Péninsule ibérique : L’Espagne et le Portugal subissent une vague de chaleur « anormale »

THERMOMETRE L’agence météorologique nationale espagnole a constaté, le 1er octobre, un record historique de chaleur « dans presque tout le territoire de la péninsule ibérique »

20 Minutes avec AFP
Des personnes dans un parc à Madrid, le 8 septembre 2023 (illustration).
Des personnes dans un parc à Madrid, le 8 septembre 2023 (illustration). — KASPERKIEWICZ RENATA/LaPresse/Shutterstock

Alors que l’été a déjà laissé la place à l’automne, la péninsule ibérique a chaud, vraiment très chaud. Une vague de chaleur historique a frappé le Portugal et l’Espagne ce week-end avec des températures dépassant les 32°, a annoncé lundi l’agence météorologique nationale espagnole (Aemet).

« Le 1er octobre 2023, un record historique de chaleur a été battu dans presque tout le territoire de la péninsule ibérique », a déclaré Aemet sur le réseau social X.

Une chaleur qui « va se poursuivre »

La température la plus élevée a été enregistrée ce dimanche dans la ville de Montoro, près de Cordoba (sud de l’Espagne) avec 38,2°, battant le précédent record de 2014 pour un mois d’octobre, à Marbella (sud) : 37,5°, selon Aemet.

« Ces températures ont déjà battu trois records (les 29 et 30 septembre et le 1er octobre) », a fait valoir l’agence météorologique nationale. « Mais le plus extraordinaire c’est que cette chaleur, anormale pour cette période, va se poursuivre : nous pourrions battre des records pendant encore dix jours », a-t-elle prévenu.

Les agences météorologiques de l’Espagne et du Portugal avaient annoncé que la péninsule ibérique entrait à partir de vendredi dernier dans l’automne avec des températures anormalement élevées pour cette période de l’année, dépassant parfois les 35 °C.

Bien que ces températures ne soient pas comparables aux vagues de chaleur qui touchent le pays pendant les mois les plus chauds, « les valeurs prévues correspondent à des anomalies allant jusqu’à environ 5-8 °C au-dessus des niveaux moyens habituels pour la saison », avait expliqué l’Institut portugais de la mer et de l’atmosphère (IPMA).