Enregistrements de Buisson: «Des méthodes de barbouzes» selon Marine Le Pen... De «mauvaises ondes», pour Jacques Séguéla...
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20h37 : Séguéla avait prévenu que Buisson dégageait de «mauvaises ondes»Le publicitaire Jacques Séguéla, proche de Nicolas Sarkozy, a affirmé ce mercredi avoir prévenu l'ancien chef de l'Etat il y a plusieurs années que Patrick Buisson dégageait «des mauvaises ondes».«Je lui ai toujours dit qu'il y avait de mauvaises ondes qui sortaient de cet homme, qu'il était d'un très mauvais conseil, qu'il devait se méfier», a-t-il dit sur BFMTV, évoquant la date de 2008/09. «Honte à Buisson (...) on est toujours rattrapé par ses turpitudes (...)», a aussi dit Jacques Séguéla, selon qui Nicolas Sarkozy «a pris ses distances après la campagne» de 2012.Il a par ailleurs qualifié de «banalité absolue» les enregistrements diffusés ce mercredi par Le Canard Enchaîné et Atlantico.fr. «Je suis sûr que là Nicolas Sarkozy est touché à vif et qu'il a le coeur qui saigne», a-t-il encore commenté. «Il est hautain, il est méprisant, c'est un sale mec et il n'a que ce qu'il méritait», a dit le publicitaire à propos de l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy.
19h47 : Un «mercenaire» avec «des méthodes de barbouze», pour Marine Le PenPatrick Buisson est «un mercenaire de la politique qui utilise des méthodes de barbouze», a estimé mercredi la présidente du Front National, Marine Le Pen, dans des déclarations au quotidien La République du Centre.Interrogée à la veille d'une réunion à Orléans sur les enregistrements sauvages de conversations par Patrick Buisson, ancien conseiller de l'ex-président Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen a estimé que «quand on prend des mercenaires, il faut s'attendre à ce genre de déloyauté». «C'est un peu de la responsabilité de celui qui a choisi un mercenaire comme premier conseiller», a-t-elle estimé.Au journaliste de la République du Centre qui remarquait que Patrick Buisson était issu de l'extrême droite, la présidente du Front National a rétorqué qu'il a été «conseiller de M.(Philippe) de Villiers, de M.(François) Bayrou : on ne peut pas vraiment dire que ce soit l'extrême droite».
18h47 : «Ça en dit long» sur la présidence SarkozyLe ministre de l'Economie Pierre Moscovici a jugé ce mercredi que le fait que Patrick Buisson, qui a enregistré à son insu Nicolas Sarkozy, ait été «le premier conseiller» de l'ex chef de l'Etat, en disait «long» sur la présidence Sarkozy.«Patrick Buisson était un homme qui ne devait pas avoir sa place au sommet de l'Etat, auprès du chef de l'Etat. L'avoir écouté, en soi, est une faute», a dénoncé le ministre de l'Economie, invité de «Questions d'info» LCP/FranceInfo/AFP/LeMonde.
17h50 : Et Sarkozy? Quelle est sa stratégie pour ne pas être éclaboussé par le scandale? A lire par ici
17h15 : Thierry Mariani s'insurge#Buisson Pourquoi le secret de l'instruction est systématiquement violé quand la Droite est en cause?Pourquoi n'y a t'il jamais de sanction?— Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) 5 Mars 2014
16h45 : «Dégoût» de Roselyne BachelotRoselyne Bachelot a expimé son «dégoût devant ce que révèlent ces conversations quand on les analyse: le mépris qu'il porte à Nicolas Sarkozy, qu'il décrit comme quelqu'un d'incapable de prendre des décisions. C'est hallucinant de tromper la confiance de l'homme qui vous a choisi. Tout le monde est présenté dans une sorte de relation mafieuse où l'on se méfie de tout le monde, où l'on fait des dossiers sur les gens». Citée dans les enregistrements par le conseiller, Roselyne Bachelot a lancé: «c'est un honneur que de ne pas avoir les compliments de M. Buisson».
