EN DIRECT. Mise en examen de Sarkozy: L'ex-Président coincé dans un ascenseur mardi soir... «Il y a une volonté de m'humilier», a dit Sarkozy dans son interview
—

D'après Europe 1, Nicolas Sarkozy reconnaît que son avocat, Thierry Herzog, lui avait bien demandé d'aider le magistrat Gilbert Azibert pour obtenir le poste qu'il convoite à Monaco. Mais Nicolas Sarkozy dit avoir refusé et l'aurait dit par téléphone à son avocat. Et d'ailleurs une retranscription de cette conversation existe et a été versée au dossier, affirme-t-il.
"Surveillez ma barbe! Quand je me raserai ce sera un signe" nous avait dit Nicolas #Sarkozy en janvier: aujourd'hui c'est fait... #UMP
— Guillaume Daret (@GuillaumeDaret) 2 Juillet 2014
Voici le verbatim de l'extrait diffusé par Europe 1:
Verbatim extrait de l'interview enregistrée de #Sarkozy > pic.twitter.com/OFu7AX0b2R
— Bastien Hugues (@bastienhugues) 2 Juillet 2014
Dans ce premier extrait de l'interviex enregistrée dévoilé par Europe 1, on voit déjà les axes de défenses de Nicolas Sarkozy. «La situation était suffisamment grave pour que je dise aux Français ce qu'il en était de l'instrumentalisation politique de la justice telle qu'elle est aujourd'hui», a-t-il commencé. «Il y a des choses qui sont en train d'être organisées, les Français doivent savoir. Je suis profondément choqué. Est-il normal que mes conversations soient écoutés puis diffusées par des journalistes?», a-t-il développé. «Jamais je n'ai commis un acte contraire à l'Etat de droit», a-t-il insisté, assurant qu'il «n'a jamais trahi la confiance» de personne.
«J’ai été en garde à vue pendant 15 heures sous la surveillance de policiers, les deux dames qui m’ont donné rendez-vous a deux heures du matin, il y avait une volonté de m’humilier», a-t-il encore expliqué. «Cahuzac lui n’a pas fait une seconde de garde à vue. Est-il normal qu’on ait choisi une magistrate membre du SM dont l’obession politique est de me détruire?», s'est interrogé l'ex-chef de l'Etat.
Interrogée par Public Sénat, la ministre de la Justice a indiqué «ne jamais se réjouir des procédures judiciaires». «Mais la justice doit passer», a-t-elle ajouté.
Elle sera diffusée ce soir sur TF1 et Europe 1.
Nicolas Sarkozy accorde sa 1ère interview depuis 2 ans à @Europe1 et @TF1 pic.twitter.com/56r4i5NVWe
— Fabien Namias (@FabienNamias) July 2, 2014
Selon un journaliste du Figaro, qui précise que l'incident s'est déroulé mardi soir, à l'issue de sa garde à vue. Il était avec les policiers l'accompagnant devant les juges.
#anecdote Nicolas Sarkozy a passé 20 minutes coincé dans l'ascenseur de la DCPJ, avant d'être présenté à ses juges. Libéré par des pompiers!
— Jean-Marc Leclerc (@leclercjm) July 2, 2014
Le député européen, très proche de l'ancien Président, a refusé de commenter la mise en examen de Nicolas Sarkozy. «Vous ne croyez tout de même pas que je vais vous lâcher une phrase comme ça dans un couloir?», a lancé, agacé, l'ex-ministre aux journalistes de France 2 qui le sollicitaient.
Le présentateur du JT de 20h de TF1 vient d'arriver dans les bureaux de Nicolas Sarkozy, rue de Miromesnil, dans le 8e arrondissement de Paris. L'interview, réalisée par Gilles Bouleau (TF1) et Jean-Pierre Elkabbach (Europe 1), va être enregistrée puis diffusée à 20h sur ces deux médias.
Gilles Bouleau (TF1) vient d arriver rue de Miromesnil. Enregistrement interview NSarkozy @itele
— Julien ARNAUD (@JulARNAUDmedia) July 2, 2014
Peut-il y avoir de la justice quand il y a de l acharnement ?
— laurent wauquiez (@laurentwauquiez) July 2, 2014
L'épouse de Patrick Balkany indique à Louis Sarkozy qu'il doit être «très fier de (son) père.
@Sarko_Junior Louis sois très fier de ton père C'est un homme courageux, sincère, honnête, loyal qui a donné sa vie à son pays Et il t'aime
— isabelle Balkany (@ibalkany) July 2, 2014
Louis Sarkozy, 17 ans, répond aux critiques formulées contre son père (avec une orthographe quelque peu approximative):
@Sirinuxx donc il a pris de l'argent de Khadafi, Abus de faiblaisse de Bettencourt, et a fais un traffic d'influence? Et on l'accuse quand..
