Tempête de sable saharien sur les côtes bretonnes
CLIMAT L'Agence spatiale européenne vient de fournir une image satellite d'une tempête de sable s'abattant sur les côtes bretonnes. Explications...
Jolie prise de vue pour le satellite Envisat. Equipé de la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer), dédiée à la couleur de la mer, il a surpris le 8 avril dernier une tempête de sable venue du Sahara algérien sur la pointe bretonne.
L’agence spatiale européenne (ESA), qui a fourni cette image ce mercredi, explique qu’«il arrive que le sable du Sahara – le plus grand désert de la planète, avec une superficie d’environ 8,6 millions de km2 – soit transporté sur des milliers de kilomètres par les courants convectifs de l’atmosphère. Ceux-ci se forment quand de l’air chaud, plus léger, s’élève, et que de l’air froid, plus lourd, redescend. Les tempêtes de sable sont très courantes au Sahara, et de larges concentrations de poussières ainsi soulevées peuvent se retrouver dans les régions tropicales de l’Atlantique et même aux Antilles. Ces poussières contiennent de nombreux nutriments, dont de l’azote, du phosphore et du fer, qui peuvent servir d’engrais et stimulent la production massive d’efflorescences de plancton.»
Sur cette image, poursuit l’ESA, «ces efflorescences apparaissent dans l’atlantique sous la forme de spirales bleutées et vertes. Les différentes teintes de vert et de beige visibles dans la Manche et autour du Pays de Galles sont dues aux sédiments charriés par les eaux. Le plancton est constitué d’algues marines microscopiques qui dérivent à la surface de la mer ou à proximité de celle-ci. Elles forment la nourriture de base dont dépendent toutes les autres formes de vie marine et sont capable de transformer des composés inorganiques, comme l’eau, l’azote et le carbone, en composés organiques complexes. Bien que la plupart des organismes formant le plancton soient individuellement microscopiques, la chlorophylle qu’ils utilisent pour la photosynthèse confère aux eaux avoisinantes une teinte verte.»
«Grâce à leur capacité à «digérer» ces composés, elles absorbent autant de dioxyde de carbone de l’atmosphère que la flore terrestre. Il en résulte que les océans ont eux aussi une influence cruciale sur le climat. Comme le plancton joue un rôle important par rapport à la quantité de dioxyde de carbone présente dans l’atmosphère, il est important de le surveiller et de le modéliser dans les calculs prédictifs sur l’évolution du climat.»
L’agence spatiale européenne (ESA), qui a fourni cette image ce mercredi, explique qu’«il arrive que le sable du Sahara – le plus grand désert de la planète, avec une superficie d’environ 8,6 millions de km2 – soit transporté sur des milliers de kilomètres par les courants convectifs de l’atmosphère. Ceux-ci se forment quand de l’air chaud, plus léger, s’élève, et que de l’air froid, plus lourd, redescend. Les tempêtes de sable sont très courantes au Sahara, et de larges concentrations de poussières ainsi soulevées peuvent se retrouver dans les régions tropicales de l’Atlantique et même aux Antilles. Ces poussières contiennent de nombreux nutriments, dont de l’azote, du phosphore et du fer, qui peuvent servir d’engrais et stimulent la production massive d’efflorescences de plancton.»
Sur cette image, poursuit l’ESA, «ces efflorescences apparaissent dans l’atlantique sous la forme de spirales bleutées et vertes. Les différentes teintes de vert et de beige visibles dans la Manche et autour du Pays de Galles sont dues aux sédiments charriés par les eaux. Le plancton est constitué d’algues marines microscopiques qui dérivent à la surface de la mer ou à proximité de celle-ci. Elles forment la nourriture de base dont dépendent toutes les autres formes de vie marine et sont capable de transformer des composés inorganiques, comme l’eau, l’azote et le carbone, en composés organiques complexes. Bien que la plupart des organismes formant le plancton soient individuellement microscopiques, la chlorophylle qu’ils utilisent pour la photosynthèse confère aux eaux avoisinantes une teinte verte.»
«Grâce à leur capacité à «digérer» ces composés, elles absorbent autant de dioxyde de carbone de l’atmosphère que la flore terrestre. Il en résulte que les océans ont eux aussi une influence cruciale sur le climat. Comme le plancton joue un rôle important par rapport à la quantité de dioxyde de carbone présente dans l’atmosphère, il est important de le surveiller et de le modéliser dans les calculs prédictifs sur l’évolution du climat.»
L’agence spatiale européenne (ESA), qui a fourni cette image ce mercredi, explique qu’«il arrive que le sable du Sahara – le plus grand désert de la planète, avec une superficie d’environ 8,6 millions de km2 – soit transporté sur des milliers de kilomètres par les courants convectifs de l’atmosphère. Ceux-ci se forment quand de l’air chaud, plus léger, s’élève, et que de l’air froid, plus lourd, redescend. Les tempêtes de sable sont très courantes au Sahara, et de larges concentrations de poussières ainsi soulevées peuvent se retrouver dans les régions tropicales de l’Atlantique et même aux Antilles. Ces poussières contiennent de nombreux nutriments, dont de l’azote, du phosphore et du fer, qui peuvent servir d’engrais et stimulent la production massive d’efflorescences de plancton.»
Sur cette image, poursuit l’ESA, «ces efflorescences apparaissent dans l’atlantique sous la forme de spirales bleutées et vertes. Les différentes teintes de vert et de beige visibles dans la Manche et autour du Pays de Galles sont dues aux sédiments charriés par les eaux. Le plancton est constitué d’algues marines microscopiques qui dérivent à la surface de la mer ou à proximité de celle-ci. Elles forment la nourriture de base dont dépendent toutes les autres formes de vie marine et sont capable de transformer des composés inorganiques, comme l’eau, l’azote et le carbone, en composés organiques complexes. Bien que la plupart des organismes formant le plancton soient individuellement microscopiques, la chlorophylle qu’ils utilisent pour la photosynthèse confère aux eaux avoisinantes une teinte verte.»
«Grâce à leur capacité à «digérer» ces composés, elles absorbent autant de dioxyde de carbone de l’atmosphère que la flore terrestre. Il en résulte que les océans ont eux aussi une influence cruciale sur le climat. Comme le plancton joue un rôle important par rapport à la quantité de dioxyde de carbone présente dans l’atmosphère, il est important de le surveiller et de le modéliser dans les calculs prédictifs sur l’évolution du climat.»