16h40 : Copé veut recentrer le débat«Ces révélations nous ont tous stupéfaits, naturellement, mais à trois semaines des élections municipales, ma responsabilité, elle est d'abord de parler avec les Français de tout ce qui aujourd'hui les mobilise», a réagi Jean-François Copé, depuis Strasbourg, où il se trouve en déplacement. «C'est la première fois depuis pratiquement deux ans que les Français vont pouvoir voter. J'entends bien que cette campagne électorale ne soit pas détournée de son objet premier, qui est un vote national pour le destin de nos villes et nos villages, et aussi pour l'orientation politique que les Français souhaitent exprimer à l'occasion de cette élection (...) Et moi, je ne laisserai pas le débat public être détourné de cette question essentielle», a-t-il ajouté.
16h39 : «D'abord, parler de ce qui intéresse les Français»Jean-François Copé, président de l'UMP, a affirmé que la révélations des enregistrements clandestins de Patrick Buisson l'ont «stupéfait» mais que l'essentiel, à trois semaines des élections municipales, était de parler de «ce qui intéresse les Français», le chômage et les impôts.«Ces révélations nous ont tous stupéfaits, naturellement, mais à trois semaines des élections municipales, ma responsabilité, elle est d'abord de parler avec les Français de tout ce qui aujourd'hui les mobilise», a affirmé Jean-François Copé à la presse.
15h53 : «Surpris, déçu et choqué»Interrogé par le JDD, Claude Guéant, s'est dit «surpris, déçu et choqué». «C’est pour moi une énorme surprise, je ne m’attendais pas à une chose pareille. Il s’agit d’un procédé incompréhensible et inacceptable», a-t-il ajouté.
15h20 : «Très étonnant» pour Jean-Marie Le Pen«Je trouve ça très étonnant, moi j’ai connu Patrick Buisson quand il était directeur de Minute mais il y a plus de dix ans que je ne l’ai pas rencontré, il était passé entièrement au service de monsieur Sarkozy et de l’UMP», a réagi Jean-Marie Le Pen sur BFM TV.
14h40 : Pour Eva Joly (EELV) «C'est l'arroseur arrosé»Sur France Culture, Eva Joly, candidate EELV à la présidentielle de 2012 a déclaré : «C'est l'arroseur arrosé. A force de frayer avec l'extrême droite, ils finissent par employer à votre encontre des méthodes dont ils sont coutumiers. C'est très important de bien s'entourer».«Déjà, dans ce que nous avons entendu, on voit leur conception de la justice : les magistrats sont des gens que l'on peut manipuler et contrôler. (...) Cela s'inscrit dans un contexte qui donne le tournis : il y a l'affaire Copé, la surfacturation, il y a l'enquête, essentiellement menée par Mediapart, sur le financement Khadafi. Le retour en politique de Sarkozy, avec toutes ces affaires, est pour moi très compromis», ajoute-t-elle.
14h20 : Les humoristes se lachent sur TwitterUn petit coucou à Patrick Buisson qui nous écoute et nous enregistre ;) > http://t.co/wDNWWS7X8M— Nicolas Canteloup (@CanteloupOff) 5 Mars 2014Buisson dictait ses Une à Mougeotte qui s'exécutait "à la Minute"... Moi qui croyait que le Figaro était indépendant http://t.co/zKSjsNRueS ”— sophia aram (@SophiaAram) 5 Mars 2014
14h : Une affaire «exceptionnellement grave» pour Najat Vallaud-Belkacem«C'est quand même une affaire exceptionnellement grave. On parle d'écoutes qui ont été réalisées sur les plus hautes personnalités de l'Etat», a souligné la porte-parole du gouvernement en précisant que la question n'avait «évidemment» pas été évoquée lors du Conseil des ministres.«J'imagine que les personnes concernées vont porter plainte. En tout cas, elles ont toute légitimité à le faire. Ca sera d'ailleurs sans doute la meilleure façon de faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ces écoutes et de leur rythme. Est-ce qu'elles ont été exceptionnelles ? (...) Régulières ?», a-t-elle ajouté.
