EN DIRECT. Conférence de presse: Hollande évoque 15 milliards d'économies en 2014... Valérie Trierweiler «se repose»...
—

Après presque trois heures de conférence de presse, François Hollande met fin à la conférence de presse. Visiblement, il y a pris du plaisir puisqu'il a répondu à de nombreuses questions, même après avoir dit qu'il n'en prendrait plus qu'une. Merci d'avoir suivi le live. Vive la France et la République!
Question d'un journaliste étranger sur la vie privée. «En France, nous avons un certain nombre de principes, de valeurs sur le respect de la vie privée»
«Sur la RCA, nous n'intervenons pas sur le choix des dirigeants centrafricains. Nous demandons l'arrêt des exactions, des violences. Si une solution politique peut y contribuer, tant mieux.»
«Les taux de criminalité en Martinique et en Guadeloupe sont trop élevés et appellent des réponses.»
Le pacte de responsabilité s'appelait le pacte de confiance et avait été proposé par M. Gattaz du Medef. Il chiffrait à un million le nombre d'emplois qu'apportera le pacte.
«M. Gattaz et le patronat depuis des mois discute d'un pacte et donne des chiffres que nous ne pouvons pas retenir. Ce qui compte, ce sont les contreparties vis-à-vis du patronat qui devront être discutées et négociées. Baisse des charges d'un côté, contreparties de l'autre!»
«Elle se repose», répond François Hollande.
18h44: Le retour de la vie privée
Un président de la République peut-il encore avoir une vie privée? interroge Nicolas Domenach.
«Je vous remercie de citer le discours du Bourget qui reste ma référence. La finance, c'est nous qui avons fait une loi bancaire qui a permis d'avoir plus de contrôle sur les établissements financiers. Je fais en sorte de maîtrise la finance. Et là dessus, il n'y a pas de contradiction.»
«Je veux m'en entretenir avec lui. Notamment sur le dossier syrien. Il peut aussi être utile dans le cadre de la négociation entre Palestiniens et Israéliens et sur les chrétiens d'Orient, menacés et obligés de fuir. Et puis, en 2015, la France va organiser la conférence sur le climat. Nicolas Hulot, notre ambassadeur pour la planète, s'est rendu au Vatican et il a souhaité que ces autorités spirituelles appellent à ce que chacun comprenne les enjeux de cet événement. Je crois que le pape peut ête un acteur majeur dans cette perspective»
«Il n'y a pas d'autre règle que le respect de la loi. J'ai toujours veillé à faire respecter le principe d'accueil, mais dans le droit. Il faut traiter ce sujet au niveau européen: tous les pays doivent coopérer. ET si vous me demandez si on a à rougir sur ce que nous avons fait, la réponse est non. Et il n'y a pas de politique du chiffre aujourd'hui, nous avons appliqué structement le droit».
«Il y a un courant extrêmiste en Europe, pas seulement en France, un courant raciste. Si on n'y fait rien, on ne pourra plus avoir la dynamique européenne. En France, il faut que ce combat soit mené. Je ne laisserai pas l'Europe se disloquer. On va célébrer cette année le centenaire de la Première guerre mondiale, on sait ce qu'a été ce continent ravagé par les guerres.»
«Nous devons faire 50 milliards de plus en 2015, 2016 et 2017», dit Hollande, précisant qu'elles porteront sur «l'Etat, les collectivités et les dépenses sociales». Et prône des réformes structurelles et une redéfinition de l'action de l'Etat. «Ce que nous avons déjà fait en 2014»
Le président a rappelé que le Crédit d'impôt compétitivité d'emploi (CICE) allait coûter 12 milliards d'euros en 2014 et 20 milliards en 2015, soit respectivement une baisse du coût du travail pour les entreprises de 4% puis de 6%. «Et en 2016?» poursuit le président, «cette aide doit-elle être maintenue ou transformée en baisse des cotisations (le CICE est une baisse de l'impôt, NDLR)? Cela fait partie de la discussion».
«Tous les citoyens doivent être protégés de toutes les attaques et de toutes les agressions», réaffirme le président. Qui s'inquiète par ailleurs «de ces jeunes Français qui vont combattre en Syrie: 700 sont recensés, c'est beaucoup.»
