Présidentielle américaine: Inquiétudes pour le climat après l’élection de Trump
REACTIONS « Il va falloir essayer de savoir ce que veut faire ce nouveau président. Ce qu’il a dit jusqu’à présent provoque bien des inquiétudes », a estimé Ayrault…
Donald Trump . Ce qui a fait naître des inquiétudes, alors qu’il avait qualifié durant sa campagne le de « canular » et menacé d'« annuler » l’accord de Paris contre le réchauffement. Quelques heures avant les résultats officiels, le chef de la diplomatie français a estimé qu’une victoire de Trump posait « beaucoup de questions », s’inquiétant notamment de l’avenir de cet accord.
« Que veut faire ce nouveau président » ?
« Il va falloir essayer de savoir ce que veut faire ce nouveau président. Ce qu’il a dit jusqu’à présent provoque bien des inquiétudes », a déclaré Jean-Marc Ayrault sur , tout en assurant que la France, « alliée des Etats-Unis », continuerait à travailler avec son partenaire américain.
De son côté, la ministre de l’Ecologie, est revenue sur l’accord de Paris sur le Climat. Elle a eu « une pensée pour les électeurs démocrates qui doivent être dans une immense tristesse » avant de rappeler que « dans cette campagne, on a vu le pire, ce n’était pas un beau spectacle pour la démocratie ».
Aucun retour sur l’accord de Paris possible
Donald Trump « ne peut pas empêcher » la « mise en œuvre » de sur le climat conclu l’an dernier, malgré des déclarations faites en ce sens pendant la campagne, a estimé Ségolène Royal.
« A l’heure où je vous parle, 103 pays ont ratifié, représentant 70 % des émissions (de gaz à effet de serre). Il ne peut pas, contrairement à ce qu’il a dit, dénoncer l’accord de Paris », a affirmé sur RTL la ministre de l’Environnement, qui a présidé les négociations internationales sur le climat jusqu’à lundi.
La responsable climat de l’ONU a, elle, « félicité » le président américain élu Donald Trump. « Nous avons hâte de collaborer avec son administration, afin de faire avancer l’agenda climatique pour le bénéfice des peuples du monde », a déclaré dans un communiqué Patricia Espinosa, depuis Marrakech où se tient la 22e conférence de l’ONU sur le climat ().
La responsable climat de l'ONU n'a pas fait d'autre commentaire alors que les négociateurs et les observateurs à la COP, bien que sonnés par l'élection d'un climato-sceptique, ont affiché leur confiance dans un processus de transformation des économies déjà engagé et incontournable.