu’il recevrait le 25 mai les organisations syndicales avec la ministre des Transports. Et prévient : « J’écoute ce que me disent les cheminots, les organisations syndicales. Mais je ne peux pas écouter que ce que me disent les cheminots. Je dois aussi écouter les Français, et un bon nombre me dit "tenez bon, ne lâchez rien". Les représentants du peuple ont adopté le projet de loi que nous proposons à une majorité écrasante. »
Prise en charge des personnes âgées, « il y a urgence »
« Il y a évidemment une urgence, et surtout un défi très long à relever », a expliqué Edouard Philippe, balayant la question sur la possibilité d’une nouvelle journée de solidarité. Le Premier ministre a expliqué que le gouvernement allait se saisir du sujet en 2019 « au moment où nous allons réfléchir sur l’avenir du système des retraites », ajoutant que la ministre chargée de la Santé et des Solidarités devrait faire des « annonces » dans les prochaines semaines.