«Comment lutter? Il y a ce que l'on a fait sur les spectacles et ce qui doit ête fait sur Internet, et nous y travaillons. Enfin, la République, ce n'est pas deux poids, deux mesures. Il faut regarder la vérité en face: il y a des actes antisémites, des actes anti-musulmans, nombreux, et qui doivent tout autant être dénoncés. Il y a des actes anti-chrétiens avec des personnes qui pensent qu'on peut s'exhiber dans une église. Aucun de ces actes ne peut être accepté»
«Etait-il possible d'empêcher celui que vous avez cité de faire son spectacle? Pour cela, il fallait prendre une circulaire, ce fut fait au nom des troubles à l'ordre public. Le Conseil d'Etat en toute indépendance a dit le droit: que la liberté d'expression doit être partout garantie, sauf s'il y a atteinte à la dignité des personnes. Une victoire a été obtenue. Des compatriotes se disent "en parlant de cela, on ne parle pas du reste". Mais si on n'en parlait pas, on nous dirait qu'on laisse faire. Il y a des personnes qui suivent M. M'Bala M'Bala en pensant qu'il n'est pas antisémite, il est important qu'ils puissent connaître la vérité»
Ceux qui ne l'ont pas encore compris peuvent encore poser une question, répond non sans humour le président.
Partout, ma sécurité est assurée répond le président. Y compris, «lorsque je me déplace à titre privé. Que personne ne s'inquiète là-dessus».
Hollande dit que son impopularité «a commencé tout de suite. Quand il y a une crise, quand il y a du chômage, à qui s'en prend-on? A celui qui est au sommet de l'Etat. Et je n'en blâme pas les Français. Il faut que nous arrivions à la baisse durable du chômage».
Hollande le rappelle encore. Sur l'inversion de la courbe du chômage, il dit: «Nous arriverons à réduire le chômage que s'il y a des créations d'emplois dans les entreprises».
«Il n'y a pas de statut du conjoint du chef de l'Etat, il n'y en a jamais eu», répond le président «il y a une pratique qui varie selon les personnalités. Ce qui est essentiel, c'est la transparence. Les moyens consacrés au conjoint doivent ête connus, publiés et le moins élevés possible».
«Je suis contre les lois de circonstance», répond Hollande. Si je me retiens de poursuivre, c'est parce que précisément, je ne veux pas qu'il y ait deux poids, deux mesures, mais mon indignation est totale.
Et liste les principales annonces faites par le président
Les réformes évoquées par le président en infographies sur le #tumblr du gouvernement >> http://t.co/zyelk6qs3G #ConfPR
— Gouvernement (@fil_gouv) 14 Janvier 2014
Vite, une large opposition de gauche au Parlement et dans la rue contre ce programme de droite ! (#ConfPR 2/2)
— Jean-Luc Mélenchon ! (@JLMelenchon) 14 Janvier 2014
Le gouvernement s'engagera devant l'Assemblée nationale pour que le pacte de responsabilité soit approuvé. Notre responsabilité sera engagée. Je suis convaincu que la majorité appuiera ce mouvement. Et les autres familles de pensée? Elles sont aussi devant leurs responsabilités. Elles peuvent critiquer, c'est leur droit, pas forcèment leur devoir.
Chacun doit savoir ce qu'il peut faire pour son pays. Il y aura donc cette épreuve de vérité.
Tournant? Quand on doit tourner, il faut ralentir. Or, moi, je veux accélérer, répond le Président. Enfin, plutôt ne répond pas à la question posée.
De Bruno Dives du journal Sud-Ouest. «Pensez-vous pouvoir conduire cette politique avec le même gouvernement jusqu'en 2017? Surtout, disposez-vous de la majorité pour soutenir cette politique?»
Le Président interroge la journaliste de BFM TV après avoir listé ses réformes. «Non, il faut accélérer. La reprise est là. La croissance attendue est de 1%. Il y a une tendance à la stabilité, l'inversion de la courbe du chômage. Je pense que cela va se jouer en 2014.»
Logement, Formation professionnelle... «En 18 mois, jamais il n'y a avait eu autant de réformes depuis des années. Et je dis bien des années...»
Question de la journaliste de BFM TV. «18 mois. Nous avons rétabli les comptes publics, répond François Hollande. Préparer une loi de Finances qui a pu être douloureuse. Vous croyez que c'était facile? C'était la question pour emprunter à des taux très bas sur les marchés.»
La deuxième est consacrée au pacte de responsabilité. François Hollande assure qu'il n'est pas versé au libéralisme.
