Primaire à droite: Sur Twitter, Jean-Frédéric Poisson est sorti du (f)lot
DEBAT Entre les jeux de mots sur son nom et ses interventions parfois en décalage, le candidat du parti chrétien-démocrate a réussi à faire parler de lui…
Cela peut sembler improbable et pourtant, un candidat a beaucoup fait réagir sur le réseau social Twitter pendant jeudi soir : Jean-Frédéric Poisson. Le président du parti chrétien-démocrate n’avait pas forcément le profil adéquat pour s’attirer la sympathie des internautes, après avoir été lancé en politique par Christine Boutin, . Mais de nombreuses personnes l’ont découvert à l’occasion de ce débat. 20 Minutes a résumé la soirée du député des Yvelines vu du Web.
Une surprise pour beaucoup de monde
Jean-Frédéric Poisson n’était pas le plus attendu ni le plus médiatisé, mais son nom s’est pourtant retrouvé en « trending topic » sur Twitter, loin devant ses rivaux. De quoi parler de « révélation » pour certains.
Le candidat a fait rire la toile par certaines de ses réponses, ou plutôt absences de réponse, comme quand il a rétorqué en première partie d’émission à la journaliste Elizabeth Martichoux qu’il répondrait à sa question une prochaine fois.
Des jeux de mots, beaucoup de jeux de mots
Forcément, le patronyme de l’élu, dont il s’amuse lui-même, a attiré les blagues et calembours de plus ou moins bonne facture. Ceci explique peut-être cette étonnante hype sur le réseau social.
Mais Jean-Frédéric Poisson n’était pas là pour faire rire avec son nom, mais pour défendre une ligne politique bien différente de celles de ses rivaux. Il était parfois plus à gauche qu’eux sur certains sujets, comme la laïcité et les 35 heures, ce qui a renforcé le contraste, et n’a pas eu besoin de se justifier pendant le passage sur les multiples affaires judiciaires.
Un candidat jugé sympathique… et très à droite
Si certains internautes ont vu en Jean-Frédéric Poisson LA révélation du fait de certaines de ses prises de positions atypiques dans un débat très sécuritaire et très libéral, le candidat a rappelé sur la fin de l’émission qu’il n’était pas là par hasard, en martelant à nouveau que selon lui « l’islam pose problème » et que « la France n’a pas vocation à devenir une société multiculturelle ».