Membre de droit du Conseil en tant qu'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy a aussitôt annoncé à l'AFP sa démission de cette juridiction, une mesure qui prend effet «immédiatement».
La décision du Conseil constitutionnel prive l'ex-candidat UMP du remboursement par l'État de quelque dix millions d'euros de frais de campagne et risque d'aggraver la situation financière, déjà mauvaise, de l'UMP qui a fait savoir qu'elle examinerait la semaine prochaine «toutes ses conséquences». François Fillon lui a d'ores et déjà demandé de prendre à sa charge les frais du candidat non remboursés.
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