14h04 : Nadine Morano est «sans voix»Si Patrick Buisson la trouvait «marrante», elle, ça ne la fait pas rire du tout. Nadine Marano, ancienne ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle sous la présidence de Nicolas Sarkozy, dit sur son compte Twitter être «sans voix», quant aux «enregistrements de Buisson».Les enregistrements de Buisson me laissent sans voix... Alors si on parlait des vrais sujets, le chômage, la compétitivité...— Nadine Morano (@nadine__morano) 5 Mars 2014
12h56 : Qui est visé par Buisson? Comment se moque-t-il de Carla Bruni-Sarkozy? Et MAM? La réponse par ici .
12h55 : Une affaire «exceptionnellement grave» pour Vallaud-BelkacemLes enregistrements clandestins réalisés par Patrick Buisson, l'ancien conseiller controversé du président Nicolas Sarkozy, constituent une affaire «exceptionnellement grave», a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem. «C'est quand même une affaire exceptionnellement grave», a souligné la porte-parole en précisant que la question n'avait pas été évoquée lors du Conseil des ministres. Quant à une commission d'enquête parlementaire envisagée par le PS, la porte-parole du gouvernement a relevé qu'une telle commission, «à ma connaissance, ne peut pas être constituée s'il y a une procédure judiciaire. Donc, c'est l'un ou l'autre». «Il faut attendre de voir», a-t-elle conclu.
12h50 : Pour Fillon, les enregistrements de Buisson sont «répugnants»L'ancien Premier ministre a qualifié de «répugnants» les enregistrements par Patrick Buisson de réunions et conversations autour de Nicolas Sarkozy.
11h46 : Commentaire lapidaire d'Isabelle Balkany, proche de Nicolas Sarkozy#Buisson Dégoût !— isabelle Balkany (@ibalkany) 5 Mars 2014
11h41 : Mais qui est Patrick Buisson, ce conseiller sulfureux au coeur du scandale?En juillet 2012, 20 Minutes reprenait le parcours du conseiller, son ascension et sa chute ici. Libé a aussi fait un portrait par ici à l'automne dernier, qui montrait que Sarkozy et Buisson se voyaient encore régulièrement. Le Point, lui, livre un long portrait fouillé sur le parcours politique et intellectuel de Patrick Buisson.
11h25 : Une compilation des réactions à l'affaire Buisson
11h08 : Le PS envisage de demander une enquête parlementaire«Ce n'est pas qu'une péripétie politicienne. C'est une atteinte au fonctionnement de l'Etat et de la démocratie. Le président de la République a été mis sous surveillance», a expliqué Bruno Le Roux à l'AFP. «S'il n'y a pas de plainte de Nicolas Sarkozy, je m'interroge sur le fait de demander une commission d'enquête parlementaire sur ces enregistrements pour atteinte au respect de la fonction présidentielle», ajoute-t-il.
11h06 : «C'est dégueulasse», tranche Patrick Ollier«A ce niveau de trahison, c'est exceptionnel. C'est tout ce qu'il y a de plus condamnable. C'est quelque chose de dégueulasse», a réagi Patrick Ollier, qui est par ailleurs le compagnon de Michèle Alliot-Marie, mise en cause par Patrick Buisson dans les enregistrements. «C'est un problème de conscience. Il ne doit pas être bien avec lui-même», a-t-il ajouté, assurant que Buisson était «au banc des conseillers aujourd'hui».
