Merci d'avance d'avoir suivi cette passation des pouvoirs avec nous, et retrouvez dès à présent le compte-rendu de ce Jour 1 de la présidence Macron.
EN DIRECT. Passation de pouvoirs: «Le défi du quinquennat: rassembler, donner une place à chacun, préparer notre avenir», souligne Macron....
LIVE Suivez toute cette journée sur «20 Minutes» la passation de pouvoirs entre François Hollande et Emmanuel Macron et les débuts du nouveau président de la République...
- François Hollande a remis les clefs de l'Elysée ce dimanche à Emmanuel Macron, 8e président de la Ve République.
- Après une allocution d'Emmanuel Macron à l'Elysée, il a passé des troupes en revue dans le parc du palais présidentiel tandis que 21 coups de canon ont été tirés depuis l'Esplanade des Invalides, sur l'autre rive de la Seine.
- Le marathon du nouveau chef de l'Etat va se poursuivre à 17H00 à l'Hôtel de Ville de Paris avec une nouvelle cérémonie avec la maire PS Anne Hidalgo.
- Emmanuel Macron devrait désigner lundi son Premier ministre et former son gouvernement mardi.
Emmanuel Macron quitte l'Hôtel de Ville pour rejoindre l'Elysée et un «verre de l'amitié» avec ses collaborateurs.
Emmanuel Macron «accompagnera pleinement» la candidature de Paris aux Jeux Olympiques 2024.
Emmanuel Macron parle de « réconciliation » : « Accompagner les Parisiens pour faire réussir la France, voilà comment j’imagine mon rôle. Toutefois je n’oublie pas que ma charge est bien plus large. Les colères, les doutes. Et tous ces territoires qui ne sont pas Paris. Voilà le défi du quinquennat qui s’ouvre, rassembler, donner une place à chacun, préparer notre avenir. Au peuple de Paris, je veux dire mon admiration. Cette ville fait la fierté de notre pays. »
Et la Président de poursuivre sur une thématique qui a été peu développée pendant sa campagne : l’écologie. « La ville qui est devenue chef des villes, acteur majeur pour lutter contre le dérèglement climatique. Voilà un sujet qui nous rassemble et sur lequel nous devons travailler. Préparer l’avenir, c’est penser Paris à la taille de l’Europe et du monde. »
Le Président évoque le lourd tribut de Paris face au terrorisme. Il salue l’attitude d’Anne Hidalgo. « Dans ces moments terribles, vous nous avez rappelé ce que veut dire être maire. Le coeur meurtri n'empêcha pas la solidarité.» Et de citer les «héros anonymes dont la République se souviendra à jamais. Le visage de Paris et ce visage de la France est celui d'une fraternité vivante. Paris est une ville-monde. Devant l'afflux des réfugiés, de femmes et d'hommes qui ont fui leur pays, vous avez expliqué qu'il fallait une réponse humaine et digne.»
Le nouveau Président explique: «Je viens tout droit au coeur de la France, au coeur historique, battant, meurtri. D'une France forte qui a dit non à la haine, au repli sur soi et à la division. Notre capitale est à la croisée de toutes les mémoires qui créent l'esprit français.»
Voilà comment la maire de Paris achève son long discours.
Première à prendre la parole, Anne Hidalgo a félicité dans un discours Emmanuel Macron. «Avec votre élection, la France s’éloigne du pire dont elle s’était dangereusement approchée. Le peuple de Paris aime trop la liberté pour ne pas la célébrer», a-t-elle estimé, avant de célébrer les richesses de la capitale et les accomplissements réalisés sous son mandat.
Ce parchemin est notamment présenté aux chefs d'Etat lors des visites officielles. Le chef de l'Etat serre des mains des invités accompagné de la maire de Paris.
S'y trouvent notamment Jean-Yves Le Drian, Claude Bartolone, Barbara Pompili, Myriam El Khomri, Cécile Duflot... On attend la fin de l'entretien entre le chef de l'Etat et la maire de Paris, avant un nouveau discours d'Emmanuel Macron.
L'ancien Premier ministre tweete depuis la Chine à l'occasion du premier sommet international sur les Nouvelles routes de la soie. Un sommet durant lequel le président russe Vladimir Poutine aurait envoyé ce petit tacle au nouveau président, selon Jean-Pierre Raffarin. Rappelons que Vladimir Poutine a reçu à Moscou l'ancienne concurrente d'Emmanuel Macron à la présidentielle, Marine Le Pen...
Le président est accompagné de son épouse pour cette dernière étape du marathon du jour. Comme sur les Champs-Elysées, le nouveau président, suivi par Anne Hidalgo, s'offre un petit bain de foule, des personnes l'applaudissant ou lui criant «Bravo» ou «Macron président».
