Rumeurs sur Nicolas Hulot: Le ministre «ne pardonnera jamais» à «Ebdo»
JUSTICE Le magazine Ebdo a publié une enquête de six pages sur des soupçons de viol et harcèlement sexuel concernant le ministre, le 6 février 2018...
Nicolas Hulot se dit profondément affecté par les accusations qui le visent. « Je ne pardonnerai jamais » a réagi ce mardi le ministre de la Transition écologique, à propos de l’article du magazine Ebdo publié le 9 février 2018, relayant des soupçons de viol et de harcèlement sexuel le visant.
« Je ne pardonnerai jamais parce que l’on a touché à mon honneur, à ma famille, ce n’est pas du journalisme », a-t-il affirmé au micro de France Inter. Dans un article du 9 février, qui a suscité une vive polémique, Ebdo avait fait état d’une plainte pour viol contre le ministre et ex-animateur, déposée en 2008 et classée sans suite, ainsi que d’une rumeur de harcèlement sexuel à l’encontre d’une ancienne collaboratrice de l’ex-Fondation Hulot, démentie par l’intéressée.
Rapprochement avec le gouvernement
Le ministre avait devancé la publication de l'article, démentant tout comportement inapproprié et dénonçant des rumeurs « ignominieuses ». Il avait également déposé, le 2 mars, une plainte avec constitution de partie civile visant le magazine et les deux auteurs de l’article. « Je m’attendais à ce que mon exposition soit brutale, je ne suis pas d’une grande naïveté », a ajouté le ministre. « Pour l’instant, ma seule réponse sera judiciaire ».
L’affaire « m’a profondément affectée, elle m’a évidemment perturbé dans l’exercice de mes fonctions parce que, quand vous subissez de tels assauts, de telles insinuations, évidemment, à moins d’être un monstre cynique, cela n’est pas favorable à l’attention et au temps que vous devez donner », a-t-il déclaré. « Mais j’ai reçu de ce gouvernement à tous les niveaux une telle confiance, une telle sympathie que, quelque part, ça nous a rapproché les uns et les autres », a-t-il ajouté.