— Louis Sarkozy (@Sarko_Junior) July 2, 2014
Traduction de ce message (et des suivants), qui vient en réponse à une internaute soulignant que les poursuites contre Nicolas Sarkozy pouvaient «être fondées»:«Donc il a pris de l'argent de Kadhafi, abus de faiblesse de Bettencourt, et a fait un trafic d'influence? Et on l'accuse quand de meurtre? Faut arrêter d’être naïve, 6 dossiers judiciaires ouverts en moins de deux ans, c'est plus qu'un coup politique! C'est (de) l'acharnement pour assurer son non-retour dans le monde politique, et vu l’état de notre pays, on est dans la merde...»
C'est ce qu'un sarkozyste a confié à une journaliste d'iTélé, sous prétexte que «Nicolas Sarkozy est un homme de conflit, les emmerdes ça l'excite».
Un sarkozyste: "NS est un homme de conflit, les emmerdes ça l'excite. Il va dès ce soir faire un pas de plus vers sa candidature à l'UMP"
— Encaoua Myriam (@Myriamencaoua) July 2, 2014
Un sarkozyste: " NS ne peut pas se déclarer ce soir, mais il s'affirmera comme le chef de l'opp°, en glissant que les fçais le verront vite"
— Encaoua Myriam (@Myriamencaoua) July 2, 2014
A noter que les candidats à la présidence de l'UMP ont jusqu'au 30 septembre 2014 pour se déclarer, selon un communiqué du parti diffusé ce mercredi.Comme le sénateur Roger Karoutchi:
Depuis hier je refuse tout média sur UMP ou Sarkozy... D abord Sarkozy sur TF1 à 20 h ce soir..
— Roger KAROUTCHI (@RKaroutchi) July 2, 2014
Il a été concocté par Rue 89:
A la télé ce soir : jouez au #SarkoBingo http://t.co/Y0YSXsmLjo #Sarkozy pic.twitter.com/gRhUMzeDLj
— Rue89 (@Rue89) July 2, 2014
Que va dire Nicolas Sarkozy, dont une interview sera diffusée ce soir à 20h sur TF1 et Europe 1? Selon certains de ses proches citées par la journaliste du Parisien Nathalie Schuck, son intervention «sera du même tonneau que sa tribune sur la Stasi»
Selon des proches, l'intervention de #Sarkozy sur TF1 sera du même tonneau que sa tribune sur la "Stasi" dans le Figaro... #coucouHollande
— NathalieSchuck (@NathalieSchuck) July 2, 2014
En mai dernier, Nicolas Sarkozy avait publié une tribune virulente après la révélation des écoutes de ses téléphones. «Aujourd’hui encore, toute personne qui me téléphone doit savoir qu’elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n’est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l’Allemagne de l’Est et les activités de la Stasi(...). Il s’agit de la France», écrivait-il notamment.«La question n'est pas celle de l'appartenance à un syndicat», a déclaré à l'AFP le secrétaire général du Syndicat de la magistrature, Eric Bocciarelli. «La question, c'est celle de l'impartialité dans l'exercice juridictionnel et dans la conduite de l'instruction», selon le magistrat, qui dénonce des «attaques infondées». La juge Claire Thépaut est mise en cause par des proches de Nicolas Sarkozy, qui lui reprochent d'être membre de ce syndicat classé à gauche.
Avec probablement plusieurs niveaux de lecture...
Si certains déclarent d'un côté leur amitié à Nicolas, tandis qu'ils continuent de l'autre à tout faire pour empêcher son retour... 1/2
— Jean-François Copé (@jf_cope) 2 Juillet 2014
Mes proches et moi-même lui réaffirmons notre soutien dans cette épreuve comme dans les étapes à venir pour notre famille politique. 2/2
— Jean-François Copé (@jf_cope) 2 Juillet 2014
L'ex-ministre UMP Nadine Morano a estimé que l'une des juges ayant mis en examen Nicolas Sarkozy pour corruption active devait être «dessaisie» de cette affaire en raison de sa «partialité». «C'est une juge engagée, pas une juge impartiale», qui «devrait être dessaisie de cette affaire», a lancé l'eurodéputée depuis le Parlement européen à Strasbourg.
Nadine Morano visait la juge d'instruction Claire Thépaut, laquelle a «écrit une tribune à charge contre Nicolas Sarkozy sur Mediapart en 2012». «Ensuite, elle a bénéficié d'une nomination par décret, le 20 juillet 2012, donc je me pose des questions sur l'impartialité dans cette affaire, je pense qu'elle est partiale», a-t-elle ajouté, mettant en avant le fait que Claire Thépaut a été membre du Syndicat de la magostrature classé à gauche.
