Whirlpool: A Amiens, le porte-parole de l’Elysée sort de son silence sur Twitter (et change de style)

INTERNET Bruno Roger-Petit a posté ce mardi son premier tweet en tant que porte-parole de la présidence de la République en marge du déplacement d’Emmanuel macron à Amiens (Somme)…

C.P. avec Laure Cometti à Amiens
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Le président de la République Emmanuel Macron et le député François Ruffin à l'usine Whirlpool d'Amiens (Somme) le 3 octobre 2017.
Le président de la République Emmanuel Macron et le député François Ruffin à l'usine Whirlpool d'Amiens (Somme) le 3 octobre 2017. — PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP

Il est de retour. L’ex-éditorialiste Bruno Roger-Petit a publié ce mardi son premier tweet depuissa nomination au poste de porte-parole de l’Elysée, le 29 août dernier.

Diète numérique

Après une diète forcée sur les réseaux sociaux (et la suppression pure et simple de son ancien compte Twitter polémique), l’ancien journaliste converti au macronisme a choisi la visite d’Emmanuel Macron dans l’usine Whirlpool d’Amiens (Somme) pour son retour sur le réseau social.

Au programme de ce premier message posté via le compte officiel du « porte-parole de l’Elysée », un changement de style à 380° : ni polémique, ni commentaire acide comme il en avait l’usage, mais une communication politique lisse et sobre au service du président de la République : « Promesse de revenir tenue. Dialogues et échanges francs menés dans une ambiance sereine et respectueuse #whirlpool ».

« C’était calme, pas de bagarre »

Les salariés de Whirlpool partageront-ils la même analyse ? Cinq mois après sa visite mouvementée sur le site entre les deux tours de la présidentielle, le chef de l’État est revenu à la rencontre des salariés dont l’usine fait l’objet d’un plan de reprise.

Hormis un long face-à-face sans animositéavec le député François Ruffin sur la question des intérimaires (dixit l’AFP qui faisait partie des rares médias autorisés à suivre le président dans l’usine), le tableau semble plutôt conforme à la réalité : « C’était calme, pas de bagarre », a confirmé à notre journaliste devant l’usine d’Amiens un intérimaire de l’entreprise. Pour le dialogue en revanche, tout le monde n’a pas eu cette chance : « Je n’ai pas pu approcher Macron, il y avait trop de monde » a-t-il regretté.