Copé-Fillon: A trois semaines du vote, qui soutient qui?

POLITIQUE Le point sur les soutiens de Jean-François Copé et François Fillon...

Anne-Laëtitia Béraud
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François Fillon (deuxième à gauche) et Jean-François Copé, lors des journées parlementaires de l'UMP à Marcq-en-Baroeul, le 27 septembre 2012.
François Fillon (deuxième à gauche) et Jean-François Copé, lors des journées parlementaires de l'UMP à Marcq-en-Baroeul, le 27 septembre 2012. — B. CHIBANE/SIPA

A trois semaines de l’élection pour la présidence de l’UMP, de nombreux cadres de l’UMP ont pris position pour leur champion. C'est soit François Fillon -qui s'est officiellement déclaré candidat à la présidence de l'UMP fin juin- ou Jean-François Copé, qui s’est officiellement déclaré fin août. D’autres revendiquent haut et fort qu’ils ne prennent pas position. Enfin, beaucoup regardent prudemment la tectonique des plaques. Revue des troupes -non exhaustif- par 20 Minutes...

Les soutiens de François Fillon

Si les historiques sont peu nombreux, leurs rangs ont considérablement grossit au fil des semaines. Parmi les fidèles: Roselyne Bachelot et des députés pas très connus du grand public comme Jérôme Chartier, Philippe Goujon, Michel Bouvard… Le «ticket» formé par l'ancien Premier ministre est composé des anciens ministres Valérie Pécresse et de Laurent Wauquiez alors qu'Eric Ciotti, le député et président du conseil général des Alpes-Maritimes, dirige sa campagne. 

L'ancien Premier ministre Edouard Balladur a apporté son soutien mi-octobre, affirmant au détour d'une interview n'avoir «jamais aimé les pains au chocolat», en référence à une polémique lancée par un propos de Jean-François Copé. Les anciens ministres et secrétaires d'Etat: L'ex-ministre radical Jean Léonetti a annoncé fin août qu'il soutenait François Fillon pour la présidence de l'UMP. Ont depuis lors suivi Christian Estrosi (Industrie), Eric Woerth, l’ancien ministre et ancien secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian, François Baroin et l’ancien judoka David Douillet, Claude Guéant, mais aussi Hervé Gaymard, Pierre Lellouche, ou encore Bernard Debré.

Chez les parlementaires, figurent notamment le député de Savoie et trésorier de l’UMP Dominique Dord, le sénateur des Yvelines et l'ancien président du Sénat Gérard Larcher, le député de Paris Jean-François Lamour, mais aussi l'ancien maire de Paris Jean Tiberi, qui a apporté son soutien début octobre. A noter enfin le récent soutien de Patrick Karam, l'ancien délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer. 

L’ancien ministre Xavier Bertrand s'est prononcé en faveur de François Fillon, au lendemain du débat opposant Jean-François Copé et François Fillon sur France 2.

Les soutiens de Jean-François Copé

Le secrétaire général de l’UMP a pris sur son «ticket» l’ancien ministre Luc Chatel pour la vice-présidence du parti, et la députée des Alpes-Maritimes Michèle Tabarot pour le secrétariat général, la campagne étant co-dirigée par les anciens ministres Roger Karoutchi et Edouard Courtial. Dans sa campangne, Jean-François Copé peut compter sur l'appui de l'ancien Premier ministre et mentor Jean-Pierre Raffarin, mais aussi des compliments appuyés de Dominique de Villepin, lui aussi passé par Matignon.

Les anciens ministres et anciens secrétaires d’Etats: Soutien de poids, l'ami personnel de Nicolas Sarkozy, l'ancien ministre Brice Hortefeux, a récemment rallié «à titre personnel» le député-maire de Meaux. Figurent aussi Hervé Novelli, Marc-Philippe Daubresse, Rachida Dati, Nadine Morano, Catherine Vautrin, ou encore l’animateur du courant «Droite populaire» Thierry Mariani.

Chez les parlementaires, le député-maire de Meaux bénéficie du soutien des présidents des groupes UMP à l'Assemblée nationale et au Sénat, Christian Jacob et Jean-Claude Gaudin, mais aussi du sénateur de Paris Pierre Charon, la députée des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer, le député des Hauts-de-Seine Patrick Balkany, tout comme l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l'Elysée Henri Guaino.

Ceux qui ne soutiennent personne

Le groupe est plus fourni que l’on penserait. Parmi eux, des têtes, telles l’ancien Premier ministre Alain Juppé, l'ancien président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer. Figurent les candidats à la candidature pour la présidence de l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire, mais aussi les anciens ministres Benoist Apparu, Frédéric Lefebvre, et Michèle Alliot-Marie, par ailleurs ancienne présidente du RPR.