11h00 : Tous les enregistrements diffusés par Atlantico par ici
10h53 : «Il faudra peut-être une commission d'enquête», dit Harlem Désir«Les enregistrements Buisson sont stupéfiants. Ils jettent une lumière crue sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Un quinquennat d'intrigues, de trahisons, de cynisme, d'argent et de mépris de l'Etat. Les ingrédients de l'affaire Buisson montrent la déliquescence du système Sarkozy», a affirmé le patron du PS dans un communiqué. « Nicolas Sarkozy et les autres responsables de l'Etat concernés par ces écoutes doivent saisir la justice de cette affaire qui est une affaire de l'Etat. On ne peut que s'étonner qu'ils ne l'aient pas déjà fait», a-t-il ajouté. Dans une déclaration à Solférino, il a ajouté selon BFM TV qu'il «faudra peut-être une commission d'enquête pour éclaircir les faits» sur cette affaire.
10h40 : La socialiste Marie-Noëlle Lienneman tacle «l'idéologie» de BuissonLes méthodes de P Buisson bien à l'image de son idéologie peu respectueuse libertés personnelles, basée sur suspicion et surveillance.— MN Lienemann (@mnlienemann) 5 Mars 2014
10h20 : Roger Karoutchi dénonce le pouvoir excessif des «spins doctors»Buisson,spin doctors,communicants gourous.. À gauche ou à droite un pouvoir excessif dans une démocratie..Avec les dérapages...— Roger KAROUTCHI (@RKaroutchi) 5 Mars 2014
10h15 : Sarkozy a donné consigne à ses troupes de ne pas sur-réagirD'après Le Monde, Nicolas Sarkozy a «donné consigne à ses troupes de se taire pour ne pas donner trop d'échos à cette histoire peu reluisante». Lui-même, qui se sent «trahi» selon son entourage, ne devrait pas marquer sa colère par un dépôt de plainte ou une prise de parole sur l'affaire.
10h05 : «C'est une trahison, c'est insupportable et inacceptable», selon DrayJulien Dray, vice-président (PS) de la région Ile-de-France, a jugé mercredi «inacceptables et insupportables» les enregistrements pratiqués pendant la présidence Sarkozy par Patrick Buisson, estimant qu'il a été le «poison de la droite». «C'est une trahison, c'est insupportable et inacceptable», a déclaré sur Europe 1 Julien Dray, pour qui cette affaire alimente un «discrédit qui est jeté sur l'ensemble des responsables politiques». «Ce qui est intéressant dans cette affaire-là, c'est ce que ça révèle du climat qui règne, qui régnait et continue à régner au sein de la droite. La droite n'en finit pas de régler des comptes, de faire des guerres des chefs et de ne pas travailler sur le fond», a accusé celui qui a retrouvé les faveurs de François Hollande.
9h50 : Taubira «atterrée» par l'affaire Buisson, qui porte atteinte «aux institutions»La garde de Sceaux, Christiane Taubira, s'est dite mercredi «atterrée» par l'affaire des enregistrements pratiqués par Patrick Buisson à l'Elysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, parlant de «déloyauté» en dénonçant une atteinte à la «morale publique» et «aux institutions». «Je suis atterrée par de telles pratiques, c'est une question de morale publique», a réagi sur France Inter la ministre de la Justice. «Je suis très attachée au respect des institutions, c'est essentiel pour la société pour la protection des plus vulnérables. Donc, quelle que soit la sensibilité qui est aux responsabilités, il faut les préserver. Et là manifestement il y a un problème de rapport aux institutions, de rapport aux fonctions mais aussi de rapport entre les personnes», a constaté Christiane Taubira.