Et certains se demandent si la conférence est terminée.
Bon ben c'était sympa cette #confPR. Allez, apéro pour tout le monde.
— Christophe Carron (@krstv) 14 Janvier 2014
Chers lecteurs de Closer, vous pouvez éteindre votre télévision. #ConfPR— Dimitri Moulins (@dimitrimoulins) 14 Janvier 2014
Dans une réponse qui semble très préparée, François Hollande a donc renvoyé tous les journalistes aux lendemains concernant LA question que tout le monde se pose. Il a promis de clarifier la situation avant le 11 février, date du voyage à Washington où Valérie Trierweiler devait l'accompagner.
Chacun peut traverser des épreuves. C'est douloureux. Mais j'ai un principe: c'est que les affaires privées se traitent en privé. Ce n'est ni le lieu, ni le moment de le faire. Mais, si je ne répondrai à aucune question aujourd'hui sur ce sujet, je le ferai avant le rendez-vous que vous avez fixé, soit le voyage en février aux Etats-Unis.
«La publication d'un article vous concernant dans un magazine, Closer pour ne pas le nommer, a suscité de l'émoi, des questions, de la curiosité, c'est inévitable. Il est un besoin de clarification vis-à-vis des Français, vis-à-vis de ceux qui à l'étranger nous regardent. Vous serez reçu à Washington. Valérie Trierweiler est elle toujours première dame de France?»
C’est l’une des principales annonces du président. 20 Minutes fait le point.
17h17: L'internaute Grosmalin recadre le débat: «Chômage, dette ou pseudo dette, cadeaux des politiques aux banquiers ou cadeaux des banquiers aux politiques, on s'en fout... Nous on veut savoir si François aime Julie ou si ce n'est qu'une passade et Julie aime t-elle François?» Alors François?
Que le chef de l'Etat se rend à Villacoublay pour accueillir des otages.
Alain Barluet, président de l'Association de la presse présidentielle et journaliste au Figaro. Il remercie le Président pour ses vœux. Il lui souhaite une bonne année aussi.
17h13: Voeux pour la liberté de la presse...
En ayant une pensée pour quatre qui ne sont pas là et qui sont retenus en otages. «Nous continuerons à tout faire pour obtenir leur libération.
«Voilà mesdames et messieurs ce qui doit nous mobiliser...» annonce François Hollande laissant entendre que son discours touche à sa fin. Place aux questions?
... de l'Europe. Il faut plutôt craindre qu'elle ne s'affaiblisse. C'est en renforçant l'Europe qu'on protégera mieux la France. Je ne laisserai pas faire, dans les prochains mois, ceux qui veulent en terminer avec l'idée européenne. «Il y en a même au sein du gouvernement», précise le chef de l'Etat.
A l'initiative de la France et Allemagne. Trois propositions: une initiative pour la convergence économique et sociale entre les deux pays. Le salaire minimum en Allemagne en est le premier pas.
Deuxième point: Se coordonner pour la transition écologique. Il réclame la mise en place de filières communes dans la transition écologique, comme Airbus. L'idée, c'est de faire une grande entreprise commune dans le domaine écologique.
Troisième point: Qu'il y ait un couple franco-allemand pour assurer la sécurité. Montrer une responsabilité commune pour la paix et la sécurité dans le monde.
Elle a été mise en place. Elle nous prémunit des crises. En cas de crise, personne sauf les banques n'auraient à assumer.
Je le réaffirme ici. Nous n'avons pas terminé le travail. L'Europe va venir. Le 20 janvier, des décisions pourront être prises sur le plan sécuritaire et humanitaire. Enfin, il y a eu des initatives politiques qui ont été prises. «Nous n'avons pas vocation à choisir les dirigeants de la Centrafrique. Ce temps là est révolu! Nous avons espoir que l'apaisement revienne»
Le PS retweete ces propos de Hollande:
#Mali : les djihadistes ont été vaincus, l'Etat se reconstitue, les élections ont eu lieu. Une victoire pour la démocratie. #ConfPR
— Parti socialiste (@partisocialiste) 14 Janvier 2014
Ils ont combattu dans des situations extrêmement difficiles. Mais l’opération va s’achever elle ne comptera que sur 1600 soldats en février et 1000 à la fin du printemps, dit le président.
Une victoire pour le développement, pour la démocratie. «L'opération va s'achever. Elle ne comptera que sur 1.600 soldats en février et 1.000 au Printemps. Voilà ce qu'est une information utile.»