>> Lire notre article: Les soutiens de Sarkozy mettent en doute l'impartialité d'une des juges
L'appartenance d'un magistrat à un syndicat ne doit pas entrer dans le débat public, a estimé mercredi le Syndicat de la magistrature (SM) en réaction aux critiques émises, à droite, sur l'appartenance à cette organisation classée à gauche d'une des juges qui ont mis en examen Nicolas Sarkozy
«La question n'est pas celle de l'appartenance à un syndicat», a déclaré à l'AFP le secrétaire général du SM, Eric Bocciarelli. «La question, c'est celle de l'impartialité dans l'exercice juridictionnel et dans la conduite de l'instruction», selon le magistrat, qui dénonce des «attaques infondées».
François Fillon affirme qu'«il est urgent que la lumière soit faite» dans le dossier qui vaut à Nicolas Sarkozy d'être mis en examen. L'ex-Premier ministre s'est exprimé sur son blog et Facebook. «Mis en examen, Nicolas Sarkozy est présumé innocent. Il est urgent que la lumière soit faite pour l'homme qui traverse une épreuve douloureuse comme pour le pays qui s'enfonce dans la crise de confiance», affirme François Fillon. «Ancien président de la République, il a droit au respect», ajoute celui qui compte se présenter à la primaire UMP de 2016.
François Hollande a rappelé mercredi, en fin de Conseil des ministres, les principes de lindépendance de la justice et de la présomption d'innocence, en référence à la mise en examen de Nicolas Sarkozy, a rapporté le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.
Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), a qualifié mercredi d'«extrêmement graves les soupçons ayant suscité une mise en examen de Nicolas Sarkozy à qui elle reproche de politiser le dossier».
Cet entretien sera diffusé simultanément par les deux antennes et sera mené par Jean-Pierre Elkabbach pour Europe 1 et Gilles Bouleau pour TF1.
Info le Parisien: Nicolas Sarkozy devrait s'exprimer dans la journée pour réagir à sa mise en examen, probablement à la télévision.
— NathalieSchuck (@NathalieSchuck) 2 Juillet 2014
Après une heure d'entretien avec son avocat chez lui, Nicolas Sarkozy est sorti pour se rendre dans ses bureaux de la rue Miromesnil ou il doit s'entretenir avec Christian Estrosi, pour un rendez-vous pris de longue date.
«Nicolas Sarkozy est discrédité pour revenir dans une compétition, et qui plus est, une compétition présidentielle. Maintenant je suis aussi avocate. La manière dont se déroulent les procédures m'apparaissent en déconnexion avec ce qui se fait traditionnellement.»
Marisa Bruni Tedeschi, dans la Stampa, s'est dite scandalisée par ce qu'elle considère comme une campagne visant à «couper les jambes» de l'ancien président français pour l'empêcher de revenir à la tête de la droite française.
«Il n'y a aucun contrôle judiciaire à l'issue de la garde à vue, donc les magistrats ne doivent pas avoir autant d'éléments que cela. Le complot, tout ça, je n'y crois pas mais qu'il y ait, en même temps, des magistrats qui essaient d'avoir un peu plus d'acharnement à l'égard de l'ancien président de la République, ce n'est pas impossible, tant leurs relations n'étaient pas apaisées».
«Il faut que la justice aille jusqu'au bout. Il faut qu'on en finisse avec ce mythe du retour possible de Nicolas Sarkozy. Je pense que par décence et réalisme, il devrait lui-même annoncer qu'il ne cherchera pas à revenir dans la vie politique française à un moment où les Français attendent beaucoup plus d'exemplarité et un renouvellement profond des pratiques au pouvoir».
«J'ai affronté Nicolas Sarkozy sur beaucoup d'affaires, Tapie, etc. Je me suis battu contre un certain nombre de pratiques et je maintiens qu'il y a des pratiques qui sont incompatibles avec l'idée que nous nous faisons d'une République qui est juste et équilibrée, mais sur cette affaire-là, je n'ai absolument aucune information d'aucune sorte. Ce n'est pas un ancien président, c'est un citoyen comme les autres. La raison pour laquelle je me suis opposé à Nicolas Sarkozy était pour défendre un principe qui est: la loi est la même pour tous, pour les puissants et ceux qui ne le sont pas. Et ce principe, le refus de l'idée que la fin justifie les moyens, voilà pour moi l'axe de mon engagement politique».
Mise en examen de Nicolas Sarkozy: La justice s... par 20Minutes
«Nicolas Sarkozy traîne derrière lui des affaires, comme le putois la mauvaise odeur, il est définitivement discrédité par les affaires mais je reste juriste, on n'arrivera pas à me faire oublier les principes. Est-ce que la garde à vue était justifiée? Cahuzac, il a été mis en garde à vue? Non. Il faut arrêter d'utiliser de manière coercitive à impact médiatique des instruments du droit. Il y a une nécessite de sérénité judiciaire et là, on n'y est pas. Le véhicule qui a raccompagné Nicolas Sarkozy chez lui était un véhicule des pompes funèbres, parce que là, il est véritablement atteint».