Brigitte Macron sert elle aussi des mains, quelques personnes lui criant «Brigitte».
Après ce bain de foule, Emmanuel Macron et Anne Hidalgo ont un entretien privé.
La maire PS de Paris est sortie de l'édifice pour accueillir le nouveau chef de l'Etat qui doit arriver d'une minute à l'autre.
- François Hollande est parti de l'Elysée, et Emmanuel Macron est devenu le nouveau président lors de la passation de pouvoirs. Le désormais ex-chef de l'Etat s'est rendu au siège du PS à Paris (surnommé «Solférino» car il est situé rue de Solférino dans le 7e arrondissement de la capitale)
- Entouré de 300 invités dans la salle des fêtes de l'Elysée, Emmanuel Macron a promis dans son premier discours de redonner «confiance» aux Français et de «refonder» l'Union européenne
- Après avoir passé en revue les troupes, il a remonté les Champs-Elysées et a rendu hommage au soldat inconnu, tantôt sous le soleil, tantôt sous la pluie battante
- Après déjeuner, il s'est rendu au chevet de militaires gravement blessés en opération à l'hôpital des armées Percy à Clamart.Ce déplacement n'a pas été médiatisé
- Dernière étape de la journée avec la visite du chef de l'Etat à la Mairie de Paris, un classique, à 17h
- Pour cette journée spéciale, environ 1.500 policiers et gendarmes ont été mobilisés
«Le président a souhaité, comme premier déplacement, se rendre au chevet des soldats blessés au combat, pour défendre notre nation et la liberté dans le monde», a indiqué l'entourage d'Emmanuel Macron à l'AFP, avant d'affirmer que cette visite «sans presse, de manière très discrète, témoigne d'une présidence sensible aux symboles et aux gestes forts». Emmanuel Macron avait annoncé avant son élection que sa première visite serait réservée aux troupes françaises.
Contrairement à ce qui était attendu, Emmanuel Macron va nommer son Premier ministre lundi, et non ce dimanche, selon l'entourage du président.
Le nom d'Édouard Philippe, député-maire LR du Havre (Seine-Maritime), est celui qui circule le plus souvent pour Matignon. Selon plusieurs sources interrogées par l'AFP, il se prépare activement pour ce poste. À Matignon, l'équipe sortante de Bernard Cazeneuve a pris des dispositions pour que la passation de pouvoirs puisse avoir lieu dans la matinée lundi. Le personnel a été convoqué pour 08H30 «par précaution», a indiqué une source proche du Premier ministre sortant.
Selon un communiqué de l'Elysée, Emmanuel Macron va rencontrer lundi à 17h30 la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin.
Comme François Hollande en 2012, le nouveau président, par ailleurs chef des armées, va faire une visite-surprise le jour de la passation de pouvoirs. Emmanuel Macron va rencontrer des militaires blessés à l'hôpital des armées Percy à Clamart, au sud-ouest de Paris.
et pause déj'. La journée n’est pas finie, puisque le nouveau président est attendu à 17h à la Mairie de Paris, accueilli par la maire PS Anne Hidalgo.
MAIS le planning de l'après-midi n'est pas certain, et Emmanuel Macron pourrait faire une sortie qui n'a pas été annoncée. En 2012, François Hollande avait déposé à Paris une gerbe au pied de la statue de Jules Ferry, défenseur de l'école laïque, avant de se rendre à l'Institut Curie pour honorer la femme de sciences, prix Nobel de physique (1903) et de chimie (1911). Il s'était ensuite rendu à la Mairie de Paris.
Il s'est arrêté quelques secondes au 102 de l'avenue des Champs-Elysées, où a été assassiné le policier Xavier Jugelé le 20 avril dernier dans une attaque djihadiste.
Point météo : Tempête sur Paris en ce moment, alors qu’Emmanuel Macron est dans les jardins de l’Elysée pour ensuite se diriger vers les Champs-Elysées. Il doit se rendre au pied de l’Arc de Triomphe et passer en revue le détachement interarmées, avant de se recueillir devant la tombe du Soldat inconnu.
Ca vous rappelle quelque chose? Il y a cinq ans, François Hollande s'était pris des paquets de pluie sur les Champs-Elysées. Mais avant refusé tout parapluie. Dans les jardins de l'Elysée, Emmanuel Macron dispose, lui, d'un parapluie...
