Benjamin Lancar: «François Fillon incarne l'espoir»
INTERVIEW Le président des jeunes adhérents UMP choisit l'ancien Premier ministre dans sa course à la présidence du parti...
Président des Jeunes populaires, le mouvement des jeunes de l'UMP, Benjamin Lancar prend position dans la campagne pour la présidence de l'UMP. L'élection, fin novembre prochain, devrait opposer Jean-François Copé, l'actuel secrétaire général du parti et l'ancien Premier ministre François Fillon. A 48 heures du dépôt des parrainages nécessaires à toute candidature, le militant expose son choix en exclusivité pour 20 Minutes.
Quel candidat soutenez-vous à la présidence de l’UMP?
En tant que président des Jeunes populaires et conseiller régional à Paris, je souhaite que le prochain leader de l’UMP soit François Fillon. Je fais ce choix car François Fillon incarne l’espoir de fédérer les Français. Il a le courage politique de se lancer à la reconquête des cœurs et des territoires en vue des prochaines élections. Il a également le vœu de reconstruire notre parti en élargissant sa base militante et en renouvelant ses idées.
Pour vous, quelle est sa principale qualité?
François Fillon incarne la diversité en politique: il a été militant, président de Région, Premier ministre. Il connaît parfaitement le pays et les attentes des Français.
Qu’est-ce qui a manqué à Jean-François Copé pour motiver votre décision?
Je n’ai pas fait mon choix en faisant deux colonnes, avec les plus et les moins. Je choisis François Fillon car je me retrouve en ce qu’il dit et dans sa volonté de réforme. Par ailleurs, je ne considère pas qu’il y ait d’adversaire au sein de l’UMP. L’adversaire, c’est la gauche.
Que pensez-vous des critiques sur le manque de transparence et d’équité dans cette campagne interne à l’UMP?
Je pense que l’on ne change pas les règles du jeu en cours de route, bien que nous soyons perfectibles, notamment sur les parrainages par Internet. Néanmoins, notre formation politique est en plein renouvellement. On vient d’une famille politique qui pendant trente ans a eu un seul candidat à la présidentielle, Jacques Chirac, avec tout le respect et l’admiration que l’on peut avoir pour lui. En dix ans, on a effectué une sacrée révolution intellectuelle qui consiste à donner la parole aux militants.
François Fillon bénéficie de sondages favorables auprès des sympathisants UMP, mais ce sont les adhérents qui votent…
L’affaire n’est pas pliée, évidemment non. On va mener deux mois de campagne intense sur le terrain, avec toute l’équipe de François Fillon. J’appelle le maximum d’adhérents à se prononcer lors de cette élection fin novembre.