La ville de Tokyo procède à des relevés de radioactivité
JAPON Les autorités cherchent à rassurer les familles inquiètes de la radioactivité présente dans la capitale japonaise...
Les autorités japonaises cherchent à rassurer la population, trois mois après l’accident dans la centrale nucléaire de Fukushima provoqué par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars. Les autorités municipales de Tokyo ont lancé mercredi une campagne de mesure du taux de radioactivité dans la capitale: des fonctionnaires se sont rendus dans une centaine de lieux comme des parcs ou des cours de récréation pour effectuer des relevés et calmer l'inquiétude de certains parents. «Cela nous a été demandé par des mères de famille inquiètes pour la sécurité de leurs enfants. Les gens veulent également savoir quel est le taux de radioactivité dans leur quartier», a expliqué un responsable de la ville.
Les niveaux de radioactivité sont «dans la norme» à Tokyo
Les tests effectués mercredi ont montré une radioactivité de 0,06 microsieverts par heure à un mètre du sol dans un parc de Tokyo et de 0,07 microsieverts par heure à cinq centimètres du sol. Ces chiffres se trouvent dans la norme du niveau de radioactivité de la ville, a précisé un responsable.
Les habitants de la capitale japonaise avaient reçu la recommandation de ne pas donner aux nourrissons de l'eau du robinet en raison des fuites radioactives survenues après l'accident à la centrale de Fukushima Daiichi, située à 240 km au nord-est. Cette mesure restrictive a ensuite été levée mais des relevés sur d'autres produits alimentaires ont révélé un taux supérieur à la limite fixée par le gouvernement, notamment des feuilles de thé récoltées dans des régions bien plus éloignées de Fukushima.
Des dosimètres pour les enfants de Fukushima
La ville de Fukushima a elle annoncé mardi qu’elle allait équiper 34.000 enfants de dosimètres à compter de septembre. Ils conserveront ces instruments de mesure en permanence sur eux pendant trois mois.
Le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars ont en partie détruit la centrale de Fukushima provoquant la plus grave catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl en 1986. Les ingénieurs de Tepco, l'opérateur de la centrale, travaillent toujours à reprendre le contrôle des six réacteurs du site.