JUSTICELe siège du FN perquisitionné à Nanterre

Enquête sur les assistants des eurodéputés FN: Le siège du parti perquisitionné à Nanterre

JUSTICEL'enquête porte sur des soupçons de fraude dans les missions affectées aux assistants des parlementaires européens frontistes...
La présidente du FN Marine Le Pen à Vannes, le 20 novembre 2015
La présidente du FN Marine Le Pen à Vannes, le 20 novembre 2015 - JEAN-SEBASTIEN EVRARD AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le siège du Front National était en cours de perquisition ce mercredi matin, à Nanterre dans le cadre de l’enquête sur les assistants parlementaires européens du parti, selon une source proche de l’enquête, confirmant une information d’iTELE.

Dans ce dossier, les soupçons portent sur les salaires versés à 20 assistants d’élus frontistes au parlement de Strasbourg, dont les noms figuraient aussi dans l’organigramme du FN au démarrage de l’enquête, en mars 2015.

Ces doubles étiquettes laissent supposer aux enquêteurs qu’ils sont affectés à d’autres tâches que le seul Parlement tout en étant rémunérés par cette instance.

Le FN dénonce une « opération politique »

Le Front national a dénoncé mercredi une « opération politique » initiée par François Hollande et Manuel Valls après la perquisition qui a visé le siège du parti dans l’enquête sur les assistants parlementaires.

Cette perquisition est « une opération politique directement pilotée par François Hollande et Manuel Valls, dans le but d’entraver, de surveiller et d’intimider l’opposition patriote », dénonce le Front National dans un communiqué.

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Le parti s’émeut en particulier du fait que l’enquête soit menée par le parquet de Paris, « donc aux ordres du ministère de la Justice », et non par un juge d’instruction. Le parti frontiste « s’étonne du choix de cette procédure » mais aussi sur « l’incroyable déploiement de moyens engagés par le pouvoir », et déplore « sur le fond », un manque « de bases légales ».

La villa de Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) a également été perquisitionnée mardi. L’ancien président du FN était sur place avec les forces de l’ordre qui ont notamment saisi des ordinateurs.