François Hollande reparle du projet de loi en expliquant que les conclusions du Comité d'éthique doivent lui être remises dans les prochaines semaines. Avant un projet de loi «le plus large possible»
«Le but pour toute personne majeure atteinte de maladie incurable et qui ne peut être apaisée de pouvoir demander dans des conditions strictes une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité»
"C'est pour la jeunesse que nous continuerons la revalorisation des bourses universitaires" @fhollande #ConfPR
— Ministère ESR (@MinistereESR) 14 Janvier 2014
Le Président revient sur l'action de Manuel Valls, sans citer Dieudonné. Dignité, c'est la raison pour laquelle nous sommes intervenus.
Que le gouvernement va revaloriser les bourses et améliorer le Service public. Rendre plus attractifs pour les enseignants les postes qui concentrent le plus de difficultés. L'école, c'est la République, c'est notre héritage et notre avenir.
"En finir avec les doublons" : je te confirme, François #confPR
— Neila (@Neila) 14 Janvier 2014
Bien commun de ceux qui n'ont pas d'autres biens... Il faut lutter contre les abus, dit-il rappelant les 600 millions de fraude. Il faut réduire la multiplication des prescriptions, des actes médicaux redondants, des médicaments. L'usage des génériques est moins fort que partout ailleurs. C'est au prix de cet effort que nous pourrons garantir le modèle social.
Bien commun de ceux qui n'ont pas d'autres biens... Il faut lutter contre les abus, dit-il rappelant les 600 millions de fraude. Il faut réduire la multiplication des prescriptions, des actes médicaux redondants, des médicaments. L'usage des génériques est moins fort que partout ailleurs. C'est au prix de cet effort que nous pourrons garantir le modèle social.
Leur nombre peut varier. Les départements peuvent également redéfinir leur rôle. Ca s'est déjà fait dans le Rhône. Les élus et nos citoyens sont prêts à ces évolutions, assure le chef de l'Etat. Des incitations puissantes sont prévues.
François Hollande évoque la création des treizes métropoles, première étape selon lui. En 2014, les Régions se verront confier de nouvelles responsabilités, doter de nouveaux pouvoirs réglementaires. Une clarification stricte des compétences sera introduite. Les Collectivités seront incitées à se reprocher.
Comme le prouve ce tweet du député UMP
#confPR fin des cotisations familiales pour 2017 dommage @NicolasSarkozy l'a fait #Hollande l'a supprimé par anti-sarkozysme pathologique
— Sébastien Huyghe (@SebastienHuyghe) 14 Janvier 2014
Jean-Marc Ayrault écrira à toutes les structures et visera toutes les dépenses pour fixer les économies à réaliser d'ici à 2015 et d'ici à 2017. L'Etat prendra sa part mais il ne représente que le tiers des économies à réaliser, le reste étant les collectivtés.
C'est l'équivalent de 4% de l'ensemble des dépenses collectives, nuance le Président. «Faut il encore le faire...». Nouvelle méthode annoncée: «plutôt que des coupes aveugles, je propose de redéfinir nos mécanismes de redistribution. Je constituerai un conseil stratégique de la dépense. Il se réunira autour de moi chaque mois pour évaluer les dépenses publiques.»
Tous ces conseil, haut conseil, conférence, assises...Quel choc de simplification !...#ConfPR
— Florian Philippot (@f_philippot) 14 Janvier 2014
Un quart d'heure après le début de la conférence, le président monopolise la parole et détaille son pacte de responsabilité. Aucune question n'a encore été posée.
Je me trompe ou l'adresse Twitter sur le pupitre est erronée ? @Elysee et non @elysee.fr ! #ConfPR pic.twitter.com/Ra0kpTkmsc
— Olivier Siou (@oliviersiou1) 14 Janvier 2014
Le Président assure que son gouvernement engagera sa responsabilité devant le Parlement sur ce texte.
Le 21 janvier François Hollande s'adressera aux forces économiques pour lancer le pacte de responsabilité.
Avant la fin du mois, les Assises de la fiscalité des entreprises seront lancées par Jean-Marc Ayrault.
En avril, le gouvernement lancera un deuxième train de mesures de simplification.
Au Printemps: Grande conférence sociale en guise de conclusion.