L'ancien Premier ministre socialiste s'en prend dans le JDD à Macron, «méchant» qui n'a eu «rien de magnanime» envers lui.. Après avoir été battu à la primaire PS, Manuel Valls a été retoqué pour porter les couleurs de La République en marche (qui a succédé à En Marche!) aux législatives. Et ce, malgré un soutien appuyé de l'ancien Premier ministre à son ex-ministre de l'Economie... La suite à lire ci-dessous
« Je voulais revenir ici rue de Solférino » pour « retrouver des souvenirs, des visages », mais aussi « parce que sans vous, sans le mouvement que vous portez, sans la force que vous incarnez, je n’aurais jamais présidé la France », a déclaré François Hollande au siège du PS. La suite est dans l'article ci-dessous
Toujours sur la musique de la garde républicaine, le nouveau président passe les troupes des armées en revue dans le parc du palais présidentiel. Pendant ce temps, 21 coups de canon doivent être tirés depuis l'esplanade des Invalides (sur l'autre rive de la Seine).
hoho : «Bye Bye le président normal qui va se faire une retraite normale à 15.000 euros par mois....ppfff...»
En effet «hoho», les anciens chefs d’Etat coûtent à la République. Ils touchent plus de 6.000 euros brut par mois, auxquels s’ajoutent plus de 14 000 euros au titre de membre à vie du Conseil constitutionnel. Sans compter les avantages en nature, comme des collaborateurs permanents et des locaux payés. Selon les recherches du député PS de l’Aisne René Dosière, qui se penche depuis des décennies sur les dépenses de l’Etat, les anciens présidents coûtent environ 10 millions d’euros par an. Trop cher? Le débat revient régulièrement sur le devant de la scène...
hoho : «Bye Bye le président normal qui va se faire une retraite normale à 15.000 euros par mois....ppfff...»
En effet «hoho», les anciens chefs d’Etat coûtent à la République. Ils touchent plus de 6.000 euros brut par mois, auxquels s’ajoutent plus de 14 000 euros au titre de membre à vie du Conseil constitutionnel. Sans compter les avantages en nature, comme des collaborateurs permanents et des locaux payés. Selon les recherches du député PS de l’Aisne René Dosière, qui se penche depuis des décennies sur les dépenses de l’Etat, les anciens présidents coûtent environ 10 millions d’euros par an. Trop cher? Le débat revient régulièrement sur le devant de la scène...
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En effet «hoho», les anciens chefs d’Etat coûtent à la République. Ils touchent plus de 6.000 euros brut par mois, auxquels s’ajoutent plus de 14 000 euros au titre de membre à vie du Conseil constitutionnel. Sans compter les avantages en nature, comme des collaborateurs permanents et des locaux payés. Selon les recherches du député PS de l’Aisne René Dosière, qui se penche depuis des décennies sur les dépenses de l’Etat, les anciens présidents coûtent environ 10 millions d’euros par an. Trop cher? Le débat revient régulièrement sur le devant de la scène...
hoho : «Bye Bye le président normal qui va se faire une retraite normale à 15.000 euros par mois....ppfff...»
En effet «hoho», les anciens chefs d’Etat coûtent à la République. Ils touchent plus de 6.000 euros brut par mois, auxquels s’ajoutent plus de 14 000 euros au titre de membre à vie du Conseil constitutionnel. Sans compter les avantages en nature, comme des collaborateurs permanents et des locaux payés. Selon les recherches du député PS de l’Aisne René Dosière, qui se penche depuis des décennies sur les dépenses de l’Etat, les anciens présidents coûtent environ 10 millions d’euros par an. Trop cher? Le débat revient régulièrement sur le devant de la scène...
Dans ce grand moment de poignées de main (ou de bises), on congratule le nouveau président. Certains, comme le maire de Lyon Gérard Collomb (à droite de François Bayrou dans la capture d'écran ci-dessous), est ému aux larmes..
Une dame blonde à lunettes s'effrondre dans les bras du nouveau président. C'est la mère d'une militante d'En Marche! décédée dans un accident de voiture pendant la campagne présidentielle. Le chef de l'Etat l'a prend dans les bras et tente de la réconforter. Avant que ce ne soit Brigitte Macron qui l'a prenne dans les bras.
Ce n’est donc pas encore l’heure du cocktail, même si les bouches des corps constitués sont souvent assoiffées après avoir poireauté toute la matinée.
Il y a cinq ans, François Hollande était accompagné dans cette virée de poignées de main par Valérie Trierweiler. Ce qui avait été mal perçu, puisque les Français avaient élu un président, et pas un couple.. Cette fois-ci, Emmanuel Macron est seul à multiplier ces poignées de main et distribuer des petits mots aux uns et aux autres.
