Présidentielle:François Hollande? «Un roi fainéant», fustige Marine Le Pen sur France 2
ELECTION Vivez les événements de ce dimanche, à une semaine du second tour de l'élection présidentielle...
L'ESSENTIEL
- Emmanuel Macron mêle à nouveau dimanche politique et histoire au Mémorial de la Shoah à Paris où il insistera sur les « valeurs qu'il veut porter » face à Marine Le Pen...
- A 14h, une manifestation est organisée à République à Paris contre le FN et l'austérité
- Marine Le Pen a scellé samedi son union avec Nicolas Dupont-Aignan
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C’est ce qu’affirme Marine Le Pen sur France 2, expliquant que la démarche d’exclusion de son père était douloureuse. « Je l’ai fait car l’intérêt supérieur du pays était en cause ».
Marine Le pen a fustigé les élites dans un entretien sur France 2. « Ce sont des gens qui pensent qu’ils ont raison contre le monde ». Or, selon elle « le peuple a toujours raison ». « je me sens du peuple » a-t-elle poursuivi.
Invité sur la chaîne BFMTV, l’homme d’affaires et ancien ministre de François Mitterrand a assuré qu’il ne croyait absolument pas en la victoire de Marine Le Pen. Interrogé sur son éventuelle élection, Bernard Tapie a déclaré : « Arrêtons de nous faire peur ! C’est de la connerie pour vendre des journaux ça, on sait bien que non ».
Sonia Rolland a publié ce dimanche une tribune sur sa page Facebook pour appeler à voter contre le Front National. Elue Miss France en 1999, elle est la première femme d’origine africaine (sa mère est Rwandaise) à décrocher la célèbre couronne. Dans son message, la jeune femme revient sur le racisme dont elle a été victime lors de son élection.
« En 2000, au lendemain de mon élection de Miss France, j’ai reçu plus de 2000 lettres d’insultes et de menaces de mort venant des partisans du FN, parce que pour eux, » Je ne représentais pas la France «… On a rayé/inscrit sur ma voiture » sale négresse «, sur mon paillasson je retrouvais de la merde de chien ainsi que sur la poignée de porte de mon appartement », écrit-elle en préambule.
« Alors oui on a tendance à en rire, mais moi je n’ai pas envie de rire car parmi eux il y a ceux qui subissent. Ces ouvriers, ces artisans, ces agriculteurs… ce » peuple « en colère, hélas tenté.. Mais c’est aussi » un peuple « des HLM dans lesquels j’ai grandi à Cluny, qui n’a pas hésité à se cotiser (5000 Francs) pour m’envoyer à Miss France. Le patriotisme n’est pas chasse gardée du FN. Le 7 mai j’irai voter contre Marine Le Pen parce que j’aime mon pays ».
Invité sur la chaîne LCI, Benjamin Griveaux, le porte-parole du mouvement En Marche ! a déclaré : « Le jeu de nommer un Premier ministre avant le second tour, c’est un jeu dans lequel Emmanuel Macron ne veut pas tomber (…) Personnellement, je ne connais pas son nom ».
Tom Enders, PDG du groupe aéronautique européen Airbus, a apporté un soutien écrit à Emmanuel Macron (En Marche!) pour le second tour de l'élection présidentielle, selon une lettre dévoilée sur le réseau Twitter et confirmée par Airbus.
Dans ce courrier informel et chaleureux de cinq paragraphes, écrit en français, l'Allemand de 58 ans tutoie M. Macron pour l'assurer de son «plein soutien pour le deuxième tour de l'élection ainsi que pour les élections législatives qui suivront», selon le texte mis en ligne, notamment par le journaliste Jean-Dominique Merchet et le journal L'Opinion.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche à Yerres (Essonne) pour protester contre l'alliance de leur maire Nicolas Dupont-Aignan avec la frontiste Marine Le Pen pour le second tour de l'élection présidentielle, a constaté une journaliste de l'AFP.
Opposants au député-maire, électeurs déçus ou habitants des villes environnantes, les manifestants, 350 selon la police, se sont rassemblés vers 15H00 devant la mairie, comme samedi, aux cris de «Dupont démission» et au son de quelques casseroles. Des citoyens de cette ville de 29.000 habitants, dont le président de Debout la France (DLF) est maire depuis 1995, avaient appelé au rassemblement sur les réseaux sociaux.
Laurent Delahousse a interviewé les deux candidats à l'élection présidentielle, leurs entretiens seront diffusés ce soir pendant le JT de France 2.
Il sera accompagné lors de sa visite par le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia.