9h30 : Guéant se «mouillait un petit peu» auprès du parquet, selon BuissonDans un des entretiens mis en ligne par Atlantico, Patrick Buisson parle avec un autre conseiller de Sarkozy, Jean-Michel Goudard, juste avant le remaniement de 2011. Il y parle notamment de Claude Guéant, qui de secrétaire général de l'Elysée, va passer ministre de l'Intérieur. «L’avantage de Guéant, la depuis 3 mois, c’est qu’il connaissait un petit peu les dossiers, notamment pour les affaires auprès du parquet. Il se mouillait un petit peu. Il va falloir expliquer tout ça à Musca [Xavier, qui le remplace à l'ELysée, et vite hein parce que…» Et d'ajouter: «Ben ça l’intéresse quand même directement parce que… l’Elysée c’était lui à cette époque-là». Il explique aussi qu'il n'a pas réussi à «entraîner la tête de» Michel Mercier, qu'il ne porte pas Roselyne Bachelot dans son coeur, car elle ne dit que «des conneries», mais qu'en revanche, Nadine Morano est «marrante».
9h23 : Bruno Le Maire veut passer à autre choseBruno Le Maire, député UMP de l'Eure, ancien ministre de Nicolas Sarkozy a déclaré sur RFI: «Est-ce que c'est grave? Oui. Est-ce que c'est au coeur de mes préoccupations? Non. Est-ce que c'est au coeur des préoccupations des Français qui viennent de se prendre 98.000 chômeurs de plus le mois dernier? Non. Je crois que nous tous, responsables politiques, nous avons intérêt à nous recentrer le plus rapidement possible sur les préoccupations concrètes et quotidiennes des Français parce que Dieu sait qu'elles sont nombreuses.»
9h20 : « On rentre dans le voyeurisme» pour Christian Jacob«Si tout cela est avéré, et cela semble l'être, c'est inacceptable. Que l'on enregistre un entretien, à partir du moment où le dictaphone est sur la table, pourquoi pas, c'est une méthode de travail qui peut en valoir une autre. Mais le faire à l'insu de son interlocuteur et dans des moments qui sont visiblement hors entretiens particuliers, je trouve cela inacceptable. (...) Ces méthodes sont détestables. (...) On rentre dans un voyeurisme qui me choque. (...) Dieu merci, les Français font la part des choses.», a déclaré Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale, ancien ministre de Nicolas Sarkozy sur I>TELE.
9h15 : Marisol Touraine souligne «la responsabilité de l'Elysée» dans cette affaire«Patrick Buisson vient d'une certaine tradition - et il ne s'en cache pas - de la droite. C'est cette responsabilité là d'abord qui a été celle de l'Elysée que de l'écouter et de s'entourer», a déclaré la ministre de la Santé invitée de Radio Classique et LCI.«Depuis hier, on découvre un peu effarés les pratiques qui existaient autour du président de la République. On entend au fond qu'il y a l'air de la trahison qui est entonné par des personnes qui ont un peu de mal à passer pour des vierges effarouchées», a déclaré la ministre. Or selon elle «Patrick Buisson n'était pas un inconnu de tous ceux avec qui il travaillait c'est lui qui était le conseiller préféré, nous a-t-on dit. Donc au fond chacun devait savoir quelles étaient les méthodes ou la façon de procéder de Patrick Buisson».«Il y a un dicton francomtois, je crois, qui dit +qui fait le malin tombe dans le ravin, et bien voilà», a conclu Marisol Touraine.
9h : Pour Guaino (UMP), les enregistrements Buisson sont «une trahison»Les enregistrements pratiqués par Patrick Buisson sont «une trahison», «une forme de viol», a réagi mercredi Henri Guaino, député (UMP) des Yvelines et ancien conseiller spécial de l'ancien président sur France Info.«Il y a apparemment des dizaines, des centaines d'heures (d'enregistrement). Il faut être malade», a également t-il.Nicolas Sarkozy, avec qui Henri Guaino s'est entretenu ces dernières heures, éprouve selon son ancien conseiller «de la colère, le sentiment d'avoir été trahi, davantage encore que je l'éprouve moi-même (...) parce qu'il l'avait choisi, il pensait qu'il y avait avec lui un lien sinon d'amitié, au moins de confiance».