«Je pense qu'il a passé des heures difficiles, a ajouté l'élu de l'Eure qui a été son ministre et a «été fier de travailler à ses côtés». «Ensuite, il y a une décision de justice, elle s'impose à tous. Il n'y a pas une justice pour les puissants et une justice pour les faible, une justice de droite, une justice de gauche».
«Cela concerne des magistrats, un avocat, un ancien président de la République. Je m'en tiens à trois points, précise le Premier ministre. L'indépendance de la justice, personne n'est au dessus des lois et la présomption d'innocence.»
Sarkozy mis en examen: "les faits sont graves... par BFMTV
Je pense en amitié à Nicolas Sarkozy. Il est bien sûr présumé innocent. Sa défense démontrera son innocence, je le souhaite.
— Alain Juppé (@alainjuppe) 2 Juillet 2014
«Au-delà des procédures, c'est une pratique politique que la succession des affaires a mise au jour ces dernières années. Une pratique fondée sur des manipulations, des arrangements, des détournements de règles, quand ce n'est pas le mépris de la loi. Les relations troubles entretenues par Nicolas Sarkozy avec Gilbert Azibert, Patrick Buisson ou Bernard Tapie, comme les dissimulations de ses comptes de campagne attestent à chaque fois d'une éthique politique douteuse.»
Absolument pas. Les faits présumés ont été commis alors qu'il n'était plus chef de l'Etat depuis des mois. Il est donc un citoyen ordinaire. C'est la première fois qu'un ancien chef de l'Etat a été placé en garde à vue. Nicolas Sarkozy avait été mis en examen pour abus de faiblesse dans l'affaire Bettencourt avant de bénéficier d'un non-lieu. Mais il avait été convoqué directement par les juges bordelais, sans passer par une garde à vue.
Spectaculaire pour un ancien chef de l'Etat, cette mesure avait été prise par les juges financiers Serge Tournaire et René Grouman qui mènent depuis avril 2013 une information judiciaire sur les accusations, non étayées jusqu'à présent, de financement par la Libye de Mouammar Kadhafi de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
«Ce nouvel accroc judiciaire bouscule son calendrier de prise de parole. Il voulait parler aux Français pour dessiner les nouveaux contours du bateau France. Il parlera peut-être, mais... à la barre d'un tribunal!»
Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi. Dans Le Figaro ce mercredi on se évoque «Le choc est grand de voir un ancien président de la République en garde à vue. Mais, après tout, n'est-il pas redevenu un justiciable comme un autre?».
Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi notamment pour corruption et trafic d'influence actifs, une mesure spectaculaire au moment où son retour politique est dans tous les esprits. Avant de recevoir l'ancien président, les juges d'instruction avaient mis en examen dans la soirée son avocat historique, Me Thierry Herzog, et le haut magistrat Gilbert Azibert.
L'ex-président était arrivé peu avant 08H00 à la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre (DCPJ), dans la banlieue ouest de Paris, non loin de son ancien fief de Neuilly-sur-Seine. Après environ 15 heures de garde à vue dans les locaux de l'office anti-corruption (Oclciff) -une première pour un ancien chef de l'Etat- il a été conduit au pôle financier du TGI de Paris pour y être présenté aux juges.
Celles-ci l'ont mis en examen pour recel de violation du secret professionnel, corruption et trafic d'influence actifs, a précisé le parquet dans un communiqué à l'AFP. Il n'est pas soumis à un contrôle judiciaire. La corruption et le trafic d'influence sont des délits passibles de peines pouvant aller jusqu'à dix ans de prison.
Ces développements judiciaires interviennent au moment où les rumeurs sur sa volonté de prendre à l'automne la tête de l'UMP se font de plus en plus précises. Si quelques sarkozystes avaient dénoncé dans la journée son placement en garde à vue, aucun ténor de droite n'est monté au créneau pour le défendre.
Dans cette procédure, trois autres personnes avaient été placées en garde à vue lundi: Me Thierry Herzog, Gilbert Azibert et un autre avocat général à la Cour de cassation, Patrick Sassoust, qui n'a toutefois pas été présenté aux juges. Les juges d'instruction cherchent à établir si l'ancien chef de l'Etat (2007-2012) a essayé d'obtenir des informations couvertes par le secret auprès de M. Azibert sur une décision de justice le concernant, en échange de la promesse d'une intervention pour un poste de prestige à Monaco.
La Cour de cassation devait alors se prononcer sur la saisie dans l'affaire Bettencourt des agendas de Nicolas Sarkozy, susceptibles d'intéresser les juges enquêtant sur d'autres dossiers. Dans le dossier Bettencourt, Nicolas Sarkozy avait été mis en examen avant de bénéficier d'un non-lieu.