Plusieurs journalistes rapportent la bonne ambi(ance) au siège parisien du PS, à quelques centaines de mètres, à vol d'oiseau, de l'Elysée
Le nouveau président prend la parole pour ce premier discours qui va tracer la philosophie de son mandat. «Le monde a besoin de France». Il remercie les Français. « Ils ont besoin d’une France qui sache inventer l’avenir » «Ma première exigence sera de rendre aux Français confiance en eux, qui a été trop longtemps affaiblie. Ce sera un travail lent exigent mais indispensable (…)»
«Je crois aux institutions de la Ve République », dit celui qui souhaite «un regain de vitalité» de celles-ci, promettant aussi que «les citoyens auront voix au chapitre»
Seconde exigence: «l'exemplarité». Emmanuel Macron rend hommage à ses prédécesseurs depuis de Gaulle (de droite comme de gauche).
«Le temps est venu pour la France de se hisser à la hauteur du moment»
«Le monde attend de nous que nous soyions forts»,
Emmanuel Macron liste ensuite les crises :«la crise migratoire, climatique, les excès autoritaires (...) du capitalisme, le terrorisme». «Nous sommes tous interdépendants»
«Humblement je servirai notre peuple», dit Emmanuel Macron promettant que «dès ce soir je serai au travail»
Dans son discours, le nouveau président a parlé de l'Europe. Celle-ci sera «refondée et relancée», a-t-il dit à la veille de son premier déplacement à Berlin auprès de la chancelière allemande Angela Merkel.
«Nous avons besoin d'une Europe plus efficace, plus démocratique, plus politique, car elle est l'instrument de notre puissance et de notre souveraineté. J'y oeuvrerai».
Emmanuel Macron arrive dans la salle des fêtes de l'Elysée en musique. Celui-ci va se voir remettre au les insignes de Grand-Croix de la Légion d’honneur par le général d'armée Benoît Puga.
Lauent Fabius, président du Conseil constitutionel, rappelle les résultats de l'élection présidentielle (c'est la tradition). Il félicite le nouveau président et fait référence à Chateaubriand, qui évoque «l'homme du pays doit être l'homme de son temps»... et développe un argumentaire sur le président de tous et de tous les territoires de la République... Il souligne «L'importance essentielle et la difficulté de la mission» qui est: «d'apaiser les colères (...) lever les doutes, tracer la route, incarner les espoirs»
.…et il est raccompagné par Emmanuel Macron jusqu'à sa voiture (pas comme l'impair commis François Hollande en 2012, en ne raccompagnant pas Nicolas Sarkozy et son épouse.…)
Autosatisfecit de François Hollande sur Twitter, qui publie une série de messages:
Selon l’ancienne journaliste passée porte-parole de l’ex-candidat En Marche !, plusieurs proches héritent de postes stratégiques autour du président.
Patrick Strzoda, 64 ans, devient directeur de cabinet du nouveau président. Agé de 64 ans, énarque, ancien préfet de la région Bretagne, il fut brièvement directeur de cabinet du Premier ministre Bernard Cazeneuve, nommé à Matignon en décembre dernier, avant d'être nommé préfet de la région Ile-de-France entre les deux tours de la présidentielle.
Philippe Etienne, 61 ans, était jusqu’alors ambassadeur de France en Allemagne. Il devient conseiller diplomatique du président. Ancien élève de l'Ena (promotion « Voltaire »), il a alterné des postes à l’étranger (Belgrade, Bonn, Moscou, Bucarest, Bruxelles…), dans l’administration centrale et en cabinets ministériels (Hervé de Charrette, ou Bernard Kouchner). Il représente un pur produit du Quai d’Orsay.
Ismaël Emelien, 30 ans, devient le conseiller spécial du président, fonction notamment occupée par Aquilino Morelle sous la présidence de François Hollande, ou encore par Henri Guaino sous celle de Nicolas Sarkozy.
On peut cependant vous rapporter le tweet de Laurence Haïm, porte-parole d'En Marche!, qui souligne que cet ensemble a été prêté à Brigitte Macron (et doit donc être rendu).
On continue ce post consacré aux vêtements.. Toujours selon l'ancienne journaliste, le costume d'Emmanuel Macron vient de Jonas & Cie, et coûte environ 450 euros. Une petite référence, l'air de rien, à la polémique sur les costumes à plusieurs milliers d'euros de François Fillon...
On attend la fin de l'entretien entre François Hollande et Emmanuel Macron, rapportent plusieurs journalistes présents. En effet, en tête-à-tête pendant une demi-heure dans le bureau présidentiel -le Salon d'or au premier étage- le président sortant informe son successeur des dossiers en cours, des priorités du pays, mais aussi de la procédure pour enclencher l'arme nucléaire...