Après un hommage aux victimes du village martyr d'Oradour-sur-Glane vendredi, M. Macron doit se rendre dimanche au Mémorial de la Shoah, puis au Mémorial des Martyrs de la Déportation à Paris, à une semaine du second tour de l'élection présidentielle.
La France ne peut pas prendre le «risque mortel» de l'extrême droite au second tour de l'élection présidentielle, ont affirmé dimanche trois figures de la Résistance et de la Déportation, dans un appel solennel lu au Camp des Milles (Bouches-du-Rhône). «Nous avons appris durement à reconnaître les visages et les masques de l'exclusion et de la haine», ont écrit trois «Grands anciens» du site mémorial du Camp de Milles, dans ce texte lu par son président, Alain Chouraqui, à l'occasion de la journée du souvenir de la Déportation.
«Comme nous reconnaissons les petits calculs, les colères dévoyées ou les aveuglements qui permettent le pire. Aujourd'hui malheureusement, par-delà les mots et les faux semblants, nous les reconnaissons bien dans notre pays», ajoutent Denise Toros Marter, déportée à 16 ans à Auschwitz, Sidney Chouraqui, engagé volontaire de la France libre, et le colonel Louis Monguilan, résistant, déporté à Mauthausen.
Philippe Bélaval, président du Centre des monuments nationaux a annoncé ce dimanche sur le réseau social Twitter que la visite du Panthéon sera gratuite pour tous les visiteurs justifiant d'une carte d'électeur tamponnée le 7 mai prochain.
Le quotidien Ouest-France relate une altercation survenue ce dimanche matin à Saint-Nazaire. Des militants du FN ont du quitter la cérémonie d'hommage aux victimes et héros de la Déportation, leur présence suscitant la colère des participants et d'une ancienne resistante. « Je ne ferai pas de discours mais juste dire que la présence du Front national, ici, est une honte et une insulte à nos amis disparus. Je vous demande de sortir », a déclaré Christiane Cabalé, ancienne déportée de Ravensbrück.
Dans une interview publiée ce dimanche sur le site du Figaro, la nièce de Marine Le Pen déclare: «Nous envoyons un message à tous les électeurs, notamment aux déçus de François Fillon en leur disant: «vous et vos élus, vous avez aussi votre place, avec vos spécificités, votre histoire et vos propositions». Après le ralliement de Nicolas Dupont-Aignan, le Front National tente de capitaliser sur un éventuel report de voix des électeurs Les Républicains.
Bruno North, président de ce petit parti traditionnaliste ancien soutien de Fillon, a appelé à «s'opposer à la candidature d'Emmanuel Macron» sans explicitement rallier la candidature de Marine Le Pen. « Le CNIP ne peut pas suivre [le FN] sur les aspects européens mais bon, il y a quand même des sujets sur lesquels on retrouve des points de convergence (...) chacun votera en conscience, on a simplement voulu redire notre ligne politique».
Après les départs samedi de Dominique Jamet, vice-président de Debout La France et Eric Anceau, responsable du projet, un nouvel élu a annoncé son intention de quitter le parti du nouvel allié de Marine Le Pen. Selon Le Parisien, Alain Auzet, maire de Réau, ne sera pas candidat aux élections législatives et précise qu’il va quitter son parti. Idem pour Anne Boissel, vice-présidente du parti et candidate aux législatives.
On avoue, à la rédaction on a ri.
Les deux acteurs et le chanteur qui ont violemment réagi samedi au ralliement de Dupont-Aignan à Marine Le Pen n'en ont pas fini avec le leader de Debout la France. Après avoir annoncé qu'il comptait porter plainte contre eux en les qualifiant de "racailles". Les trois artistes lui ont répondu. On vous laisse juger...
A l’occasion du 1er mai, Emmanuel Macron et Marine Le Pen organisent chacun un grand meeting de fin de campagne. A six jours du second tour, le leader d’En Marche ! réunira ses militants et soutiens à 14h30 au "Paris Event Center" situé porte de la Villette. Sa concurrente se trouvera, elle, au Parc des Expositions à Villepinte à partir de 12h. Une journée politique chargée.
Quels secteurs éviter en voiture? A quelle heure et où se pointer pour aller manifester pour ou contre le FN? 20 Minutes fait le point sur les trois marches organisées pour ce 1er mai dans la capitale...
Le secrétaire général d'En Marche! Richard Ferrand s'en est pris dimanche sur France 3 à Nicolas Dupont-Aignan, qualifiant le président de Debout la France de «zigoto félon» après sa décision de rallier la candidate FN Marine Le Pen.
