PMA: Marlène Schiappa tacle Laurent Wauquiez, le «cynique»

MATERNITE Laurent Wauquiez a dit craindre « une marchandisation du corps de la femme », alors que le gouvernement souhaite proposer au Parlement l’ouverture de la PMA à toutes les femmes...

20 Minutes avec AFP
La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa
La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa — MARTIN BUREAU / AFP

Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, a épinglé dimanche Laurent Wauquiez, candidat à la présidence de LR, qu’elle accuse d’être « cynique » en déformant les intentions du gouvernement concernant la PMA.

Interrogée sur France 3 dans l’émission Dimanche En Politique pour savoir « qui sont les cyniques », un mot prononcé par le président de la République à Athènes, qu’elle dit utiliser « souvent », Marlène Schiappa a cité Laurent Wauquiez.

Wauquiez a dit craindre « à terme une marchandisation du corps »

« Par exemple quand Laurent Wauquiez fait semblant de ne pas comprendre qu’on parle de la PMA (procréation médicalement assistée) et pas de la GPA (gestation pour autrui) et qu’il mélange à dessein pour faire peur et instrumentaliser un certain nombre de débats, je trouve que c’est assez cynique en effet », a-t-elle dit.

Mercredi, Laurent Wauquiez a dit craindre « à terme une marchandisation du corps de la femme », alors que le gouvernement souhaite proposer au Parlement l’ouverture de la PMA à toutes les femmes en 2018.

La GPA pas à l’ordre du jour

La PMA regroupe les techniques médicales consistant à manipuler spermatozoïdes et/ou ovules pour aboutir à une fécondation et aider un couple infertile ou une femme à avoir un enfant. Elle est exclue pour l’heure aux femmes célibataires et homosexuelles.

Souvent associée au débat sur la PMA, la gestation pour autrui (GPA), soit le fait d’avoir recours à une « mère porteuse » qui mettra au monde un enfant pour le compte d’un couple tiers, est interdite en France. « La GPA n’est pas à l’ordre du jour » et ne sera « pas proposée par le gouvernement au cours de ce quinquennat », a rappelé Marlène Schiappa, précisant qu’elle était contre à titre personnel.