Accord sur la sécurisation de l'emploi, la réforme des retraites, formation professionnelle. Le chef de l'Etat martèle que tout se fera dans la négociation. «Toutes les organisations professionnelles, toutes les organisations politiques, tous les territoires sont concernés...»
Elles doivent être définies au niveau national et déclinées par branche professionnelle. Conditions : embauche, travail des séniors, emploi des jeunes et modernisation du dialogue social. Un Observatoire des contreparties sera mis en place. Et le Parlement y sera associé.
Voilà la mission que se fixe François Hollande. Avec une première échéance dès 2015 dans la loi de Finances, annonce-t-il. Il enchaîne sur la réduction des normes avec le fameux choc de simplification. Il annonce avoir confié au député Thierry Mandon et à un chef d'entreprise la mission de créer un Conseil de simplification.
Nous allons poursuivre l'allègement du coût du travail #ConfPR
— Parti socialiste (@partisocialiste) 14 Janvier 2014
Nouvel objectif. D'ici 2017, pour les entreprises et les travailleurs indépendants, ce soit la fin des allocations familiales. Cela représente 30 milliards de charges. C'est la condition pour que les entreprises retrouvent de la marge. Ce n'est pas pour leur faire un cadeau !
C'est le première annonce du président.
Le Président attaque donc par le pacte de responsabilité. Il se tient donc à sa ligne fixée le 31 décembre pour le moment.
Nous n'y parviendrons qu'avec la participation de tous et notamment des entreprises. C'est pourquoi j'ai proposé le pacte de responsabilité. Alléger les charges pour permettre plus d'embauches et plus de dialogue social.
Les premiers résultats sont là. Ils sont fragiles, trop fragiles. Certes, le chômage des jeunes a reculé depuis six mois.
Les journalistes se lèvent. Le Président salue les journalistes et ministres. «C'est la troisième conférence de presse. J'avais adressé mes vœux au Français et tracé une feuille de route. J'ai une conviction: Si la France veut garder une place dans le monde (...), elle doit retrouver de la force économique.
La conférence va commencer...
Benoît Hamon vient d'entrer dans la Salle des fêtes. Manuel Valls et Christiane Taubira s'assoient. Les autres suivent.
Le quotidien l'annonce sur son site. Alain Barluet est également président de l'Association de la presse présidentielle.
Une sélection des meilleures contributions sera publiée sur 20minutes.fr
Pour ceux qui n'ont pas la télévision et ne peuvent se passer de l'image, l'Elysée annonce sur son compte Twitter qu'elle va retransmettre la conférence en direct sur son site.
La conférence de presse de François Hollande sera à suivre en direct dès 16H30 ici http://t.co/3WIkDvnIVE #ConfPR pic.twitter.com/kb53tbMxJO
— Élysée (@Elysee) 14 Janvier 2014
Alors que toutes les rédactions se demandent qui va oser poser la question sur la vie privée de François Hollande, Alice Coffin, notre journaliste spécialiste des Médias, a mené l'enquête. C'est à lire en cliquant ici.
Lors de la séance de Questions au gouvernement, le débat a déjà débuté à l'Assemblée nationale. A cette occasion, Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, a déjà donné son avis sur La question. «Il faut cesser de confondre la vie privée et la vie publique du chef de l'Etat.»
Alors que l'Elysée se remplit, il n'y a pas foule au siège du Parti socialiste, rue de Solférino. Pourtant, le PS organise une «Support party» et le fait savoir sur Twitter.
Préparatifs de la Support party à Solférino pour la #ConfPR pic.twitter.com/xBxrjNLw94
— Parti socialiste (@partisocialiste) 14 Janvier 2014
Maud Pierron, notre journaliste sur place, indique que la salle qui doit accueillir le conférence du Président est «quasi remplie» et que «les places sont chères». Plus de 600 journalistes sont accrédités pour l'événement.
Les journalistes commencent déjà à arriver. Et les meilleurs chaises sont réservées. Le président de la République, François Hollande, tient, ce mardi à 16h30, sa troisième conférence de presse depuis son élection. Dans la salle, plus de 600 journalistes sont attendus. Et parmi eux, il y a forcèment celui qui posera LA question: qui est aujourd'hui la première Dame de France? Valérie Trierweiler ou Julie Gayet.
Perturbé par les révélations sur sa vie privée, François Hollande devra sans doute batailler pour aborder la question de la politique économique, sujet qu'il a déjà défloré lors de ses voeux du 31 décembre.