«Il y a quelque chose de totalement félon dans le fait de voir quelqu'un qui se revendiquait du gaullisme rejoindre l'extrême droite», a fustigé Richard Ferrand, député PS du Finistère.
Le général de Gaulle parlait d'un «quarteron de généraux félons. Bah là, c'est un zigoto félon, qui au fond trahissant (sa) parole (...) soudain se retrouve à l'extrême droite française», a poursuivi ce proche d'Emmanuel Macron, au lendemain de l'officialisation par Nicolas Dupont-Aignan et Mme Le Pen de leur accord.
Invité de l'émission Le Grand Jury sur RTL, Nicolas Dupont-Aignan, qui pourrait devenir le Premier ministre de Le Pen, a réfuté le terme de «ralliement». «Je ne me suis pas rallié au Front National. J'ai négocié avec Marine Le Pen pour défendre mon pays», a-t-il notamment déclaré.
Comme lors de la mobilisation contre la Loi Travail, la préfecture de police de Paris a usé de son droit d’interdiction de manifester auprès de certains militants, droit prévu dans le cadre de l’Etat d’urgence.
Petit rappel sur cette mesure, sur sa légalité et son cadre d’application à retrouver ci-dessous :
Marine Le Pen, candidate FN au second tour de la présidentielle, a déposé dimanche matin, sans convier la presse, une gerbe devant une stèle à Marseille pour la journée nationale du souvenir des victimes de la déportation, selon le tweet d'un de ses proches.
«Marseille, Marine Le Pen et Stéphane Ravier déposent une gerbe pour la journée nationale du souvenir des victimes de la déportation» a écrit dans un tweet accompagné de photos Kevin Pfeffer, conseiller régional FN Grand Est et membre de l'équipe de campagne.
Après avoir quitté l'UMP en 2012 suite à ses propos sur la déportation des homosexuels, Christian Vanneste, président du Rassemblement pour la France (RPF), a publié une note sur son blog dans laquelle il appelle à voter pour Marine Le Pen au second tour. "Le FN s’est efforcé de rompre avec un passé et des relations qui le rendaient peu fréquentable. Vouloir nier ces efforts quand on copine effrontément avec une gauche antinationale qu’on a fait semblant de combattre pendant des années, et cela pour préserver une parcelle de pouvoir, relève de l’imposture la plus grossière", écrit-il.
Le centriste et soutien de Macron, François Bayrou, a qualifié ce dimanche sur RTL le ralliement de Dupont-Aignan à Marine Le Pen « d’affaiblissement moral ». Sur BFMTV, Xavier Bertrand (LR) a lui évoqué un « marchandage ».
«Mon père a été exclu du Front National, il fait ce qu'il veut, ça ne me regarde plus», s'est défendue la candidate d'extrême-droite avant d'être interrogée sur les propos homophobes tenus par Jean-Marie Le Pen à propos de Xavier Jugélé, le policier tué lors de l'attentat des Champs-Elysées. «Ses propos sont odieux, voilà, je ne lui parle pas, il est exclu du Front National», réagit-elle.
La candidate du Front national, Marine Le Pen, a fait dimanche une visite imprévue axée sur l’écologie devant l’usine Altéo de Gardanne (Bouches-du-Rhône), où elle a notamment plaidé pour une action d’un « Etat stratège » au côté du privé contre les « boues rouges ». Lors de ce déplacement, auquel seuls quelques médias avaient été conviés, Mme Le Pen n’est pas entrée sur le site lui-même, dont les portes étaient fermées, selon des ouvriers interrogés par l’AFP sur place.
Sa nièce, Marion Maréchal Le Pen, a brouillé les pistes samedi en déclarant qu’une sortie de l’euro n’interviendra pas avant deux ans. Une sortie rectifiée ce dimanche par la candidate Marine Le Pen. Que propose la députée européenne en la matière ? Quelques éléments de réponse sont à retrouver ci-dessous.
Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, assure que la France aura « une monnaie nationale » si elle est élue présidente de la République, dans un entretien au Parisien Dimanche. « Nous aurons une monnaie nationale comme tous les autres pays et nous aurons ensemble une monnaie commune. Voilà, c’est aussi simple que ça (…) Moi, je pense que l’euro est mort », annonce Mme Le Pen au journal.
L'ancien ministre et ancien dirigeant centriste Jean-Louis Borloo s'engage «à fond» derrière Emmanuel Macron, qu'il veut «aider» car c'est «le seul catalyseur du choix de l'avenir», annonce-t-il dans un entretien au Journal du dimanche. «Je m'engage à fond. Je veux aider Emmanuel Macron», déclare Jean-Louis Borloo, «en retrait total de la vie politique» depuis trois ans.