8h52 : Pour maître Gilles-William Goldnadel, l'avocat de Patrick Buisson ces enregistrements «étaient des documents de travail»Sur BFM TV, maître Gilles-William Goldnadel, l'avocat de Patrick Buisson a reconnu que les passages cités étaient extraits d'un enregistrement authentique. «En tant qu'intervenant essentiel de ces réunions» il «ne pouvait prendre des notes écrites et utilisait ces enregistrements pour préparer la réunion suivante».
8h50 : Pour Dati, ces pratiques mettent à mal les institutionsRachida Dati, députée européenne et maire UMP du VIIème arrondissement de Paris, estime que les enregistrements de conversations de Nicolas Sarkozy par son ex-conseiller mettent à mal les institutions.«Je trouve que ces pratiques sont détestables, regrette la maire du VIIe arrondissement de Paris au micro de RTL. Tout aussi détestables que les personnes qui écrivent des livres, qui trahissent tout et révèlent tout au mépris des personnes et parfois des fonctions exercées», ajoute-t-elle.La députée européenne regrette tout particulièrement que «les réunions formelles avec le Président» soient mises sur le même plan que «des conversations privées à la sortie de réunions ou dans une voiture». «Ce n'est pas acceptable, tonne-t-elle. Après, il ne faut pas s'étonner qu'on ne vote plus pour nous et qu'on nous dise 'Tous pourris», ajoute la vice-présidente de l'UMP, regrettant que «les institutions, l'autorité, la morale et les valeurs soient affaiblies».
8h35 : Mercier (UDI) dénonce «des méthodes de médiocre»Le sénateur (UDI) du Rhône Michel Mercier, garde des Sceaux de 2010 à 2012, a qualifié de «méthodes de médiocre» les enregistrements de l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.Dans cet extrait, on peut notamment entendre Patrick Buisson dire de Michel Mercier qu'il est «totalement calamiteux». «Après, concernant ce qu'il raconte sur moi, ça n'a aucune espèce d'importance. Chacun peut avoir une idée sur tel ou tel personnage public. Moi, je n'attache aucune importance à ce que peut penser Patrick Buisson. Je ne partage pas ses idées politiques. Qu'il ne partage pas ma façon de faire, c'est tout à fait normal», a poursuivi Michel Mercier.
8h25 : Raffarin juge le procédé «inimaginable»L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin s'est insurgé avec force contre la méthode des enregistrements «inimaginable», «inacceptable», «intolérable» de réunions à l'Elysée par celui qui était alors conseiller, Patrick Buisson.«Il y a de quoi tomber de sa chaise», «j'ai vu pas mal de choses , j'ai jamais vu ça !», s'est exclamé le sénateur UMP sur France 2.«Écouter quelqu'un à son insu, c'est d'une extrême violence». «Ca veut dire qu'il n'y a pas de relation de confiance, que vous préparez des mauvais coups», a poursuivi l'ancien chef de gouvernement.Mais pour l'élu de la Vienne, «il ne faut pas généraliser le comportement d'une seule personne avec un système». «Dans la réunion, il y avait une seule personne qui savait qu'il y avait un micro».
8h18 : Pour Jean-Vincent Placé (EELV), «c'est invraissemblable»«Ca dénote bien ce que c'était que cette bande autour de Sarkozy», a déclaré Jean-Vincent Placé, le président du groupe EELV au Sénat sur France Info.
8h : NKM s'offusqueNathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, a jugé que les enregistrements de Patrick Buisson, s'ils étaient avérés, «une pratique détestable».
Le Canard enchaîné et le site internet Atlantico publient mercredi plusieurs extraits d'enregistrements d'échanges entre Nicolas Sarkozy et ses conseillers réalisés à leur insu en 2011 par son conseiller controversé Patrick Buisson. Une affaire qui pose la question de la confidentialité des échanges en politique et qui fait vivement réagir.