Qui est ce haut-fonctionnaire? Agé de 43 ans, Alexis Kohler est l’un des plus proches d'Emmanuel Macron. Il a été notamment son directeur de cabinet quand Emmanuel Macron était ministre de l'Economie du gouvernement Valls. Pur produit de l’élite française, Alexis Kohler est passé par Science-Po Paris, l’école de commerce ESSEC, mais aussi l’Ecole nationale d'administration (ENA), dans la promotion « Averroès » (2000). Il est allé au Trésor puis au Fonds monétaire international et l'Agence des participations de l'Etat. Ses amis disent de lui qu’il est d’une loyauté sans faille envers Emmanuel Macron, en plus d’être un gros bosseur.
Il remonte lentement le tapis rouge jusqu'à François Hollande qui l'acceuille avec un petit sourire. Poignée de main entre les deux hommes avant de s'engouffrer dans l'Elysée pour rejoindre le bureau présidentiel, appelé le Salon d'or...
(et non, nous ne sommes pas à Cannes).
...comme l'a repéré une journaliste de LCP
Point mode : l’épouse du président élu devrait porter une robe « bleu lavande » de chez Vuitton… Elle a quitté le domicile et doit précéder d’une dizaine de minutes Emmanuel Macron à l’Elysée. Pourquoi? Pour l'étiquette, François Hollande étant seul à acceuillir son successeur.
Elle succédera au Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui est arrivé sous des applaudissements, juste avant l’un de ses prédécesseurs, le socialiste Lionel Jospin.
A titre personnel, Emmanuel Macron a convié des représentants des partenaires sociaux ainsi que des prix Nobel et une centaine de proches, principalement de sa famille et de celle de son épouse Brigitte, selon l'entourage du président élu à l'AFP. Parmi les invités personnels du couple présidentiel également: une petite dizaine de «marcheurs» de la première heure, Richard Ferrand, Christophe Castaner, Renaud Dutreil, Gérard Collomb, Sylvie Goulard, François Patriat, sa conseillère en communication Sibeth Ndiaye. Emmanuel Macron a invité aussi le compagnon de Corinne Erhel, députée des Côtes-d'Armor décédée le 5 mai lors du dernier meeting de la campagne, celui de Xavier Jugelé, le policier tué le 20 avril sur les Champs-Elysées lors d'une attaque djihadiste, ainsi que le père d'une militante d'En Marche! qui s'est tuée en voiture durant la campagne, à l'âge de 29 ans.
Pour tous ces invités, direction la salle des fêtes, toute de rouge et or.
En plus des rédacteurs, des centaines de photographes et de cameramen ont pris place sur les flancs de la cour d’honneur et jusque sur les toits du palais présidentiel pour immortaliser LE moment du tapis rouge entre le président sortant et le président élu.
Point météo : de la pluie est attendue. Ce qui ne serait pas une nouveauté pour François Hollande.
LE moment du tapis rouge est programmé à 10h pile.
Le défilé des personnalités a commencé à l'Elysée, selon plusieurs journalistes sur place. Sont déjà arrivés François Bayrou et Marielle de Sarnez (Modem), mais aussi le père Pontier, porte-parole de la Conférence des évêques de France (Eglise catholique).
Original? Eh bien non! Le désormais ex-président prendra la même direction que François Mitterrand en 1995 après avoir refermé le portail de l'Elysée derrière lui.
La passation de pouvoir est une cérémonie solennelle durant laquelle le président de la République va remettre les clefs de l’Elysée à Emmanuel Macron. Mais pas que… et c’est pourquoi on va passer cette journée ensemble pour relater tous les événements.
Comme le veut la tradition, François Hollande va accueillir son successeur au bout du tapis rouge sur le perron de l’Elysée, avant de s’enfermer avec lui dans le bureau présidentiel pour lui communiquer quelques secrets d’Etat… et notamment la procédure pour enclencher l’arme nucléaire.
A l’issue de leur entretien, Emmanuel Macron va raccompagner son prédécesseur dans la cour d’honneur, prenant soin de ne pas rééditer l’impair de 2012: François Hollande avait tourné les talons sans même attendre que Nicolas Sarkozy ait rejoint sa voiture, ce qui avait été perçu comme une grossièreté sans nom. L’épouse de Nicolas Sarkozy, Carla Bruni, avait même sorti une chanson en 2013 critiquant implicitement le chef de l’Etat. Son petit nom : « le pingouin ».
>> Comme pour chaque live, on attend vos commentaires et vos questions dans les commentaires ci-dessous (merci de respecter la charte). On va faire au mieux pour vous répondre.